lundi 26 septembre 2011

FOKAL forme des étudiants du CTPEA aux techniques de débat

Cinquante sept (57) étudiants et étudiantes du club ECHO au Centre des Techniques de Planification et d’Économie Appliquée (C.T.P.E.A.), un établissement universitaire public à Port-au-Prince, ont participé samedi 24 septembre, à une formation sur les techniques de débat Karl Popper, sous la houlette du coordonnateur des Programmes Initiative Jeunes de FOKAL.
Le formateur expliquant la manière de construire un argument
Le club ECHO a été créé en 2007 par des étudiants du C.T.P.E.A., dans un souci de contribuer à renforcer le rôle important que joue l’Université en tant qu’espace de réflexions, de promotion d’idées constructives et progressistes. La mission du club consiste, entre autres, à offrir une formation supplémentaire aux étudiants en économie, en planification et en statistique; à insuffler et à alimenter un certain dynamisme dans leur faculté à travers un espace de débat et de réflexions, ouvert à tous les étudiants, mais strictement dédié à l’économie et aux sciences.

A l’initiative et à la demande du comité du club ECHO, FOKAL a entrepris de fournir deux sessions de formation en techniques et stratégies de débat aux membres du club, qui se préparent à organiser leur premier tournoi de débat, le 8 octobre prochain dans l’enceinte de FOKAL.
Une étudiante intervenant au cours de la session
La première session qui a lieu samedi dernier, de 9ham à 5hpm, à FOKAL, a porté sur différents aspects du format de débat Karl Popper, très utilisé dans les compétitions internationales de débat, tels que la responsabilité des débatteurs dans ce format, la manière de construire, de réfuter et de reconstruire un argument, comment poser efficacement des questions, comment convaincre et communiquer en public…

Le débat Karl Popper est un format international de débat intellectuel régi par des règles exigeantes. Il consiste en une confrontation d’idées, planifiée, documentée et organisée,  autour d’une résolution controversée. Le match, se déroulant en direct entre 2 équipes de 3 débatteurs chacune (l’équipe affirmative contre l’équipe négative), est arbitré par un jury, et dure environ une heure.
Une équipe d'étudiants préparant leur argumentation
Cinq animateurs de clubs du Projet Vague du futur de FOKAL, issus de la zone métropolitaine,  ont été mobilisés pour aider le coordonnateur de ce projet à assurer ce programme de formation. Cette session, qui a mélangé exposé, ateliers de travail, exercices, simulation et jeu de rôle, s’est déroulée dans une ambiance agréable avec  57 étudiants du CTPEA, enthousiastes et très motivés.

Au moment de l’évaluation de la journée, 83 pour cent des participants se sont dits satisfaits de la première session de formation, 66 pour cent affirment que les objectifs de la formation ont été atteints, la moitié se disent prêts à débattre dans le tournoi de leur club. Certains points dans la formation que les étudiants n’ont pas bien assimilé feront l’objet d’une reprise lors de la deuxième session, le 1er octobre prochain, à FOKAL.
2 étudiants en pleine démonstration de Contre-interrogatoire
D’ores et déjà, l’invitation est lancée au public en général pour venir assister au tournoi de débat du club ECHO du CTPEA, le samedi 8 octobre, à partir de 9h am, à FOKAL. La résolution de ce tournoi sera communiquée bientôt dans ce blog.
 
Jean-Gérard Anis
Coordonnateur du projet VDF

mardi 20 septembre 2011

Exposition de photos et projectgion à FOKAL



FOKAL ARTS ET CULTURE

CORRECTION DE LA DATE DU VERNISSAGE 
DE L'EXPOSITION DE CLAUDE ST ROME
  

Exposition

LA FOKAL ET CLAUDE ST ROME

ont le plaisir de vous inviter au vernissage de l'exposition photo
PORT AU PRINCE AVANT LE SÉISME

qui aura lieu à l'atrium de la FOKAL
CE MARDI 20 SEPTEMBRE

Le vernissage sera suivi de la projection du film de Claude St Rome

Haïti, les grands défis
à 5 h pm, à la salle Fokal Unesco


Fokal / 143 avenue Christophe
Port-au-Prince, HT 6112 / Haïti 

Alerte au tsunami: les jeunes de Martissant identifient leur vulnérabilité

Le 17 septembre, une intéressante rencontre a eu lieu, au parc de Martissant, entre des jeunes et résidents de Martissant et Diana Mosquera, responsable du projet « Renforcement des capacités d´alerte précoce et de réponse aux tsunamis en Haïti » coordonné par l´état Haïtien en coopération avec l´UNESCO, et financé par la Direction Générale d´Aide Humanitaire et Protection Civile de la Commission Européenne (DG-ECHO).
Diana Mosquera de l'Unesco et des participants au Parc
L’objectif de cette session d’information était pour elle de compiler des informations les connaissances sur les tsunamis et la perception du risque entre les jeunes, habitant dans une communauté exposée à ce risque en Haïti dans le cadre de son mémoire de mastère. De même, en suivant le concept de « recherche-action », la session visait à fournir aux participants des connaissances nouvelles et à profiter de leur connaissance du contexte pour identifier des mécanismes de sensibilisation et préparation.

Cette rencontre d’information (qui a duré près de 5 heures), a été une initiative personnelle de Diana Mosquera de l’Unesco, du coordonnateur du projet Vague du futur de FOKAL et des 2 animateurs du club VDF de Martissant, membre du réseau national des clubs de débat de FOKAL.

Plus de 50 jeunes (sur 40 attendus) ont participé à cette rencontre, avec un nombre égal de filles et de garçons, constitués des membres du club VDF de Martissant, de 4 animateurs du projet Parc de Martissant de FOKAL, et des membres d’associations de la communauté de Martissant (RESAM, ART,…), des jeunes riverains de la zone, curieux et soucieux de mieux connaitre les risques de tsunami sur Haïti.

La séance a démarré par la soumission d’un questionnaire d’enquête à remplir. Les participants ont répondu à une vingtaine de questions qui avaient pour but d’analyser les désastres d´un point de vue critique, d’identifier le niveau de préparation de la communauté face aux désastres, le risque au tsunami et les mesures de protection à prendre. Ensuite, les participants, répartis en 4 groupes, avaient à répondre à une trentaine des questions, lors d’ateliers de discussion.
Un atelier de discussion
Les questions étaient réparties en 4 catégories : la représentation sociale de la notion de « catastrophe » au sein de la communauté ; les connaissances de base sur les tsunamis et les systèmes d´alerte ; la perception de la communauté par rapport à sa « vulnérabilité » et ses capacités de réponse aux effets d´un tsunami ; les facteurs pouvant déterminer la préparation individuelle et familiale concernant les tsunamis ; les connaissances et les attentes de la communauté par rapport aux rôles des autorités dans la réduction des risques aux tsunamis.

Les réactions, les échanges entre les participants sur le sujet ont livré des enseignements intéressants et surprenants. Les jeunes ont eu des difficultés à définir concrètement un tsunami (des vagues géantes et dévastatrices se formant à l’issue d’un séisme sous-marin), même s’ils appréhendent son caractère dangereux. Si pour certains, le tsunami est « une grande agitation de la mer », pour d’autres, c’est « une montée de la mer », ou mieux, « un raz-de-marée qui envahit les plages ».
Les participants remplissant le formulaire d'enquête
 La différence que les jeunes font entre « risque » [probabilité pour qu’un désastre ait lieu] et « vulnérabilité » [faiblesse ou incapacité de résister et de se remettre des conséquences d’un désastre]face aux catastrophes a donné ce résultat original : Le « risque » serait, selon eux, le fait de s’exposer consciemment et volontairement à un danger (à ce moment, l’individu prend le risque de…), tandis que la « vulnérabilité » serait l’inverse : le fait d’être exposé au danger sans en être conscient des conséquences potentiellement dangereuses pour sa vie.

Aussi, ils ne sont pas du tout au courant qu’il existe des systèmes d’alerte aux tsunamis régionaux et mondiaux. Plus étonnant, aucun participant n’a cité la Direction de la Protection Civile comme organisme pouvant participer aux efforts de la réduction de la vulnérabilité face au tsunami. Mais ils ont cité volontiers des organisations qui œuvrent déjà dans la communauté comme FOKAL, Concern, RESAM…

Les jeunes étaient sidérés d’apprendre cette nouvelle menace qui pèse sur Martissant et Haïti (toutefois, quelques jeunes du club avaient lu sur le blog du projet VDF qu’il y a eu un tsunami au Cap-Haitien, en 1842). Ils se sentent très vulnérables face au risque d’un tsunami, et sont résignés devant cette éventualité, car ils ne croient pas du tout pouvoir en réchapper, avec ou sans prévention, avec ou sans système d’alerte.
Diana en en pleine explication
 Enfin, au cours de la restitution des ateliers, Diana Mosquera a entrepris d’améliorer les réponses imparfaites des jeunes sur les définitions traitées, de leur fournir des notions de base sur le risque de tsunami, sur le paradoxe des attitudes des personnes d’une communauté dans une campagne de sensibilisation, de leur expliquer la nature, les objectifs et les caractéristiques du projet de système d’alerte au tsunami pour Haïti dont elle est responsable pour l’Unesco.

A la fin de la journée, au moment de l’évaluation de la session,  les participants reconnaissent avoir appris beaucoup sur les tsunamis. Ils se disent désormais conscients du risque et de la vulnérabilité du quartier et de leur famille face à cette menace naturelle. Certains d’entre eux ont dit être intéressés à collaborer avec Diana dans le cadre d’une campagne de sensibilisation dans la communauté de Martissant.

Jean-Gérard Anis 
Coordonnateur du projet VDF

mercredi 14 septembre 2011

Camp d'été 2011: l'aventure a été belle à Hinche

CAMP D’ÉTÉ 2011

Le voyage
Trois autobus de la compagnie de transport public, Service Plus, d’une capacité de 35 places chacun, ont été affrétés pour le transport A/R des 79 participants attendus au camp, depuis P-au-P à notre destination. Les délégations venant de Jacmel, des Cayes, de Camp-Perrin, de Jérémie, de Darbonne, de Fond Parisien, ont dû assurer leur transport A/R jusqu’à Port-au-Prince pour rejoindre les autres délégations, le jour de notre départ, à FOKAL. Les délégations des Cayes, de Camp-Perrin, de Jérémie sont arrivées la veille à la capitale.
En route pour Hinche!
Nous avons récupéré en chemin, à Mirebalais, la délégation de Gros Morne, qui a effectué, à l’aller comme au retour, une partie du trajet avec les autres délégations. La délégation capoise s’est rendue par leurs propres moyens par une autre route, menant directement du Cap à Hinche.

Le voyage, dans les 2 sens, s’est déroulé sans aucun incident. Tous les participants ont regagné sans problème leur domicile à la fin du camp.

Le séjour
Ce camp d’été 2011 à Hinche a été très éprouvant par le nombre de difficultés et de problèmes logistiques à résoudre sur le site d’hébergement, le Centre Emmaus, dans la localité de Papaye, à 6 kms de la ville de Hinche. Néanmoins, la joie d’être ensemble, de débattre, de découvrir une autre région méconnue du pays, a relégué au second plan ces imprévus désagréables.
Cheeeeeeeese!
 Les activités
Six activités étaient au menu de la programmation du camp, dont 3 principales (le tournoi national de débat, les formations, et l’excursion) et 3 secondaires (les animations, les rencontres avec les animateurs des clubs, et la fête de clôture). 

Le tournoi de débat : Camp-Perrin, équipe championne de l’édition 2011
Le tournoi  a été l’activité centrale du camp. Il a opposé 16 équipes issues des 14 clubs du réseau, et réparties en 4 groupes. Pour équilibrer les groupes, les clubs de Camp-Perrin et de Christ-Roi ont été autorisés à faire participer 2 équipes.
Séance de Crossfire au 1er tour du tournoi national

11 animateurs-juges ont été mobilisés pour arbitrer les matches du tournoi, tout en évitant qu’un juge ait à arbitrer une équipe de son club. Trois commissaires du tournoi, sélectionnés par le coordonnateur parmi les animateurs-trices, officiaient à la distribution des documents d’évaluation et de travail au jury et aux débatteurs, au recueil des bulletins de vote des juges, au calcul des points des débatteurs, et à la proclamation des résultats.

La compétition s’est déroulée en 3 tours, et a duré 2 jours :
a.       Un tour éliminatoire avec 3 rounds de match, au cours desquels chaque équipe débat contre une autre équipe de son groupe. Dans les 3 rounds de ce tour, chaque équipe joue au minimum 3 matches, avec 1 seul arbitre par match. 24 matches au total ont été joués à ce stade de la compétition. A chaque round, 4 matches se jouent en même temps, en 4 points différents dans la propriété du Centre Emmaüs.
Séance de Crossfire à une demi-finale du tournoi national
Les 4 équipes victorieuses  des 3 rounds dans son groupe se sont affrontées en demi-finale.

b.   Les 2 demi-finales, jouées en même temps dans 2 espaces distincts du site le dernier jour du camp, ont opposé l’équipe gagnante du groupe 1 contre celle du groupe 3, l’équipe gagnante du groupe 2 contre celle du groupe 4. A ce stade, il y a eu 3 juges pour arbitrer chaque match des 2 demi-finales.  Au score, l’équipe de Camp-Perrin 1 a gagné contre Santo par 3-0, l’équipe de BMC a battu Cote-Plage par 2-1.

c.     La finale, jouée de la soirée de clôture du camp, a opposé les 2 équipes gagnantes dans les 2 demi-finales, BMC contre Camp-Perrin 1. 5 juges ont arbitré la finale. Au score, Camp-Perrin (CON) a battu BMC (PRO) par 3-2.

Trois résolutions étaient soumises à débat. La première, « L’école universelle gratuite est possible en Haïti », a été débattue lors des 2 premiers rounds du tour éliminatoire; la deuxième, « Les prélèvements obligatoires par l’État haïtien sur les transferts d’argent est arbitraire » a été débattue pour la demi-finale et la finale.

La troisième résolution a été un sujet-surprise qui a été communiqué peu avant le match du round 3 du tour éliminatoire : « L’évacuation forcée des réfugiés du séisme dans les camps par les autorités est injustifiée ». Les équipes avaient 1 heure et 30 minutes pour  préparer leur argumentation et leur cas qu’on leur a attribué à l’avance. Cette nouveauté, introduite cette année dans le tournoi national, est inspirée directement de l’expérience de l’IDEA Youth Forum 2011 en Turquie.

L'équipe championne du tournoi de débat
L’équipe de Camp-Perrin 1, après un parcours sans faute (ils ont gagné leurs 5 matches joués), et à l’issue d’un match d’’un niveau très relevé, a gagné la finale contre une très forte équipe de BMC composée de 2 débatteurs plus expérimentés. Pour la première fois depuis sa création en 2005, une équipe de Camp-Perrin a gagné tous ses matches dans un tournoi, et le titre de Champion national de débat.

La meilleure débatteuse
La combattive et très déterminée Berthonise EXARÉ, débatteuse de l’équipe finaliste de Camp-Perrin, a été élue Meilleure débatteuse du tournoi, au nombre de points obtenus par les juges pour sa performance individuelle sur l’ensemble du tournoi. C’était La révélation de ce tournoi national de débat, vu qu’elle est novice dans le club de Camp-Perrin et sans expérience du débat (elle faisait ses premiers dans le débat).

De nombreuses primes ont été remises aux débatteurs des 2 équipes finalistes, constituées essentiellement d’ouvrages, certains donnés généreusement par le programme Bibliothèque de FOKAL, et d’autres achetés par le coordonnateur). Une prime spéciale a été attribuée à la meilleure débatteuse du tournoi.

L’édition 2011 du tournoi national d’été de débat, de l’avis général, est un succès. Ce satisfecit est déterminé par les éléments suivants : des équipes visiblement mieux préparées, l’attitude positive des débatteurs, une meilleure connaissance de leurs responsabilités dans le débat, une plus grande motivation à débattre. Néanmoins, il est à noter quelques faiblesses persistantes comme une gestion mal contrôlée du temps de préparation, l’exercice approximatif du Crossfire.
Remise de primes aux 4 équipes finalistes
L’introduction de la résolution-surprise a été plébiscitée par les débatteurs qui y voient une occasion pour rétablir l’équilibre entre les équipes, c’est-à dire pour limiter les disparités concernant la disponibilité documentaire.

Les formations
Deux sessions de formation ont été réalisées, les 2 premiers jours du camp, l’une par 2 intervenants extérieurs, l’autre par 5 animateurs-formateurs. Et une rencontre avec les juges sélectionnés pour le tournoi.
Séance de formation sur "Réussir un discours improvisé"

La session 1 a été effectuée en 2 parties : la première a porté sur les techniques d’improvisation en communication publique, fort utiles dans les phases de réfutation, les discours de conclusion dans le débat; et l’autre sur les techniques et les effets de la communication non verbale, pour prendre la parole en toute confiance en public, et pour mieux convaincre. Ces 2 parties, d’une durée de 2h30mn chacune, ont été menées par 2 intervenants, Socrate Sainsmyr et Darlens Hyppolyte, tous deux formateurs expérimentés et responsables de clubs Toastmasters dans la région métropolitaine de Port-au-Prince.

Sainsmyr et Hyppolyte, ludiques et pragmatiques dans leur présentation, ont utilisé tour à tour, exposés sur PowerPoint, démonstrations, exercices pratiques avec les jeunes Ces formations, très animées et fort intéressantes, ont eu un grand succès chez les participants. Les jeunes comme les animateurs suggèrent de renouveler cette formation dans les clubs, ou lors des camps d’été pour rendre la prestation des jeunes plus performante lors des débats.
L'animateur du Cap-Haïtien formant les débatteurs au Crossfire
 
b.   La session 2 constituait un renforcement et un rappel des notions du format Public Forum pour lesquels les débatteurs en général présentent des faiblesses. Cinq animateurs-trices, choisis pour leur longue carrière et expérience dans le programme de débat, se sont succédés, à raison de 15 minutes par intervention, pour préciser pour les participants les points essentiels du débat, tels que la construction d’un argument structuré, la responsabilité des orateurs dans le format Public forum, la prise de note sur l’ordinogramme, la réfutation, et le Crossfire.

c.     Enfin, une rencontre à huis clos (qu’on ne peut considérer réellement comme une formation), avec les juges sélectionnés pour le tournoi, a été réalisée par le coordonnateur pour rappeler et fixer pour ces derniers les principes, les règlements et les critères pour bien juger un match de débat, inspirés des récentes recommandations tirées du Youth Forum 2011 à Istanbul. 


Les excursions
Une journée entière était consacrée à l’excursion des sites touristiques de Hinche et des ses environs. Transportés dans les 3 bus Service Plus, les participants portaient tous casquette et T-shirt (blanc pour les jeunes, jaune pour les animateurs-trices), estampillé Vague du futur avec les logos de FOKAL et Droits et Démocratie.
Devant la chute d'eau du Bassin Zim

Ils ont connu une journée éreintante, épuisés par la longue marche sur les contours escarpés des chutes de Bassin Zim, mais tellement  riche en émotions (visite libre dans les rues de Hinche, jeu de basket et de volley sur la principale place publique de la ville, séances de photos collectives en souvenirs) et découvertes (l’impressionnante chute d’eau et l’immense grotte sur les hauteurs de Bassin Zim, les lacs collinaires de Pandiassou sont de pure merveille).
Au retour à Port-au-Prince, nous avons fait une halte de 40 minutes environ pour visiter l’impressionnant barrage hydro-électrique de Péligre à Cange, une commune du Plateau Central. 

Les animations
Elles se décomposaient en 2 parties : la restitution du Youth Forum 2011 en Turquie et le bilan des clubs de Décembre 2010 à Juillet 2011. 

En premier lieu, Berline et Abdonel, les 2 jeunes qui composaient avec Giorgio (absent au camp) la Quisqueya Team, qui a représenté Haïti au Youth Forum 2011 à Istanbul, ont partagé pendant une heure avec leurs camarades, leur expérience de débat dans la compétition internationale, ce qu’ils ont surtout appris dans les formations qu’ils ont suivie, leurs limites et leurs atouts en tant que débatteurs au YF selon les commentaires des juges qui ont arbitré leurs matches, les enseignements qu’ils ont tirés de l’événement.  Ils ont ensuite encouragé leurs camarades à redoubler d’effort pour s’améliorer constamment et à débattre le plus souvent possible pour acquérir l’expérience et l’efficacité d’un grand débatteur de classe internationale.
Présentation de sacs écolo fabriqués par le club de Camp-Perrin

Mozeau Wedly et Christmoise Léon, 2 jeunes très dynamiques du club  de BMC, sont venus ensuite promouvoir auprès des jeunes présents le réseau de communication par sms JVDF. Ils les ont invités à rejoindre ce réseau à travers lequel ils peuvent se faire de nouveaux amis, débattre et apprendre.

Au dernier jour, tour à tour, un jeune dans chaque club est invité à faire, en 15 minutes chrono, le bilan annuel de son club. Le jeune donne l’effectif à jour de son club, les principales initiatives prises par son club (sorties en commun, formation au débat, activité civique dans sa communauté,…) des difficultés rencontrées (horaire, lieu de réunion, absentéisme remarqué de membres, régularité des réunions,…), présente une activité inédite ou originale réalisée dans le club et reproductible par un autre club, avec au besoin démonstration à l’appui (recyclage des déchets papiers en objets artisanaux originaux). A la fin de l’intervention du jeune, l’animateur du club est sollicité par le coordonnateur pour apporter plus de précisions sur certains aspects non satisfaits au cours de la présentation.

Toutes ces informations sont recueillies par le coordonnateur sur support papier et feront l’objet d’un compte-rendu à part, accompagné de ses conclusions et ses recommandations ciblées ou communes à tous les clubs. 

Les rencontres avec les animateurs-trices
Trois rencontres ont été entreprises par le coordonnateur avec les animateurs pour satisfaire chacune un objectif distinct :
-          La première réunion, effectuée au soir de notre arrivée, visait à faire le point sur les activités qui seront entreprises dans le camp, à fixer les rôles et responsabilités de chacun, à prévenir les incidents et les problèmes récurrents qui risquent de surgir, et enfin à susciter la collaboration de tous pour la réussite du camp.

-          La deuxième non prévue, à l’initiative d’un groupe d’animateurs, avait pour but de trouver des solutions aux problèmes rencontrés sur le site, d’exposer des jeunes.
Une réunion des animateurs au camp d'été à Hinche

-          La troisième rencontre visait à dégager avec tous les animateurs-trices un ensemble les perspectives pour la période 2011-2012 à venir et  à entrevoir des initiatives à entreprendre dans les clubs.

Plusieurs activités originales et inédites ont été proposées par les uns aux autres au point que le coordonnateur dispose d’un intéressant fonds de programmation. Cette rencontre fera l’objet d’un compte-rendu à part qui sera soumis, sous la forme d’un plan-programme, à la direction de FOKAL.

La fête de clôture
Cette fête a été divisée en 2 temps forts : le match de la finale et le bal de clôture. Les jeunes comme les animateurs, parés de leurs meilleurs atours, se sont amusés jusqu’à 1h du matin, au son de la musique. Un DJ de Hinche dont on avait loué les services a assuré l’animation musicale.

Malheureusement, à la demande des jeunes, la partie spectacle a été annulée, car le long retard causé par le diner paré trop tard. Les jeunes avaient grande envie de se défouler dans la danse. O ne voulait pas les faire attendre davantage.


Remerciements à tous les participant(e)s de ce camp d'été 2011 à Hinche. Rendez-vous est donc pris pour un camp de réflexion, en février 2012!


Jean-Gérard Anis
Coordonnateur du projet VDF

Une année à la tête du PIJ

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