lundi 28 mars 2011

Conférence-débat sur la dictature des Duvalier, à FOKAL


SAMEDI 2 AVRIL - de 10 H PM à 12 H 30 AM
Conférence - débat
 Présentation du livre de Bernard Diederich
Jean-Claude Duvalier, l'Héritier

bernard diederich l'héritierAvec Bernard Diederich et Jean-Claude Bajeux
Ce nouveau livre, deuxième tome de l'ouvrage Le Prix du Sang, commence à la mort du dictateur François Duvalier en 1971 et se termine par la fuite de la famille Duvalier, le 7 février 1986.
Il se concentre sur l'histoire encore peu connue de Jean-Claude (Baby Doc) Duvalier dans la vision d'une continuité dynastique, père-fils qui, jusqu'à aujourd'hui, pèse sur le destin du pays.

vendredi 25 mars 2011

Tournoi de débat en préparation à Santo

Le club VDF de Santo a le projet d'organiser un tournoi de débat entre les différents établissements secondaires de ce quartier, au nord de Port-au-Prince. Auparavant, une formation au débat sera proposée aux jeunes inscrits à cette compétition . La date n'est pas encore définitivement fixée. Wisguerby Bellegarde, animateur du club de Santo et organisateur de l'activité vous soumettra bientôt la date. Nous attendons d'en savoir un peu plus sur cet événement.

jeudi 24 mars 2011

Haiti-Dictature : La FOKAL veut raviver la mémoire

mercredi 23 mars 2011
P-au-P., 23 mars 2011 [AlterPresse]--- La Fondation Connaissance et Liberté (Fondasyon Konesans ak Libète - FOKAL) organise du 26 mars au 2 avril en cours une série d’activités socioculturelles autour du thème : « Dictatures, pratiques et résistances » afin de souligner le « devoir de mémoire » en particulier des jeunes, apprend AlterPresse.

Parmi les activités prévues, figurent une journée de réflexion, le 26 mars, la projection de films et des conférences, les jours suivants, sur les expériences de dictature dans divers pays, dont Haïti, le Chili et l’Ouganda.

Les jeunes « doivent savoir ce qu’est une dictature et savoir faire la différence avec la démocratie afin qu’ils puissent assumer leur responsabilité de citoyen », souligne à AlterPresse un responsable de la FOKAL.

« Nous voulons, par la réalisation des débats sur l’évolution des différentes formes de dictature tant en Haïti que dans d’autres pays de la région, aider les jeunes à comprendre le concept de dictature et à cerner ce qui a permis à des mouvements populaires de les faire tomber », précise-t-il.

Par la tenue de ces conférences, ouvertes à tout le monde, sur la dictature, la FOKAL, souhaite que les jeunes puissent, à partir des nouvelles connaissances qu’ils auront apprises, être en mesure d’assumer leur responsabilité de citoyen dans le devenir de leur pays.

Le retour en Haïti en janvier dernier de l’ancien dictateur Jean Claude Duvalier a ravivé la détermination des initiateurs du programme à organiser cette série d’activités préalablement prévues.
Article paru dans Alterpresse à l'adresse suivante: http://www.alterpresse.org/spip.php?article1084

mercredi 23 mars 2011

Une journée de réflexion sur les dictatures à FOKAL

SAMEDI 26 MARS - de 10 H PM à 4 H PM
Dictatures, pratiques et résistances
une journée de réflexion

rebellion lybie10 H AM - Conférence-débat : Le printemps arabe : la situation actuelle dans les pays d'Afrique du Nord par le Dr Béchir Lamine, représentant de l'Unesco en Haïti
Un exposé sur la situation des pays où les dictateurs viennent de tomber (Tunisie, Egypte...), tentera d'expliquer ce qu'étaient ces dictatures et ce qui a permis à des mouvements populaires de les faire tomber. Béchir Lamine, directeur de l'Unesco, interviendra dans cette conférence, avec un journaliste qui connait bien la région. Un modérateur fera le lien par ses questions avec ce que représente la dictature pour les jeunes haïtiens.

homme sur les quais12 H AM - Projection : L'Homme sur les Quais, un film de Raoul Peck, fiction, 1993, 1 h 45 min.
A travers l'histoire d'une petite fille, l'évocation de la dictature des Duvalier. avec Jennifer Zubar, Toto Bissainthe, Jean-Michel Martial, Patrick Rameau, Mireille Métellus, François Latour
Port-à-Piment, une petite ville de province dans l'Haïti des Duvalier. Période rouge-sang. Des familles entières sont décimées, l'arbitraire devient institutionnel... Le cinéaste haïtien Raoul Peck prend comme toile de fond la répression politique de la dictature duvaliériste pour ce long métrage réalisé en 1993. C'est dans cette atmosphère de violence et de répression que la protagoniste du film, la petite Sarah, âgée de huit ans, est témoin d'une scène traumatisante qui reste gravée dans sa mémoire. L'enfant refoule dans son inconscient ce drame qu'elle tentera, une fois parvenue à l'âge adulte, de faire remonter à la conscience et de comprendre.
Raoul Peck nous conduit aux confins du rêve et de la réalité, entre conscience et inconscient dans les souvenirs hallucinés de Sarah qui creuse sa mémoire, l'interroge pour recomposer le passé enterré et disloqué d'une enfance brisée.

François Duvalier2 H PM - Conférence-débat : La dictature sous Duvalier par Vertus Saint Louis
Pour explorer plus en profondeur la façon dont est née la dictature de François Duvalier. Quel a été, en Haïti, le terreau qui a permis à cette dictature de s'installer ? Quels en furent les « signes avant-coureurs » ? Cela pourrait-il aujourd'hui recommencer ?

Programme de FOKAL pour le mois de Mars 2011


A L'AFFICHE 

Dictatures, pratiques et résistances : une journée de réflexion

Six Femmes d'exception, d'Arnold Antonin

Festival Kont anba Tonèl 

CinéFokal : le cycle démocraties et dictatures




AMERICAN CORNER


Les jeudis : le cinéclub

Les vendredis : le club d'anglais

Les samedis : Le club d'échecs



Calendrier

jeudi 24 mars - 6 h pm 
Spectacle - Festival Kont Anba Tonèl

vendredi 2 mars - 5 h pm
Cinéma - Six Femmes d'exception

du jeudi 24 au dimanche 27 mars
Spectacles -  Festival Kon anba Tonèl

samedi 26 mars - 10 h am
Evénement - Journée de réflexion
Dictatures, pratiques et résistances 

lundi 28 mars - 5 h pm
CinéFokal - cycle Démocraties et Dictatures : Salvador Allende

mardi 29 mars - 5 h pm
CinéFokal - cycle Démocraties et Dictatures : Idi Amin Dada

samedi 2 avril - 10 h am
Evénement - Conférence - débat
Présentation du livre de Bernard Diederich : Jean-Claude Duvalier, l'Héritier

ENTREE LIBRE

FOKAL / 143 avenue Christophe
Port-au-Prince, HT 6112 / Haïti 






mercredi 16 mars 2011

Les pieds dans le plat: Haiti, 20 mars 2011, par Gary Victor

I l faut le répéter, le marteler. Jamais sortis des miasmes du duvaliérisme en dépit des gesticulations des uns et des autres, tous les gouvernements qui ont suivi ont repris les mêmes postures, les mêmes comportements, à la seule différence, qu'avec la nouvelle conjoncture internationale et les côtes américaines proches, il y a des choses qu'on ne peut plus faire. Mais on a fait peut-être pire avec la distribution des armes et de la drogue à des enfants qui allaient devenir des chefs de guerre, des chefs de gang et les nouveaux chiens de garde des nouveaux pouvoirs. On a perverti le fonctionnement de nos universités publiques jusqu'à ce qu'elles soient devenues maintenant. Une classe politique nulle, sans imagination, méprisant la population, soucieuse seulement de glorieuses manœuvres d'antichambre pour négocier, avec les princes du moment, postes et privilèges, a creusé la tombe de ce pays. 

Le dernier épisode de ces doctes politiciens rassemblés pour demander le départ du président Préval, allumant des bougies et faisant des professions de foi nationaliste, était pitoyable à en pleurer. Le peuple dans la rue s'est esclaffé de cette comédie surtout après avoir entendu les propositions dérisoires, pour ne pas dire démentielles de ce groupe.  










Beaucoup de gens en regardant le débat de mercredi soir ne se sont pas rendu compte que tout s'est joué dans cet espace de refus, de rejet, de dégout de cette classe politique dont René Préval est vu comme l'aboutissement absolu. Madame Manigat a été égale à elle-même, calme, maîtrisant ses dossiers mais sans comprendre ou sans vouloir entrer dans la sphère essentielle de cette confrontation électorale, c'est-à-dire la sanction des politiques. Michel Martelly a été comme toujours provocateur, brouillon dans ses propos, brandissant la menace de la rue dans un mauvais style aristidien, agités, visiblement pas sûr de lui dans certains moments. Il a seulement compris qu'il devait profiter des cadavres de cette classe politique que la rivière du dégout populaire entraine vers la mer. La population veut que ces cadavres disparaissent vite de leur vue. Alors Martelly martèle, répète à satiété qu'il faut mettre fin à l'ancien système et qu'il représente le «nouveau, une autre manière de penser » . Il reprend des réflexions de la rue : ceux qui étaient au pouvoir ont vu comment les pays étrangers fonctionnaient. Ils sont revenus comme s'ils étaient aveugles. Il continue : des gens du Cap sont morts durant le tremblement de terre à Port-au-Prince parce qu'ils étaient obligés de venir faire leur passeport à Port-au-Prince. 

Bref mais dévastateur dans un contexte où on ne veut plus de ceux qui ont piloté l'échec patent de ces vingt dernières années. Qu'on ne parle même pas de ceux qui ont fait le coup de feu contre le peuple en 1992-1993. Ceux qui avaient cinq ou dix ans à l'époque ont aujourd'hui 20, 25, ans et sont à l'université et ont le droit de vote. Seul ce quotidien ignoré des politiques les intéresse. Les incapables, les imposteurs qui ont gouverné ce pays durant ces vingt dernières années n'ont même pas compris qu'une société change au fil du temps et que le discours politique ainsi que les pratiques doivent se mettre au diapason. Sauf que, niveau discours et pratique politique, cela avait été toujours sans consistance.
 

Le drame dans cette histoire c'est que tout comme en 1991 ou le slogan était aussi le rejet des 29 années de duvaliérisme, et maintenant le rejet de ces 20 ans de maffia de gauche lavalassienne, le raz de marée des électeurs n'a que son ressentiment dans sa djakout, sans les outils lui permettant d'analyser les vraies causes de l'échec et surtout les mécanismes mis en place pour sa propre manipulation. On ne se pose pas cette question dans la rue- on ne lui permet pas de poser cette question-Pourquoi à chaque période électorale, parmi les candidats en présence, c'est toujours le plus incapable qui passe la rampe ? 

On pense immédiatement à Tonton Nord et Firmin, Déjoie, Jumelle et Duvalier, Aristide et Marc Bazin, Préval et Manigat. Avant de parler de l'échec des intellectuels, il faudrait avant tout parler de cette bourgeoisie affairiste haïtienne, bouffeuse de diplomates, de journalistes et d'experts internationaux, bourgeoisie qui ne veut s'accommoder que de valets et de médiocres au pouvoir pour qu'elle puisse continuer à faire des affaires sur le dos de la population. Il ne faudrait pas aussi oublier l'international qui tient toujours, sous couvert d'une non-ingérence hypocrite- à avoir un Yes sir à la présidence.
 

L'histoire va-t-elle se rejouer à partir des élections du 20 mars ? Celui ou celle qui passe, bien avant la capacité intellectuelle, aura-t-il ce mouvement d'humeur salvateur contre la crasse, la boue et la corruption ? Acceptera-t-il de s'imprégner de ce dégout légitime de la population pour ces pratiques cadavériques pour donner des coups de balai permanents dans son entourage proche, pour en chasser les traditionnels requins et prédateurs salivant à l'idée des contrats juteux qui vont suivre, afin que finalement on ait un gouvernement dont la priorité devienne le relèvement de la nation ? Un relèvement qui ne peut passer que par des politiques visant à faire de chaque haïtien quelqu'un d'autre, un autre citoyen, certain qu'un mieux-être est possible, que la merde qu'on veut lui offrir n'est pas son seul horizon, un citoyen capable de se prendre lui-même en main, et surtout ayant le bagage intellectuel suffisant pour que dans les années à venir nous puissions avoir une classe politique déjà capable de jouer son rôle.
 

Pour casser le cercle vicieux, on ne peut pas être gentil.
Il faut casser !


Gary Victor
Tiré du journal haïtien Le Nouvelliste du 11 mars 2011

mardi 15 mars 2011

Une séance spéciale pour célébrer les femmes

Un an après le tremblement de terre qui a dévasté Haïti le 12 janvier 2010, plus d'un million de personnes vivent encore dans des conditions de plus en plus chaotiques. Dans des tentes (abris provisoires), où elles sont hébergées, les femmes sont très exposées aux agressions et surtout les agressions sexuelles. Battues, harcelées et même  violées, cette catégorie est souvent livrée à elle-même. 

Selon le rapport  d'Amnesty International intitulé « Haïti, Doublement touchées », des femmes s'élèvent contre les violences sexuelles dans les camps haïtiens, plus de 250 cas de viols dans plusieurs camps ont été signalés au cours des 150 premiers jours qui ont suivi le tremblement de terre de janvier. Un phénomène qui continue à se perpétuer.

Voulant acquérir plus d’informations sur la situation des femmes dans certains sites de la zone, lancer et approfondir les réflexions sur la problématique de la femme, plus d’une vingtaine de jeunes du groupe Vague Du Futur de Darbonne/ Léogane et autres lecteurs de la bibliothèque ont marqué la journée internationale de la femme avec ce thème: La situation  des femmes haïtiennes dans les camps à Léogane… Que faire ? Le mardi 8 mars, peu après 4h pm, dans les locaux de la bibliothèque Rasin Lespwa, les jeunes s’étaient déjà réunis attendant la mise en contexte de l’activité du jour et les objectifs poursuivis.

D’entrée de jeu, les jeunes étaient invités à exprimer ce que le 8 mars représente pour eux. Si pour certains, elle est une journée où se multiplient les manifestations et ateliers de réflexions autour de la problématique de la femme, d’autres croient que le 8 mars a une signification beaucoup plus profonde. Elle est une occasion en or pour se rappeler à tous les conditions d’inégalité dans lesquelles vivent les femmes. Cette date revendique aussi les luttes menées par les femmes contre toutes formes d’exploitation et de discrimination.

Ensuite l’un des animateurs a défini le mouvement féministe comme « un mouvement qui charrie les revendications de la femme afin d’améliorer ses conditions au sein de la société. C’est un long combat qui doit interpeller la conscience de tous qu’ils soient grands, jeunes ou petits afin d’aider les femmes à sortir de cette situation », a-t-il renchéri.

Tout de suite, afin de pénétrer le vif du sujet, trois ateliers furent formés. Les réflexions des jeunes allaient se porter sur les trois questions :
•             Comment voyez-vous la situation des femmes dans les camps ? Quelles sont les formes de violences les plus courantes  dont elles sont victimes ?
•             Que doivent-elles faire pour remédier à cette situation ?
•             Quel rôle peut jouer la femme haïtienne dans la reconstruction d’Haïti ?

Environ vingt minutes étaient accordées à chaque groupe dont, après discussions, un rapporteur, délégué par le groupe, a partagé avec les autres participants le résultat du travail effectué. 

Ainsi, Le rapporteur du  groupe 1  a-t-il  profité des 5 minutes qui lui ont été attribuées pour dénoncer les différentes formes de violences comme viol, harcèlement, agressions verbales que les femmes subissent à longueur de journée, et ce phénomène dénommé GIVE TO GIVE  qui sévit dans les camps, lors des distributions de l’aide humanitaire. Certaines femmes, plus particulièrement les jeunes filles, sont souvent obligées d’échanger leur corps pour obtenir la carte qui leur permettra de bénéficier soit  de la nourriture soit des bâches plastiques. «  C’est humiliant et inacceptable ! » a-t-il dit d’un air furieux, comme pour dégager ses frustrations.

Plus loin, il affirme que les parents doivent assumer leurs responsabilités en inculquant aux enfants une bonne éducation sexuelle au sein de la famille. Ce qui leur permettra de connaitre la grande valeur de leur corps.

Pour pallier à cette situation, la porte parole du  groupe 2 propose que les femmes s’organisent en groupe pour, non seulement, faire valoir leur droits mais aussi discuter de leurs problèmes et dénoncer les formes de violences  dont elles sont l’objet.  « Nou pap fè silans pou vyolans sou fanm kaba ! ». C’est en ces mots qu’elle a fini son exposé qui a été chaudement applaudi par le public.

Le rapporteur du groupe 3 quant à lui  affirme que les femmes ont un rôle prépondérant  à jouer dans la reconstruction d’Haïti. En Haïti, les femmes représentent plus que 52% de la population.  A l’échelle internationale, l’expérience réussie de certaines femmes peut nous prouver aussi de quoi nos fanm vanyan sont capables.

De vives discussions ont suivi la présentation des rapports. Et l’énergie dégagée et constatée fait de cette activité une réussite.  Pour plus d’un, cette séance a été révélatrice de nouvelles pistes de réflexion sur la problématique de la femme en Haïti. Les jeunes pensent que des mesures urgentes et adéquates sont nécessaires pour faire face aux problèmes de violences faites aux femmes. Ils croient que l’Etat, la société civile et tous les acteurs de la vie doivent se joindre la main pour un futur beaucoup plus prometteur.

Max Grégory SANT FLEUR et Maxandre BIEN AIME
Animateurs du VDF Darbonne/Léogane

jeudi 10 mars 2011

Les jeunes du club de Mon-Repos ont célébré la Journée internationale de la femme

A l’occasion de la journée internationale de la femme, le mardi 8 mars 2011, Les jeunes du club de Mon Repos se sont réunis, dans la matinée, de 9h am à 1h pm. Nous étions en tout 26 jeunes  soit 14 filles et 12 Garçons. Nous avons parlé un peu de l’importance de la femme dans la société haïtienne, en  effectuant des tours de table, chaque jeune donnant son point de vue. 

Hodson (un ancien du club) et moi avons fait un parallèle entre l’égalité et la rivalité  des femmes avec les hommes, et identifié ensemble les forces et les faiblesses de chacune de ces tendances. On peut dire que l’exercice a été très intéressant.

Ensuite, nous leur avons demandé leur point de vue sur ce qui pourrait améliorer les conditions de la femme dans la société Haïtienne. Un jeune a répondu : " Ce n’est plus possible que les femmes continuent à  vivre dans cet état d’infériorité vis-à-vis des hommes, parce que sans les femmes beaucoup de prouesses ne seraient qu’imaginaires. Car derrière chaque grand homme se trouve une femme…".

Une fille a déclaré que « La rivalité » provoquerait  une guerre qui ne mènera la  société nulle part. « L’égalité des deux genres est la meilleure tendance qui pourrait servir à l’harmonisation de cette nation fragile», car Haïti n'a pas besoin de subir une autre forme de disparité sociale, sous prétexte, de rivalité femmes /homme. Pour une autre fille, l’égalité permettrait de réduire la vague de violence que les femmes  continuent subir dans le pays.

Un jeune  a posé la question suivante : « Les femmes sont-elles les seules victimes de la violence? Si elles  ne sont  pas les  seules, pourquoi n’a t-on pas déclaré une journée internationale des hommes? » Cette question a suscité  tout un flot de réactions.

D'une manière générale, les jeunes sont d'avis que l’égalité est la bonne tendance pour l’émancipation de la femme. Il  faut aussi vous dire qu’à ma grande surprise, après les rafraichissements qu’on a partagés,  les garçons ont offert des pommes à toutes les filles présentes à la rencontre.

Pour moi, c’était une activité réussie. Malheureusement, on n’a pas pu prendre de photos. Les jeunes m’affirment qu’ils ont apprécié l’activité. Bonne Fête à toutes les femmes du monde, d’Haïti, spécialement celle du projet Vague du Futur ! 

François Brunel 
Animateur Club Mon Repos

Un animateur de club VDF se marie ce week-end...

Notre collaborateur et animateur du club VDF de Jérémie, Waldinde Germain, se marie ce samedi 12 mars 2011, à l'Eglise Episcopale de Jérémie, à partir de 3h30 pm. L'heureuse élue de son cœur se nomme Joanna Barthélemy Antoine.
Les animateurs et animatrices du réseau Vague du futur, en mon nom, adressent au couple ses vives félicitations, et leur souhaitent beaucoup de bonheur.

Le coordonnateur


 

Une année à la tête du PIJ

  cher.es ami.es, Depuis janvier 2022, je suis appelé par la direction de la FOKAL à assumer la charge de la coordination du Programme Initi...