jeudi 28 février 2013

Global Youth Forum 2013 en Irlande: FOKAL a choisi nos 3 participants haitiens



FOKAL a choisi les 3 jeunes issus des clubs de débat du réseau de FOKAL, qui participeront dans l'équipe haïtienne au Global Youth Forum, organisé chaque année par IDEA, qui cette année aura lieu du 13 au 26 Août prochain, à Galway en Irlande.

Il s'agit de :

Jothsaina Pierre (17 ans), du club de Santo. Elle est en Rhéto au collège Louverture Cleary.

Nixon Destiné (19 ans), du club de Cote-Plage. Il est en Philo au collège de Cote-Plage.

Clif Guerrier (17 ans), du club de Santo. Il est en Rhéto au collège Louverture Cleary.

Ils ont été sélectionnés à l'issue d'une interview individuelle en anglais des 5 candidats en lice (2 filles et 3 garçons) avec Elizabeth Pierre-Louis, la directrice des programmes de FOKAL le lundi 25 février. Cette interview visait à évaluer leur capacité d'expression en anglais ainsi que leur connaissance du débat Karl Popper.

Nixon et Clif ont participé au tournoi de débat national d'été 2012 au Cap-Haïtien. Jothsaina, a participé au tournoi de débat de son club en décembre 2012.

Les 5 jeunes présélectionnés venaient des clubs suivants: Santo (2), Mon repos (1), Camp-Perrin (1), Cote-Plage (1).

Au début du processus de sélection, FOKAL a reçu 16 candidatures venant de 6 clubs différents:

Club
Fille
Garçon
Santo
2
2
BMC
2
1
Camp-Perrin
3
0
Mon Repos
1
2
Jérémie
0
1
Cote-Plage
1
1


Le coordonnateur du PIJ

lundi 25 février 2013

Départ de 2 animateurs du Programme Initiative Jeunes

J'ai le regret d'annoncer à la communauté des débatteurs de notre réseau national, le départ de 2 animateurs de l'équipe du Programme Initiative Jeunes. Il s'agit de Evens Dumey du club de Martissant, pour des problèmes d'ordre administratif et de Claude Fenton, du club de Jacmel, pour des ennuis de santé à répétition.

Jennyfer Desrosiers est automatiquement promue animatrice principale du club de Martissant tandis que sa consoeur, Elisabeth Saint-Val, remplit la même fonction dans le club de Jacmel. Les postes de responsable adjoint dans ces 2 clubs seront pourvus très bientôt.


FOKAL les remercie sincèrement pour les efforts qu'ils ont déployés pour accompagner et encadrer les jeunes dans leur club respectif, et pour leur collaboration à la mise en œuvre du programme de débat. 

FOKAL leur souhaite à tous les deux succès dans d’autres projets ou initiatives qu'ils entreprendront maintenant et à l’avenir.

Jean-Gérard Anis
Coordonnateur du PIJ

mercredi 20 février 2013

Le « Pouvoir des mots » pour convaincre dans un débat


Le samedi 16 février 2013, a été projeté pour les jeunes du club de débat de Jérémie, le film documentaire « Pouvoir des mots ». Quinze jeunes ont assisté à la projection du film au Centre Numa Drouin de Jérémie.
Cette projection a servi de support à une formation au en apprenant aux jeunes le pouvoir qu’ont les mots, comment les utiliser dans leur contexte et comment les prononcer pour pouvoir faire naître le sentiment attendu chez l’interlocuteur  (compétiteur et juge, dans notre cas).


Ce film présente quelques grands orateurs mondiaux comme Martin Luther King Jr, Barack Obama, Nicolas Sarkozy, Adolph Hitler, Fidel Castro, Bill Clinton, John Fitzgerald Kennedy… Il explique pourquoi ces personnalités sont qualifiées de grands orateurs. Ils arrivent à toucher le cœur de l’auditoire par des mots, à se faire comprendre en utilisant de courtes phrases, utilisent les mots avec facilité et aisance… Bref, ce documentaire nous montre le pouvoir qu’ont les mots sur un auditoire.

Après la projection du film qui a duré une cinquantaine de minutes, la co-animatrice a posé une question sur laquelle les jeunes ont eu à réagir : « Qu’est-ce que vous avez appris du film ? »

Réaction des jeunes : apprentissage rassuré

Alexandre Josué a dit : « On a appris quelques grands orateurs qui peuvent dans une certaine mesure nous servir de modèle: Barack Obama (le Cicéron des temps modernes), Nicolas Sakozy, Bill Clinton, Jean Marie Lepin, Adolph Hitler, Fidel Castro dont les discours sont plus étudiés dans le monde, John Fritzgérald kenedy, Martin Lutherking Junior… »

La jeune Antoine Dolorès a répondu : « Moi, j’ai appris qu’on n’a pas besoin d’avoir beaucoup de mots dans une phrase, d’une phrase trop longue parce qu’avec c’est difficile de se faire comprendre. J’ai aussi appris qu’il ne faut pas être trop agressif ».

A l’inverse, il faut utiliser des phrases simples et courtes a rétorqué le jeune Alexandre Josué. La jeune Guerline a affirmé que « nous avons aussi appris qu’il ne faut pas utiliser de gros mots dont ne peut comprendre le sens si on veut être réellement compris ».

Le jeune Junior a ajouté qu’« Il faut également tenir compte de l’interlocuteur avant de parler, sinon on ne va pas lui toucher le cœur et dans notre contexte le cœur des juges et que chaque mot utilisé a une grande importance dans le débat ».

Le jeune Numa Junior Daniel a souligné l’importance des gestes en ces termes : « Il y a un autre aspect important dans la prise de parole : ce sont les gestes. Ces derniers donnent de la force et plus de sens aux mots. Et Bogout, dans ce film, en est un véritable modèle ! ».

« Il faut aussi tenir compte des mots dans leur aspect polysémique pour pouvoir les utiliser dans leur juste contexte et les prononcer comme il faut pour pouvoir trouver le sentiment recherché chez l’interlocuteur », a renchéri Dolorès.

Dalou a rajouté pour conclure : « Si nous arrivons à appliquer tout ce qui est appris dans ce film nous pourrons parler de manière à ce que nos mots puissent être appréciés bien que ce ne soit pas facile dans notre cas de le lire sur le visage des juges qu’il faut vaincre».

Waldinde et Joanna souhaitent partager cet intéressant documentaire avec tous les autres clubs.

Waldinde GERMAIN & Joanna Barthèlemy ANTOINE
Animateurs du club de débat de Jérémie

lundi 18 février 2013

Des activités en équilibre: la leçon du club de débat de Camp-Perrin


Le club de débat de Camp-Perrin a connu de Septembre 2012 à Janvier 2013 une période d’activités réussie à 80%. Il y eut pour cette période des aspects assez positifs comme il y en a aussi à déplorer.

A – Les aspects positifs

a) La formation.

Disons d’abord sur ce point que les activités avaient été reprises dès la réouverture des classes avec une certaine chaleur. Beaucoup de jeunes avaient répondu à notre appel en venant participer aux activités du club qui a connu une certaine croissance numérique entre septembre et décembre 2012 (35 jeunes environ).

En ce qui concerne la formation, nous, les animateurs nous sommes efforcés pour la dispenser aux jeunes qui s’étaient montrés avides de la recevoir. Non contents de partager les connaissances théoriques sur le format Karl Popper, nous avons aussi fait beaucoup de pratiques pour chaque nouveau thème abordé. Les jeunes se sont bien familiarisés avec la terminologie du débat, mais surtout nous avons pu constater et évaluer leurs progrès très significatifs. Toute la période allant de septembre à décembre 2012 a été essentiellement consacrée à la formation.

b) Autres activités

A part la question de la formation des jeunes au format DKP, nous pouvons retenir comme points positifs, au moins deux autres activités dont le club a été bénéficiaire : D’abord il y eut la formation sur le secourisme, organisé par le « Groupe des Citoyens Concernés » pour les jeunes des clubs des Cayes et de Camp-Perrin. Ce fut un succès aussi bien pour la journée qui s’est déroulée aux Cayes que pour celle qui a été organisée à Camp-Perrin. De l’avis des jeunes, c’est le genre d’initiatives qu’il faudrait prendre très souvent. Ils estiment que le temps n’a pas été perdu attendu qu’ils en ont tiré de grands profits en termes de savoirs et de savoir-faire.

Outre cette activité, il y eut aussi la visite du coordonnateur du programme Monsieur Jean-Gérard Anis, au cours de laquelle un match d’exhibition a été organisé autour de la résolution suivante : « On devrait interdire la consommation du charbon de bois en Haïti. » L'évènement était spécial du fait surtout que le match a été arbitré par neuf (9) juges dont deux (2) Camp-Perrin et sept (7) des Cayes qui venaient juste de recevoir leur formation de juges et qui recevaient donc leur baptême de feu (voir article précédent sur le sujet dans le blog).

B – Les aspects à contenir

a) Absences et déperdition.

Il y a toujours dans le club de Camp-Perrin ce que nous pouvons appeler «  un noyau dur » qui assiste régulièrement à toutes les activités. Ils sont de 18 à 22 pour l’instant. Mais, dans la grande majorité, on enregistre souvent beaucoup d’absents et d’irréguliers. Deux raisons l’expliquent :
1 – En période d’examen, les jeunes sont souvent plus intéressés à préparer leurs examens qu’à participer aux activités du club.
2 – Souvent, s’il y a un match de football interscolaire, les gars surtout y accordent la priorité.

b) Ces deux raisons expliquent pourquoi  nous avons du reporter certaines de nos activités – dont un tournoi au sein du club - au premier trimestre de 2013.

Perspectives

En fin de compte, nous responsables du club, prendrons toutes les mesures pour que notre club se porte mieux. L’une c’est dès ce vendredi 15 Février 2013 même relancer un recrutement à travers certaines écoles de Camp-Perrin  qui sont peu et même pas du tout représentées au sein du club. Nous comptons aussi diversifier nos activités afin de dynamiser le club.

Alex Sylné
Animateur du club de Camp-Perrin

Le club de BMC dans tous ses états


Des activités ont eu lieu comme à l’ordinaire pendant le mois de décembre. On a pris l’initiative avec le club de Christ-Roi d’organiser une activité de clôture dans les locaux de l’Ecole Marie Eugénie (Espace abritant le club de Christ-Roi). Les jeunes des deux clubs sont présents, discutent, se familiarisent, chantent, mangent, boivent, disent des textes et font du théâtre ensemble. Cette cérémonie a été très appréciée par les jeunes des clubs et ils avaient du mal à partir même après les festivités. 

On a repris les activités le 19 janvier 2013, pour  le nouvel an. En raison d’une activité à laquelle nous avons pris part le samedi 12 janvier 2013 au Parc de Martissant. Une dizaine de jeunes du club ont participé à cette commémoration du séisme ravageur du 12 janvier 2010. Les jeunes du club et d’autres clubs qui ont été conviés à cette cérémonie, ont visité le Mémorial de Martissant et ont lu des textes sélectionnés a l’avance par la coordination.

La séance du 19 janvier a été une rencontre de planification et de discussion autour d’un calendrier devant prévoir des formations  pendant tout le mois de février et un tournoi de débat au sein du club. Cette rencontre s’est faite, in extremis, avec beaucoup de difficultés, dues à l’impossibilité de trouver un espace pour la rencontre. La réunion a du se faire dans les jardins de la FOKAL.

Le samedi 26 janvier s’est tenu la première séance formelle de formation sur l’initiation et la maîtrise du format de débat Karl Popper. On a du avoir une session extraordinaire de trois (3) heures, entre midi et trois (3) heures P.M. Il était question de voir (ou de revoir) les fondements du débat, le déroulement du format et les responsabilités de chaque orateur.


Le samedi 2 février, il fallait voir absolument, les techniques de prise de notes, les différents types de raisonnement, les raisonnements et arguments fallacieux, la posture lors du contre-interrogatoire… Le samedi 9 février, les jeunes sont invités à prendre part à une visite guidée de la Bibliothèque Monique Calixte, afin de les familiariser avec l’espace de la Bibliothèque, de leurs permettre de se repérer sans difficultés et de trouver la documentation nécessaire dans le cadre d’une recherche.

Cette visite a été suivie dans l’après-midi, d’une séance de formation sur la recherche documentaire sur le web. Cette formation est conduite par les responsables du cybercafé de la FOKAL. Notons l’extraordinaire collaboration qui se développe entre le club de débat et les autres programmes de la FOKAL, comme : la Bibliothèque Monique Calixte, le cybercafé et l’espace American Corner.

Il reste à réaliser deux séances de formations le samedi 2 mars, avant la tenue du tournoi, qui se déroulera du 9 au 30 mars 2013. Une formation se portera sur la recherche documentaire à partir d’un centre de documentation, et sera animée par Ulysse Fausler, Directeur de la BMC. Une intervention sur les techniques de prise de parole en public est aussi prévue à cette même date.

N.B : Davantage de détails sur le tournoi de débat vous seront communiqués ultérieurement dans un document de présentation de ce dernier.

Ricardo Nicolas
Animateur du club de débat de BMC

jeudi 14 février 2013

Conférence sur l'évolution des afro-américains à FOKAL

« Des plantations à la maison blanche », une histoire des afro-américains
Conf MDPLLe vendredi 15 février 2013, à partir de 5 hres pm, la salle polyvalente de FOKAL accueillera Madame Michèle Duvivier Pierre-Louis pour une présentation sur l’évolution des afro-américains aux États-Unis d’Amérique, des plantations de coton à la Maison blanche.

Cette conférence se déroule dans le cadre du « Black History Month » organisé par l’Amercian corner-Harold Courlander de la Bibliothèque Monique Calixte. Aux Etats-Unis d’Amérique, le mois de février est dédié à l’Histoire des afro-américains, le «Black History Month». Il s’agit d’un mois d’hommage aux afro-américains, en reconnaissance de toute la richesse qu’ils ont apportée à la culture et à l’histoire du continent, à sa lutte contre l’esclavage et les discriminations de toutes sortes. 

L’American corner présente également une exposition sur la vie de quelques afro-américains et afro-américaines célèbres L’exposition se tient dans les locaux de la Bibliothèque Monique Calixte du 5 au 20 février 2013. A travers une dizaine de planches, le public a l’occasion de découvrir l’œuvre et la vie des hommes et des femmes ayant marqué l’histoire afro-américaine comme Martin Luther King, Booker T. Washington, Harriet Tubman… Plusieurs célébrités américaines ayant eu de remarquables rapports avec Haïti telles que Katherine Dunham ou Frederick Douglas seront aussi présentées.

FOKAL

jeudi 7 février 2013

Croix-des-Bossales, une exposition de Killy

Breve Nouvel Fokal expo KillyDu 18 février au 2 mars 2013, FOKAL présente au public l’exposition « Croix-des-Bossales » de l’artiste plasticien Killy, de son vrai nom Patrick Ganthier, en partenariat avec Les Ateliers Jerôme. Après une première installation de cette exposition dans ces ateliers, Killy investira l’Atrium de FOKAL avec ses œuvres en papier, mais aussi la devanture avec son installation. A partir de matériaux recyclés, poupées de plastique, monotypes et paillettes irisées sur papier, portes usagées…l’artiste tente de restituer l’environnement Croix-des-Bossales avec son foisonnement de population affairée, d’étalages rutilants, tout un univers fortement théâtralisé. Le vernissage de l’exposition se fera le 18 février à 4h30.

Si pour l’Histoire, Croix-des-Bossales représente le principal lieu où accostaient, à Port-au- Prince, les bateaux négriers pour déverser leurs lots de captifs destinés à l’esclavage, pour l’opinion commune, Croix-des-Bossales est ce lieu immonde dont plusieurs dirigeants ont tenté de débarrasser la capitale tout au long du XXe siècle. Paradoxalement, le résultat a été l’extension du caractère Croix-des-Bossales à tout le bas de la ville. C’est à cette zone-plaie de la capitale qui porte tous les qualificatifs dévalorisants, que Killy accorde son attention. « Chak fwa mwen desann nan zonn sa a, mwen santi mwen posede pa yon maji. Le map gade tout moun sa yo kap danse, kriye, lan mitan etalaj, kote yo devlope tout imajinasyon yo pou kapte atansyon kliyan ki li menm pa janm sispan machande* » C’est dans cet espace que Killy a découvert la force du sculpteur bois et métal recyclé, Nasson, celle du sculpteur textiles et objets d’inspiration vodou, Pierre Barra. C’est pour cette raison que Killy identifie étrangement l’espace Croix-des-Bossales à un grand Musée, le musée de l’imaginaire collectif. Cette étude fait suite à l’ensemble Grandir et mourir, du même artiste présenté au MAI (Montréal Arts Interculturels) en 2008 et à l’installation du même nom présentée à la Fondation Agnès b puis à la 54e Biennale de Venise au Pavillon national haïtien en juin 2011.

Autour de cette exposition, Les Ateliers Jerôme et FOKAL proposeront également au public des visites guidées les 20, 21 et 22 février, une table-ronde le 22 février, ainsi que la projection du film « Economie de la survie » d’Arnold Antonin, le 25 février à 5 h.

Le parcours de Killy

Patrick Ganthier, connu sous le nom de Killy, est né le 24 octobre 1966 à Girardeau  dans la banlieue de Pétion Ville, Haïti. D’abord artisan de fanaux de Noël (petites lanternes de papier et de carton de couleur très populaires en Haïti), il commence en solitaire, en 1986,  l’expérience de la sculpture de récupération en puisant ses matériaux dans les décharges de son quartier d’origine.  De 1987 à 1990, il fait l’apprentissage du dessin au Centre d’Art de Port-au-Prince sous la direction du peintre réaliste Franck Louissaint. En 1997, il présente pour la première fois sa sculpture de recyclage au Concours Texaco Haïti  « Artisanat de récupération. » À la même époque, Killy fréquente l’atelier « Kay Tiga »  où sous la conduite du fondateur du mouvement Saint-Soleil, Jean Claude Garoute, il fait l’expérience de la rotation artistique  (simultanéité dans la pratique des arts).

En 2004, Killy émigre à Montréal où il produit, à partir de la mousse synthétique et de vieilles planches récupérées dans les décharges de Rivière-des-Prairies,  une imagerie baroque fortement expressive. Des pièces d’une rare puissance qui tiennent de l’Art brut et du Funk Art.  Membre actif  de l’Atelier circulaire de Montréal, centre de production et de diffusion des arts imprimés, Killy y poursuit une formation en gravure et lithographie jusqu’en octobre 2005, date à laquelle un grave accident de travail lui réduit l’usage de la main droite. Son pouvoir créatif ne s’en retrouve pourtant pas affecté. L’exposition Grandir et Mourir, installations et monotypes, février 2008 est sa première exposition importante à Montréal.

Cette exposition a reçu l’aval de la critique montréalaise. Sa participation en juin 2011 au Pavillon National Haïtien de la 54e Biennale de Venise a été très remarquée par la presse internationale et lui a valu l'illustration du reportage du journal l'Express.

* A chaque fois que je me retrouve à Croix-des-Bossales, je suis possédé par la magie des lieux. Au spectacle de tous ces gens qui crient, s’agitent, dansent, au milieu d’étalages multicolores agencés avec un art et une imagination propres à capter l’attention de clients qui, eux, n’arrêtent pas de marchander.

mercredi 6 février 2013

Les jeunes du club de débat de Jérémie apprennent à recycler les produits usagés


Le samedi du 26 janvier 2013, dans la matinée, le groupe Création Plus (CREP) du Centre Numa-Drouin a organisé pour les jeunes du club de débat de Jérémie (CDJ),  un atelier sur le recyclage des déchets solides (papiers et objets plastiques). 17 jeunes ont pris part à cette formation.

Cet atelier a été réalisé autour de ces quatre objectifs : établir une relation d’échanges entre les membres du club et ceux du groupe CREP ; sensibiliser les jeunes sur les problèmes environnementaux ; préparer la première édition du festival carnavalesque du 2 juillet 2013 (pour le CREP) ; montrer aux membres du club comment recycler bouteilles et papiers usagés qui polluent notre environnement pour les transformer en masques, fleurs, sapins…

Le club s’est également donné pour objectif de protéger et d’apprendre à protéger l’environnement.  Parce que nous avons vu ce qu’ils ont déjà réalisé, nous avons demandé aux responsables de Création Plus de faire cette formation pour nos jeunes du club.

L’atelier a débuté vers 9h45 am avec les mots de bienvenue de Ronald Sanon, coordonnateur du CREF et animateur du centre Numa-Drouin. Puis, il a expliqué aux jeunes les objectifs de CREP qui sont de protéger l’environnement, d’apprendre à protéger l’environnement et de développer la capacité créatrice de ses membres.

Ensuite, il leur a expliqué les principes et le processus de fabrication de masques en « papyemache ». Ce sont des masques décoratifs et des masques qu’on peut porter au visage, des masques de carnaval. Les jeunes ont appris qu’on peut utiliser les vieux papiers pour faire de beaux masques. Ils en ont fait l’expérience du travail manuel, pour la 2ème fois depuis l’existence du club.

Après les explications, cinq des jeunes du CREP ont fait l’expérience sous le regard attentif de nos  débatteurs. Ils ont composé eux-mêmes leur mortier. Sur du carton, ils ont mis une pelletée de mortier à laquelle ils ont donné la forme d’une tête (moule). Après, ils y ont collé les vieux papiers de journaux mouillés et ont mis au soleil le moulage de papier.

Kerlande, l’une de nos jeunes a fait la même expérience guidée par Ronald, le coordonnateur du CREP. Suite à l’expérience guidée de Kerlande, les jeunes ont été répartis en cinq groupes pour faire leur expérience seuls. Environ 60 minutes plus tard, les jeunes ont décollé les papiers qui ont gardé la forme du moule, les a peints et décorés en différentes couleurs. Nos apprentis artisans ont pu fabriquer seuls 6 masques pendant l’atelier.

L’atelier « papyemache » a été suivi de celui sur la fabrication des masques avec des bouteilles en plastique. Malheureusement, faute de temps, cet atelier n’a pu s’achever. Toutefois, l’un des jeunes du CREP a fait la démonstration pour les jeunes de fabriquer un masque et une jupe, avec des bouteilles en plastique usagées. Le CREP leur a promis de renouveler cet exercice très bientôt avec eux, dans un prochain atelier.

Les masques réalisés au cours de cet atelier ont été exposés et vendus au festival de carnaval que le CREP a organisé dans l’après-midi du samedi 2 février 2013, et auquel certains des jeunes du CDJ ont pris part activement.

Waldinde GERMAIN et Joanna B. ANTOINE
Animateurs du club de débat de Jérémie

Une année à la tête du PIJ

  cher.es ami.es, Depuis janvier 2022, je suis appelé par la direction de la FOKAL à assumer la charge de la coordination du Programme Initi...