[Un compromis entre le format Karl Popper et le format parlementaire
britannique]
David Moskovici d'ARGO (Roumanie) expliquant le format
de débat WSDC
Étape
1
Un aperçu
Le Format WSDC a
été spécialement créé pour les compétitions mondiales de débat scolaire, en
cours depuis 26 années. Les premiers tournois mondiaux de débat scolaire sont arrivés
en Australie avec seulement quelques pays en compétition. Cette année, la
compétition mondiale de débat scolaire a lieu en Thaïlande et a été suivi par
45 pays du monde entier. Le format est principalement débattu au niveau du
lycée et les dernières années de collège. A travers les années, le format pour
les compétitions mondiales de débat scolaire a gagné en popularité et de plus
en plus de pays l’ont adopté. Il est devenu l'un des formats de débat le plus utilisé
dans les écoles secondaires dans des pays comme l'Allemagne, les Pays-Bas, la
Pologne, la Slovénie, la Croatie, la Roumanie, la Grèce, la Turquie, Israël, la
Corée du Sud, Qatar, les Emirats Arabes Unis, le Pakistan, Singapour, l’Afrique
du Sud, la Chine, l'Argentine, le Pérou et beaucoup d'autres.
Au niveau national,
les langues de débat sont l’anglais et/ou les langues nationales. Au niveau
international, la langue la plus commune est l'anglais, cependant, il y a des
tournois internationaux organisés également en espagnol, arabe, russe, français
...
Chaque débat oppose
deux équipes. Une équipe propose, est appelée proposition, affirmatif ou le gouvernement. L'autre
équipe, soi-disant l’opposition, est
contre la motion (ou le sujet). Chaque
équipe dispose de trois (3) débatteurs, qui parlent chacun une seule fois. Ces discours constructifs durent
pendant 8 minutes et alternent
proposition et opposition. Après que chaque orateur ait parlé une fois, chaque équipe a droit à 4 minutes de discours
de réplique (ou de conclusion).
Le discours de
réplique est d'abord présenté par l'équipe de l'opposition, ensuite vient le discours de réplique de la proposition. Les discours
de réplique peuvent être donnés par le premier ou le deuxième orateur de
l'équipe. Le discours de réplique est la moitié de la longueur des discours
principaux ou constructifs. Pendant les principaux discours, l'équipe
adverse peut demander des points d'information. Les points d'information ne
peuvent pas être demandés dans la première et la dernière minute des discours
principaux. En outre, aucun point d’information ne peut être demandé pendant
les discours de réplique.
La longueur des
discours présentés est celle pratiquée dans les compétitions de débat scolaire du
monde. Les communautés de débat
pourraient décider de raccourcir les discours constructifs, selon les besoins
de leurs débatteurs. Par exemple, pour de très jeunes débatteurs novices ou
non expérimentés, parler huit minutes d’affilée peut paraître beaucoup. Par
exemple: en Slovénie nous avons raccourci les discours constructifs à 7
minutes.
Les motions que les
équipes débattent sont des questions générales plutôt que des programmes ou des
propositions spécifiques. Le débat est
entre les équipes, et non entre des individus. Chaque membre de l'équipe a
une partie spécifique du cas de son équipe à présenter, et doit aussi attaquer celui
de l’adversaire et se défendre de l'attaque de l'équipe adverse. A mesure que
le débat progresse, de plus en plus de temps doit être consacré pour traiter
des questions déjà soulevées dans le débat, et de moins en moins pour un
nouvel argument et ou pour des questions.
Chaque équipe doit convaincre le public que ses arguments
sont supérieurs. Pour cela, elle doit présenter des
arguments logiques percutants, elle doit les présenter dans un style oratoire
intéressant et convaincant, et elle doit structurer et hiérarchiser ses
arguments. On doit mettre l’accent sur ces trois aspects du débat.
Les rôles des orateurs
Le premier
orateur due la Proposition définit la motion
(ou le sujet), décrit le cas de la proposition, annonce la division du cas, et
sa part du cas présent.
Le premier orateur de l’Opposition traite la définition si elle est un problème, explique les différences
importantes entre les deux cas de l'équipe, réfute les principaux arguments du
cas de la proposition présentée dans le premier discours et décrit le cas de l'opposition,
annonce la division de cas, et lui présente sa part du cas.
Le deuxième orateur de la Proposition défend la définition de son équipe (si nécessaire) en cas d’attaque de
l'opposition, réfute le cas de l'opposition, et procède pour sa part au cas de
la proposition. Environ 2 à 3 minutes du discours du locuteur vont tourner autour
de l’attaque de l'opposition et de la présentation du nouvel argument de son
équipe.
Le deuxième orateur de l’opposition fait de même que le deuxième orateur de la proposition. Il passera de
l’attaque de la proposition à la présentation du nouvel argument de son équipe,
autour de 3 à 4 minutes dans son discours.
Le troisième orateur de la proposition va passer une grande partie de son temps à attaquer l'opposition et à
reconstruire les arguments les plus importants de son cas. Les orateurs ne
doivent pas faire une réfutation ligne par ligne, mais ils devraient se
concentrer sur les arguments les plus importants et les principes sous-jacents. Le troisième orateur de la
proposition peut avoir une petite partie du cas de son équipe à présenter. Cependant,
ce nouvel argument doit être annoncé dans le premier discours. Ceci est une
possibilité, mais la majorité des équipes ne font pas cela.
Le troisième orateur de l’opposition va passer la plupart de son temps à attaquer la proposition et à
reconstruire les arguments de l’opposition. Ils ne devraient pas avoir de
nouveaux arguments présentés dans ce discours. Notez que la réplique de
l'opposition suit tout droit ce discours, il est donc préférable pour la
troisième opposition de traiter par le détail le cas de la proposition et
laisser un aperçu large du discours de réplique.
Les discours de réplique (ou
de conclusion) ne vont pas plonger dans les moindres
détails, mais auront une approche globale des enjeux du débat. Ils devraient
également résumer leur propre cas soit dans le cadre de l'analyse des questions
ou vers la fin du discours dans une section distincte. Pour des raisons
évidentes, les discours de réplique ne peuvent pas introduire de nouveaux
arguments. Non seulement cela est injuste, mais c’est une incompréhension
totale du rôle des discours de réplique. Le discours de réponse est une
synthèse de l'ensemble du débat, pas une occasion pour présenter de nouvelles
idées.
Le débat commence
par un orateur dont les arguments sont tout à fait nouveaux. A mesure que le
débat progresse, de plus en plus de temps est consacré à traiter ce qui a été
dit par les orateurs précédents, et de moins en moins à ce qui est nouvellement
dit. À la fin du débat, il n'y a pas de nouvel argument, et les orateurs
ne traitent que de ce qui a précédé.
Si vous aviez à
représenter cela graphiquement, il y aurait une ligne passant de 100% de nouvelles
question au premier orateur du gouvernement à près de O% au troisième orateur
de l’opposition et les réponses, et une ligne correspondante passant de 0%
réfutation, au premier gouvernement à presque 100% de réfutation, au troisième de
l'opposition et les réponses.
Points d'information
Un point d'information est demandé pendant qu’un membre de l'équipe adverse prononce son discours. L’orateur
peut soit accepter le point soit le refuser. S’il est accepté, l'adversaire
peut faire un point court ou poser une brève question sur un certain point dans
le débat (de préférence venant de l'orateur). Il est, si vous voulez, une
interjection formelle.
Les questions d'information
amènent un changement majeur dans le rôle des orateurs dans un débat. Dans ce
style, chaque orateur doit prendre part au débat du début à la fin, pas
seulement au cours de leur propre discours. Un premier intervenant pour la
proposition continue de jouer un rôle actif dans le débat même lorsque le
troisième orateur de l'opposition parle. De même, le troisième intervenant de
l'opposition doit jouer un rôle actif dans le débat lorsque le premier orateur pour
la proposition parle.
Les orateurs jouent
ce rôle en offrant des points d'information. Même si les questions ne sont pas
acceptées, ils doivent encore démontrer qu'ils sont impliqués dans le débat en
le demandant au moins. Un orateur qui ne prend part au débat autre qu’en
faisant son discours devrait perdre des points pour le contenu et la stratégie
- le contenu pour ne pas profiter des opportunités, la stratégie pour ne
pas comprendre le rôle d'un orateur dans ce style.
De même, les
intervenants doivent veiller à ce qu'ils acceptent au moins quelques questions
d'information au cours de leur discours. Dans un discours de 8 minutes, on peut
s'attendre à en prendre au moins 2, (en fonction, bien sûr, de combien sont demandés).
Un orateur qui ne parvient pas à accepter des questions d'information doit
perdre des points pour le contenu (refuser à l'adversaire de poser des questions
d’information réduit ainsi la quantité d'affrontement direct entre les deux
équipes), et en particulier pour la stratégie (pour ne pas comprendre le
rôle des orateurs dans ce style). Bien sûr, un orateur qui en prend trop risque
certainement de perdre le contrôle de son discours et de perdre ainsi des
points pour le style et probablement aussi pour la stratégie (structure de discours
pauvre) ainsi que pour le contenu.
L'éthique des points d'information
Un point d'information est proposée debout en disant :
« Point d'information ». La personne qui fait un discours n’est
pas obligée d'accepter chaque point. Elle peut demander à la personne qui
se lève de s’asseoir pour finir sa phrase, puis accepter de prendre la
question, ou accepter la question sur le champ.
Plus d'un membre de
l'équipe adverse peut se lever simultanément. La personne qui fait un discours peut
refuser tout ou en partie, et peut choisir lequel prendre. Aux autres, il leur
dit de s’asseoir. Les orateurs opposants doivent parfois marcher sur une ligne ténue
entre la demande légitime de points d'information d'une part, et le casernement
d'autre part.
Le fait que les points
d’information doivent être demandés rend le style plus agressif et plus enclin
à des interruptions. Cependant, la demande continue d’une équipe revient en
réalité à une interruption excessive et un casernement. Les membres de l'équipe
impliqués devraient encourir des sanctions pour cela.
Il est impossible
de mettre un chiffre sur le nombre de points d'information qu'une équipe peut demander
avant que son comportement ne constitue un casernement. Les juges doivent
déterminer quand la demande de points d'information, loin d'ajouter au débat,
commence à empiéter sur le droit et/ou la capacité de la personne qui fait un
discours à s’adresser à l'auditoire. Cette détermination exige de la
sensibilité au contexte du débat particulier: deux équipes bien adaptées et
hautement qualifiées peuvent offrir les uns aux autres de nombreux points
d'informations sans perturber le débat ou ébranler la personne qui fait un
discours, mais les points demandés à ce même taux élevé à un orateur qui est
moins confiant peuvent constituer un casernement.
En général, les orateurs
ne devraient pas accorder des points d'information seulement quelques secondes
après qu’une requête précédente ait été refusée, ou alors l’orateur est
clairement dans les premiers stades de la réponse à un point d'information qu’elle
vient juste d’accepter : de fréquentes violations de ces principes pourraient
raisonnablement être pénalisées.
Le point
d'information peut être sous la forme d'une question à la personne qui fait un
discours, ou bien une remarque adressée à la personne qui préside le débat. Certaines équipes ont tendance à utiliser le dernier format, tandis
que la plupart des équipes ont tendance à poser une question. Qu'il soit bien
clair que quelque soit le format, il est parfaitement acceptable.
Le point
d'information doit être bref. Dix à quinze secondes constituent la norme, et au-delà, l’orateur peut demander à l'interrupteur de s’asseoir. De
plus, lorsque la personne qui fait le discours comprend le point, elle peut
dire à l'interrupteur de s'asseoir – dans tous les cas, l’orateur n'a pas à
laisser le requérant obtenir le droit de prolonger au-delà. Toujours se
rappeler que l’orateur a le contrôle complet des points d'information - quand
les accepter, et s’il les accepte, combien de temps ils devraient durer.
Un lien vidéo vers un match de débat dans ce format: https://www.youtube.com/watch?v=sIRsdxSKE-o&feature=share
Un lien vidéo vers un match de débat dans ce format: https://www.youtube.com/watch?v=sIRsdxSKE-o&feature=share
Les Juges
Les débats sont
jugés par un ou plusieurs juges. Chaque juge rend la décision par elle ou
lui-même. Après que le débat soit terminé, les juges donnent une critique orale
révélant la décision, en expliquant pourquoi une équipe gagne et l'autre perd. Les
juges prennent la décision sur la base de trois éléments: le contenu, le style
et la stratégie.
Contenus /
Arguments
Le contenu recouvre
les arguments qui sont utilisés, indépendamment de la façon de parler. C’est
comme si vous voyez les arguments écrits plutôt que parlés. Le juge doit
évaluer le poids des arguments sans être influencé par l’éloquence de l'orateur
qui les présente.
Le contenu
comprendra également une évaluation du poids de la réfutation ou de l’affrontement.
Cette évaluation doit être faite du point de vue de la moyenne d’une personne
raisonnable. Le travail du juge est d'évaluer la force d'un argument
indépendamment du fait que l'autre équipe est en mesure de le faire tomber. Si
une équipe introduit un argument faible, il n’aura pas un score élevé dans le
contenu même si l'autre équipe ne le réfute pas.
Tout d'abord, si
un argument d’une grande équipe est manifestement faible, une équipe adverse
qui ne réfute pas peut bien avoir commis un plus grand péché que l'équipe qui
l'a introduit. En effet, l'équipe a laissé son adversaire s’en sortir avec
un argument faible. Ceci n’est pas une règle automatique, mais elle est vraie
dans de nombreux cas. Bien sûr, il doit être un argument majeur, pas un petit
exemple que l'équipe adverse choisit correctement d’ignorer afin d’attaquer des
points plus significatifs.
Deuxièmement, les
arbitres doivent veiller à ne pas être influencés par leurs propres croyances
et leurs préjugés, ni par leurs propres connaissances spécialisées.
Le Style
Le style couvre la
façon dont les intervenants parlent. Comme on l'a déjà noté, ceci peut être
fait de plusieurs façons, dans des accents différents et avec l'utilisation de
la terminologie qui ne vous est pas familière. Cependant, il n'y a pas un seul,
un meilleur style de langage. Il y a différents bons styles de langage!
La Stratégie
La stratégie recouvre
deux concepts principaux: la structure et le temps de parole, et si l'orateur a
compris les enjeux des questions de débat. Ces questions sont suffisamment
importantes pour justifier de les prendre séparément.
Structure et Temps de parole
Un bon discours a
un début, un milieu et une fin. Sur le chemin, il y a des balises pour nous
aider à voir où l’orateur va. La séquence d'arguments est logique et découle
naturellement d’un point à un autre. Cela est aussi vrai d'un premier orateur
décrivant le cas du gouvernement comme il est du troisième orateur réfutant le
cas du gouvernement. Une bonne structure de discours est donc une composante de
la stratégie.
Le temps de parole
est également important, mais il ne doit pas être poussé à l'extrême. Il y a
deux aspects à la synchronisation: parler dans le délai imparti, et consacrer une
quantité appropriée de temps pour les questions dans le discours.
Quant au premier
aspect, un orateur qui dépasse son temps de parole (par exemple, 9
minutes dans un discours de 8 minutes) doit obtenir une pénalité. De
même, un orateur qui parle moins (par exemple, 7 minutes dans un
discours de 8 minutes), dans la plupart des cas, recevrait une peine
similaire. Gardez à l'esprit, cependant, que le temps est seulement un
élément de la stratégie. Un orateur dont le seul péché est de dépasser son
temps de parole pourrait toujours obtenir une note de stratégie raisonnable si
tous les autres aspects de la stratégie étaient tout à fait remarquables. Ce ne
serait pas une note brillante - il y aurait encore une pénalité - mais ce ne
serait pas automatiquement une note très faible non plus. Tout dépend combien
était le reste des éléments de la stratégie.
Quant au second
aspect, un orateur devrait donner la priorité à des questions importantes
et laisser celles sans importance pour plus tard. Par exemple, c’est généralement
une bonne idée pour un orateur qui réfute (c-à-d quelqu'un d'autre que le
premier orateur pour la proposition) de commencer par attaquer l'adversaire avant
de passer à son propre cas. En effet, c’est plus logique de se débarrasser
de l'argument adverse avant d'essayer de mettre quelque chose à la place.
Un orateur devrait
également donner plus de temps aux questions importantes. S’il y a un point
essentiel qui supporte tout le cas de cette équipe, il doit consacrer une bonne
quantité de temps pour qu'il puisse être dûment établi. Mais s’il ya un point
qui est assez trivial, il ne mérite pas plus qu'une petite quantité de temps.
Donc, le juge doit
peser non seulement la force des arguments dans la catégorie du contenu, mais
aussi le temps et la priorité appropriée qui leur ont été accordés dans la
catégorie de la stratégie.
Comprendre les
enjeux
Étroitement lié à
ce dernier point, les débatteurs doivent comprendre quelles étaient les
questions importantes dans le débat. C’est une perte de temps pour un orateur
qui réfute de traiter des points insignifiants si des arguments cruciaux sont laissés
sans réponse. Un tel orateur ne comprendrait pas les enjeux importants du
débat, et ne devrait pas être bien en stratégie. En revanche, un orateur qui
comprendrait les questions importantes et les aurait traitées soigneusement
devrait être bien noté en stratégie.
C’est très
important que les juges comprennent la différence entre la stratégie et le
contenu. Imaginez un débat où un orateur répond aux questions cruciales par une
faible réfutation. Cet orateur devrait obtenir de mauvaises notes pour le
contenu, parce que la réfutation était faible. Mais l'orateur doit obtenir des
notes raisonnables pour la stratégie, parce que les bons arguments ont été pris
en compte.
Le Discours de Réplique
L'approche
thématique à un argument exposé ci-dessus devient critique dans les discours de
réplique. Ils ont été décrits comme «une décision de notre côté » et vraiment
comme quantité d’un aperçu des principaux enjeux du débat.
L’orateur d’un
discours de réplique n'a pas le temps de traiter avec des petits arguments ou des
exemples individuels. L'orateur doit composer avec les deux ou trois grandes
questions d’un débat à l’échelle mondiale, en montrant comment elles
favorisent son équipe et son travail contre l'équipe opposée. En règle
générale, un orateur de réplique qui se rabaisserait à traiter des exemples
individuels ne comprendrait probablement pas non plus les questions du débat ou
les principes d’un bon argument.
La Division du
cas
Avec trois débatteurs
par équipe, les arguments de la proposition doivent être divisés entre les
deux premiers. La même chose est vraie pour l'équipe de l'opposition,
mais les troisièmes orateurs ne devraient pas présenter de nouveaux arguments
constructifs pour son équipe, parce que son rôle principal est de réfuter les
arguments de la proposition ou de l’opposition.
Le premier orateur
de la proposition est tenu de présenter la ligne de temps de la proposition et
de la division du cas. Cela doit être fait avant que le premier orateur
commence à expliquer leur partie du cas. La même chose est vraie pour le
premier orateur de l'opposition.
Traduit de l’anglais par Jean-Gerard
Anis
Coordonnateur du Programme Initiative Jeunes
FOKAL Haiti
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