jeudi 22 février 2018

La saison des tournois de débat est ouverte dans le réseau de FOKAL

Chaque année, une période est consacrée par le programme Initiative Jeunes (PIJ) de FOKAL et les clubs de débat de son réseau à l’organisation de tournois de débat. Cette période s’étend sur une période de 6 mois, allant de février à juillet, avec une concentration de ces joutes entre mars et mai, et un point culminant en juillet avec le camp d’été qui réunit des délégations de débatteurs venant des 14 clubs du pays. Un rendez-vous annuel très attendu par les 450 jeunes engagés dans notre programme de débat.

Les jeunes débatteurs participant dans ces tournois ont bénéficié au préalable, pendant environ 2 mois, d’une formation aux techniques d’argumentation (comment construire, réfuter et reconstruire un argument …), de communication publique (comment convaincre, discourir …), de recherche documentaire, entre autres, pour préparer un débat. Une fois qu’ils se sont exercés dans leurs clubs respectifs à la pratique du débat, grâce à des matches d’exhibition, ils s’inscrivent en équipes dans le tournoi interne du club, communément appelé tournoi local.

Néanmoins, cette année, il y a une nouveauté de taille. Dans le but de faire profiter le maximum de jeunes de cette compétence et cette belle expérience qu’est le débat, les animateurs-trices des clubs du réseau organisent, parallèlement aux tournois internes de leur club, des tournois de débat interscolaires, autrement dit entre les établissements secondaires dans leurs communautés. Pas moins de 7 interscolaires sont organisés entre le mois de mars et de avril de cette année, impliquant dans chacun en général  8 écoles, lycées et collèges réunis.

Chaque école dispose d’une équipe, coachée bénévolement par un(e) ancien(ne) débatteur (se) du club organisateur de son tournoi. Et ça marche ! De plus en plus d’établissements scolaires manifestent le désir de participer à ces championnats et certaines écoles congréganistes à P-au-P et au Cap-Haïtien nous sollicitent la création d’un club de débat au sein de l’établissement. Plus facile à demander qu’à faire. Cependant, nous travaillons à consolider et pérenniser cette formule afin de penser à l’étape que ces institutions souhaitent : avoir leur propre association de débat.

Parallèlement, les clubs organisent leur propre tournoi à l’interne avec leurs membres. Ces joutes servent non seulement à évaluer les résultats de la formation au débat qu’ils ont reçue, mais aussi à préparer déjà une équipe aux 2 tournois régionaux, un pour les 6 clubs du grand Sud en avril, l’autre pour les 8 clubs des départements de l’Ouest, du Nord en mai prochain. Ces compétitions régionales représentent le tour éliminatoire du tournoi national. Les 2 clubs sortis meilleurs de chacune de ces joutes régionales sont qualifiés pour la phase finale du tournoi national qui se fera au camp d’été.

Comme dit auparavant,  le camp d’été est le plus grand rendez-vous annuel  du programme de débat. Plus de 90 personnes, débatteurs, coaches et juges réunis, pour un séjour de 5 jours, dans un site en province, agrémenté de diverses activités ludo-éducatives.  Deux tournois sont réalisés parallèlement : le tournoi national (demi-finale et finale) et un tournoi mixte avec des équipes constituées in situ, obligatoirement de débatteurs des 2 sexes, de clubs, d’âge et de niveau différents.

Le tournoi mixte, initié il y a 2 ans dans le programme, est une expérience enrichissante pour ces jeunes et leurs coaches, qui gomme les tensions entre clubs, diminue leurs frustrations, qui apprend aux débatteurs à travailler avec des coéquipiers complètement étrangers à eux. C’est également une expérience pédagogique qui constitue un bon observatoire des bonnes et mauvaises pratiques de coaching des animateurs-trices, obligés de conduire des jeunes non issus de leurs clubs et soumis à leur examen critique.

La thématique des débats pour l’année 2018 est « Les Droits humains », autrement dit tous les sujets dans les compétitions officielles du programme traiteront de cette thématique. Elle nous fournit l’occasion d’éduquer et de sensibiliser les jeunes à la problématique des droits humains, aux menaces qui pèsent sur la promotion et la défense de ces droits, et aux enjeux qu’ils soulèvent, dans notre société et dans le reste du monde.

L’invitation est donc lancée à tous les intéressé(e)s et passionné(e) s du débat, pour suivre et assister à ces différentes compétitions organisées durant cette période. Prenez part à cette émulation d’idées et consultez le calendrier des tournois sur notre page Facebook (https://www.facebook.com/InitiativeJeuneFokal/) ou sur notre blog . 

Les jeunes vous attendent.

Jean-Gérard Anis

Coordonnateur du PIJ

mardi 20 février 2018

WSDC: Déroulement du format World School Debating Championship


Débattre dans le format World School Debating Championship

Orateur 1 de la PROPOSITION
8 mns
Orateur 1 de l’OPPOSITION
8 mns
O2 de la PROP.
8 mns
O2 de l’OPP.

8 mns
O3 PROP.

8 mns
O3 OPP.

8 mns
O1 ou O2 OPP.
4 mns
O1 ou O2 PROP.
4 mns

• faire une introduction formelle : saluer le jury et introduire le débat dans son ensemble

définir et clarifier tout mot ou expression pertinente ou équivoque de la motion

fournir le modèle, c-à-d une proposition, une politique spécifique de mesures qui doivent être prises ou mises en œuvre

• donner l’approche argumentaire de la Proposition, c’est-à-dire ce que l’équipe va démontrer (2 à 3 points maxi)

annoncer les arguments de l’équipe (rarement 4) et les diviser entre le 1er et le 2ème orateur de l’équipe
donner le label de l’argument (une déclaration brève et simple qui l’identifie : slogan, proverbe connu, principe universel, citation célèbre)  et le développer avec l’explication, les exemples, le raccord (ou tieback)

• faire un résumé (ou synthèse) des arguments présentés

conclure : rappeler au public, de façon succincte et percutante, votre point central.

• faire une brève introduction

réfuter et proposer, le cas échéant, vos propres définitions, et une alternative au modèle de la Proposition au besoin, ou bien défendre le statu quo

réfuter brièvement les arguments de la proposition

• donner l’approche argumentaire de l’Opposition, c’est-à-dire ce que l’équipe de l’Opposition va démontrer (2 à 3 points maxi)

annoncer les arguments de l’équipe (rarement 4) et les diviser entre le 1er et le 2ème orateur de l’équipe

donner le label de l’argument et le développer (suivant le modèle de la Proposition)

• faire un résumé des arguments présentés

conclure (faire comme la proposition)

• vous présenter brièvement

réfuter les arguments de l’équipe adverse

• faire un lien avec l’approche argumentaire de son équipe

rappeler les arguments antérieurs de son équipe [Habituellement, le 2ème orateur ne défend pas les arguments de ses partenaires en faisant la contre-réfutation]

présenter un nouvel argument (pas plus de 2), et le développer suivant le modèle : label + explication + exemples +  raccord (ou tieback)


• faire un résumé de tous les arguments de son équipe

conclure



• vous présenter brièvement

réfuter en profondeur tous les arguments de l’équipe adverse

résumer l’idée générale et éventuellement l’approche de base de l’argumentaire de son équipe

défendre et reconstruire les idées-maitresses des arguments des premier et deuxième orateurs de son équipe


Pas de nouvel argument
DISCOURS DE REPLIQUE

Le discours de réplique n’est pas un discours de réfutation.

Vous devez considérer le discours de réplique comme une interview à la fin d’un match gagné.

• expliquer comment votre équipe a gagné le débat.

• insister sur 2 ou 3 grandes questions du débat, en montrant comment elles favorisent votre équipe et votre travail contre l'équipe adverse


Pas de nouvel argument

Vous pouvez insister sur les raisons objectives de votre victoire et apporter des critiques constructives sur l’approche de vos adversaires en expliquant pourquoi ils ont perdu.

Le règlement dans ce format veut que le  1er discours de réplique soit fait par le 1er ou le 2e orateur de l’Opposition

N.B> : Après la 1ère minute d’un discours, n’importe quel débatteur de l’équipe adverse peut vouloir poser une question d’information (15 sec. max) à l’orateur, autant de fois que nécessaire. L’orateur a la liberté de prendre la question ou pas. Mais il/elle a intérêt à prendre 2 ou 3. Après la 7e minute, aucune question n’est permise. Le juge signalera ces 2 moments par un clap, et la fin du discours par 2 claps et se mettra debout.
La Proposition et l’Opposition ont 1 minute chacune pour préparer le discours de réplique. Pas de question d’information durant les discours de réplique.  

Programme  Initiative Jeunes- FOKAL ©  octobre 2017

lundi 19 février 2018

Calendrier des tournois dans les clubs


FEVRIER - MARS – AVRIL - MAI 2018


CLUB
TOURNOI
# EQUIPES
DATE
LIEU
ADRESSE

Diquini

local
8 équipes
17 février
Bibliothèque CECREJ
Diquini 63, #9, Carrefour
Martissant
interscolaire
8 écoles
24 février
Parc de Martissant,
P-au-P
Martissant 23
Cayes

interscolaire
8 écoles
2 et 10 mars
Bibliothèque de l’IPDEC
Cayes
8, rue Nehe Numa
Christ-Roi

local
16 équipes
3 mars
Collège Marie-Anne
96, Rue Chris-Roi
Bourdon
Cote-Plage
interscolaire
Non encore fourni
10 – 11 mars
Collège de Cote-Plage,
Carrefour
Rue Tovar, Cote-Plage 18
BMC
interscolaire
14 écoles
17 et 24 mars
Collège Georges Marc,
P-au-P
Avenue N
Cap-Haïtien

interscolaire
Non encore fourni
Non encore fourni
Collège Regina Assumpta
Rue 20 A
Christ-Roi

interscolaire
Non encore fourni
7 avril
College Le Normalien
Bois Verna






PIJ

régional Sud
6 clubs
28-29 avril
Non encore déterminé
Non encore déterminé
PIJ

régional Ouest
8 clubs
12 mai
Non encore déterminé
Non encore déterminé

PIJ

vendredi 16 février 2018

Les jeunes de Darbonne débattent sur la non-violence

Deux équipes finalistes du tournoi de débat organisé par les responsables du club de débat de Darbonne décembre 2017, a offert le 26 janvier dernier, un match par devant  50 élèves, en majorité des filles, de l’Institution Mixte Maison-Œuvre et le Lycée Anacaona de Léogane. Cette activité a été réalisée en collaboration avec les responsables de la bibliothèque Marie Claire Heureuse en vue de célébrer la journée de la non-violence scolaire et d'inviter les jeunes à faire partie du club de débat de la bibliothèque Rasin Lespwa.


Le sujet sur lequel portait le débat était: La non-violence est le meilleur moyen de lutter contre l'oppression. L'équipe affirmative qui défend le sujet, composée de Frantzo, Melina Desulmé et Silas Bellevue a avancé deux arguments pour soutenir sa position. Selon eux, la non-violence crée une atmosphère de  paix puisqu’elle aide beaucoup mieux que la violence dans la résolution des conflits. La lutte de Gandhi contre l’occupant britannique de son pays l’Inde, est un bel exemple. Il a manifesté pacifiquement contre l’oppresseur anglais en conseillant le peuple de l’Inde de ne pas répondre à la violence par la violence. La violence fait trop de dommages collatéraux  surtout lors des manifestions des opposants à une politique répressive dans un Etat.

Leur deuxième argument soutenait l’idée que la non-violence attaque les vrais problèmes, car elle essaie de résoudre les conflits mais non pas de les multiplier ou d’éliminer les responsables du conflit.  Elle cherche des alliés non pas des ennemis. Ainsi chercher à résoudre les causes de l’oppression donne beaucoup plus de résultats que de chercher à se venger de l’oppresseur. Agir différemment reviendrait à mettre de l’huile sur un feu pour l’éteindre.
 Cependant, l'équipe adverse composée de Jeff LOUIS, Walguens Simon et d’Angeline Eustache, a présenté un argument pour soutenir son cas. Pour elle, la lutte armée est historiquement la plus efficace. La non-violence ne crée pas une atmosphère de paix. Au contraire, le pouvoir de l'oppresseur augmente considérablement quand l'opprimé ne fait rien. Enfin en politique, l’oppresseur acceptera de vous entendre si et seulement s’il vous voit capable de  lui rendre la monnaie de sa pièce. Il a été toujours ainsi.

L'équipe affirmative a réfuté le seul argument de l'équipe négative, en leur rétorquant que même quand la lutte armée est historiquement plus efficace, elle ne procure pas la vraie paix, l'entente, l’harmonie entre deux individus ou deux pays. Cela crée plutôt des ennemies acharnés qui veulent toujours se venger les uns des autres.

La satisfaction brillait dans les yeux des jeunes présents à ce match. A la fin, ils ont donné leur point de vue et ont manifesté le désir de devenir débatteur eux aussi. Maranatha Innocent, une élève de NSIII, a félicité les deux équipes puis a fait savoir que le club de Darbonne doit réaliser beaucoup plus d'activités sur le débat avec les jeunes de la commune afin qu'ils puissent eux aussi profiter du débat. Maculove Mentor, elle a félicité l'audace dont les jeunes débatteurs ont fait preuve durant le match. Ainsi souhaiterait-elle  faire partie du club de débat de Darbonne. Destiné Jean Robenson pense que ce groupe de débat aiderait les jeunes à développer certaines capacités tant dans la recherche documentaire et la prise de parole en public.


Madame Judeline, l'animatrice de la bibliothèque Marie Claire Heureuse a souligné que ce serait bénéfique pour les jeunes du nouveau secondaire d'intégrer le club de Darbonne et  l'accès à l'espace de la bibliothèque ne leur sera pas refusé dans le cadre des rencontres.

Les jeunes présents ont manifesté un intérêt extraordinaire pour le débat après avoir suivi cet exercice de débat réalisé dans le cadre de la célébration de la journée internationale de la non-violence scolaire. Beaucoup d'entre eux ont répondu positivement à l'appel de faire partie du club de débat de Darbonne. Les animateurs se sont dits satisfaits et entament des négociations auprès des responsables de la bibliothèque Marie Claire Heureuse afin d'avoir une annexe du club de débat de Darbonne dans son enceinte.


Jefte THELISMA

Animateur du club de débat Darbonne.

lundi 5 février 2018

WSDC: Débattre dans le format World School Debating Championship [2]


LA REFUTATION

Deux argumentations opposées ne font pas un débat. Il faut qu’il y ait interaction entre les argumentaires. Autrement dit, vous devez attaquer frontalement les arguments de l’adversaire. C’est ce qu’on appelle une réfutation.

C’est l’une des parties les plus passionnantes, la plus cruciale du débat. C’est la réfutation qui distingue le débat de la parole publique ordinaire, en donnant aux participants la possibilité de critiquer ouvertement les arguments de leurs adversaires.

Quoi réfuter ?

Le but de la réfutation est de démonter l’argumentaire de la partie adverse. Votre rôle n’est pas de juger l’argumentaire de l’adversaire (par exemple en lui reprochant d’avoir dépassé son temps de parole, ce qui n’affecte le caractère persuasif de son argumentaire) ni de remplacer le juge (par exemple en relevant que tel argument n’est pas illustré, au lieu de dire que l’absence de preuve est la preuve de la non véracité de l’argument).

Vous devez réfuter l’argumentaire de votre adversaire, en discréditant toute notion ou affirmation, ses définitions, les exemples, les statistiques et tout autre élément contribuant au caractère persuasif de son argumentaire.

Le thème
Attaquer les idées et hypothèses qui sous-tendent l’argument



La définition
- Faites clairement savoir que vous contestez la définition de votre adversaire
- Expliquez en quoi la définition est incorrecte
- Remplacez leur définition par la vôtre
- Expliquez en quoi votre définition évite les écueils de celle de l’opposition



Un argument
1. identifier l’argument ou l’idée que vous attaquez. Ce qu’ont dit vos adversaires.
2. indiquer quelles sont les limites de l’argument. Pourquoi c’est faux ?
3. montrer comment votre équipe répond au problème que vous avez identifié dans l’argument de l’adversaire. Ce que nous avons dit.
4. reliez la réfutation à votre propre argumentaire, au risque de perdre l’initiative. Pourquoi ce que vous dites est vrai ?

Les exemples et les statistiques
Si vous réfutez des exemples et des statistiques, vous devez constamment examiner et discuter la pertinence et le contexte dans le débat

Une réfutation
Vous devez répondre à l’attaque de vos adversaires, mais veiller à ne jamais explicitement présenter la réfutation d’une réfutation comme une question-clé du débat

Remarque : Vous devez consacrer la majeure partie de votre temps de parole à réfuter, particulièrement les 2e et 3e orateurs.

Motifs-clés de réfutation et astuces

Voici certaines raisons courantes pour lesquelles vous devez réfuter un argument :

a.       Absence de pertinence logique : examiner ce que l’opposition doit prouver et déterminer si elle le fait effectivement. La concession peut être une technique de réfutation efficace.

b.      Insignifiance. La technique de réfutation la plus adaptée est la marginalisation par distinction, c-à-d on fournit une base sur laquelle distinguer un argument ou un exemple en rapport à la question directement débattue.

c.       Inexactitude factuelle. Les faits inexacts peuvent servir de base à la réfutation si elles influent substantiellement sur l’argument avancé.

d.      Affirmation sans fondement. Une simple affirmation, une vague déclaration sans justification efficace, autrement dit sans preuves, est un motif de réfutation.

e.      Hypothèses sous-jacentes. Contester les hypothèses qui sous-tendent l’argumentaire de vos adversaires.

f.        Causalité. Quand une équipe cause qu’une tendance (par exemple la tendance à regarder des films violents) provoque une autre tendance (par exemple la tendance à être une personne violente). Le moyen le plus puissant de l’exprimer dans une réfutation consiste à fournir et à appuyer une autre explication du fait que les tendances vont ensemble.

g.       Contradictions. Un orateur concède une idée, mais un autre membre de la même équipe essaie de s’opposer à la même idée. C’est une incohérence.

h.      Présentation erronée. C’est une forme de réfutation qui consiste simplement à réduire ou à déformer les arguments de vos adversaires, au point de les rendre méconnaissables et de les vider de leur substance, puis à les traiter comme s’ils étaient d’une inexactitude évidente. C’est risqué !



Le Style

Quelques règles pour présenter efficacement vos idées.

1.       Etre soi-même

Parlant de style, l’aspect le plus important n’est pas ce que vous devez faire, mais ce que vous devez être. Vous devez donc apprécier ce que vous êtes ! N’adoptez pas une personnalité différente ni un style d’élocution différent.

2.       Présentation visuelle

·         Votre style se manifeste dés que votre équipe entre en salle de débat. La ponctualité est de mise. Dès que le président vous annonce, vous devez prendre la parole au risque d’entacher votre crédibilité. Un juge a le droit de sanctionner un orateur qui retarde la prise de parole après avoir été annoncé.
·         Contact visuel. Un débatteur doit cibler des personnes parmi l’auditoire et maintenir un contact visuel avec celle-ci pendant un certain temps. Il doit éviter de lire ses notes / de cligner des yeux entre les notes et le public / de s’adresser à ses adversaires, en les vouvoyant / de regarder ailleurs dans la salle
·         Geste. Les gestes sont naturels dans une conversation. En tant que débatteur, vous devez vous efforcer d’avoir l’air naturel pour paraitre crédible et sincère. Libérez donc vos mains autant que possible, et donnez libre cours à vos gestes !
·         Posture. Aucune règle ne vous oblige à restez scotché sur place pendant toute la durée de votre discours.  Déplacez-vous donc dans un but précis. Toutefois vous devez éviter tout mouvement répétitif ou distrayant

3.       Présentation verbale

Vous devez toujours viser à exprimer vos idées aussi simplement et clairement que possible, à l’aide d’un langage simple et des phrases courtes.
·         Eviter le vocabulaire complexe dans la mesure du possible
·         Introduire les acronymes, en prenant soin de fournir la signification de tout acronyme que vous utilisez la première fois dans votre discours (OMS= Organisation Mondiale de la Santé)
·         Expliquer les termes techniques
·         Répondre à toute question rhétorique, c-à-d à toute question que vous posez à vous-même pendant  votre discours
·         Eviter de faire de l’humour, de faire des plaisanteries isolées,  du sarcasme


Remarque : Le public et les juges réagissent mieux aux débatteurs qui argumentent réellement, et moins à ceux qui lisent leurs arguments à partir des notes. Notez les repères et les sous-titres pour maintenir la structure interne de votre discours.

PIJ – FOKAL  Novembre 2017

Une année à la tête du PIJ

  cher.es ami.es, Depuis janvier 2022, je suis appelé par la direction de la FOKAL à assumer la charge de la coordination du Programme Initi...