jeudi 19 novembre 2009

Semaine culturelle à FOKAL 19-28 nov. 2009


Novembre 2009
Fokal Arts et Culture
Le programme du 19 au 28 Novembre

A L'AFFICHE

Haïti, des deux côtés de la frontière, une exposition photo proposée par l'Ambassade d'Espagne en Haïti et le Centre culturel espagnol de Saint Domingue El Indiano, Bailes de ida y vuelta (L'Indien, Danses d´aller retour )Un ballet flamenco du chorégraphe espagnol David Morales

proposé par l'AECID en partenariat avec la Fokal


CALENDRIER

Jeudi 19 novembre - 4 h 30 h pm

Conférence - musique : Musique folklorique haïtienne, nos rythmes traditionnels, défis et perspectives


Lundi 23 novembre - 5 h pm

Cinéma - cycle Pedro Almodovar : Matador


Mardi 24 novembre - 5 h pm

Cinéma - cycle Pedro Almodovar : Parle avec elle


Mercredi 25 novembre - 4 h 30 pm

Conférence Haïti Jazz Club : L'incroyable voyage du Trombone de Jazz


Jeudi 26 novembre - 4 h 30 pm

Exposition photo - Vernissage : Haïti des deux côtés de la frontière


Vendredi 27 novembre - 6 h pm

Théâtre - Reprise Quatre Chemins 2009 : Prof !


Samedi 28 novembre - 6 h pm

Danse - Flamenco : El Indiano


CONFERENCES
Jeudi 19 novembre - 4 h 30 pm

Musique folklorique haïtiennenos rythmes traditionnels, défis et perspectivesune conférence-spectacle animée par Jean Sylvio Jean Pierre et Jean Joseph Wilfrid Lavaud

Une manifestation proposée par le Théâtre National d'Haïti
Le Théâtre National d'Haïti organise une série de conférences-spectacles sur la musique et la danse folkloriques d'Haïti. La musique et la danse traditionnelle d'Haïti représentent les éléments de notre patrimoine culturel. Il s'agit de promouvoir la recherche sur la musique, la danse et les autres formes d'expressions traditionnelles pour une meilleure appropriation de ce patrimoine culturel et de faciliter la réflexion pour la conservation et de valorisation des diverses expressions de ce patrimoine. Cette première conférence porte sur nos rythmes traditionnels. Les exposés sur le thème choisi seront présentés en alternance avec des illustrations musicales et des projections de documents audiovisuels. Le 20 novembre 2009, une deuxième journée sera consacrée à un atelier autour des thèmes abordés durant la conférence.


Mercredi 25 novembre - 4 h 30 pm

Attention : terrain glissant !L'incroyable voyage du Trombone de Jazz, par René Jean-Jumeau
René Jean-Jumeau fait découvrir de manière simple et illustrée, avec un brin d'humour, le développement du jeu du trombone, des premiers jours de la musique de Jazz américain jusqu'à aujourd'hui. Tromboniste lui-même, le conférencier démystifie en quelques minutes le jeu de cet instrument quelque peu méconnu. Il continue le voyage et fascine l'audience en présentant les artistes de renom qui ont marqué, non seulement l'expression musicale via le trombone, mais aussi l'évolution du Jazz lui-même. À travers ce voyage, M. Jean-Jumeau révèle les secrets de ces virtuoses en démontrant, avec son propre trombone, leurs techniques favorites. De nombreux extraits sonores d'étonnantes musiques de Jazz ayant influencé l'histoire de ce genre sont proposés à l'appréciation de l'auditoire. « L'incroyable voyage du Trombone de Jazz » se veut une expérience multidimensionnelle : visuelle, sonore et émotionnelle, à travers le temps.


SALLE FOKAL UNESCO - ENTREE LIBRE

Cinéfokal

CYCLE PEDRO ALMODOVAR

Séance 7 - lundi 23 novembre - 5 h pm

Matador, 1986, 1 h 42, avec Antonio Banderas, Nacho Martinez, Carmen Maura.

Angel est un jeune torero à la sexualité trouble qui souffre de l'autoritarisme d'une mère fanatique de l'Opus Dei. Il est accusé du meurtre de deux jeunes filles portées disparues. Il est défendue par Maria (Assumpta Serna), une avocate qui assassine ses amants en leur plantant une épingle dans la nuque, imitant ainsi le rituel tauromachique. Maria connaît le coupable qui n'est autre que Diego, le maître d'Angel... Matador nous propulse dans un monde violent mêlant désir, sexe et mort. Une œuvre très maîtrisée qui mêle passages tragiques et comiques. Pedro Almodovar émerveille à la fois par la dynamique de ses mises en scène d'intrigues à tiroirs et ses dialogues décapants, mais aussi par son génie plastique dans l'usage des décors intérieurs et extérieurs, et dans le traitement de ses personnages.


Séance 8 mardi 24 novembre - 5 h pm

Parle avec elle, 2002, 1 h 49, avec Javier Camara, Leonor Watling, Dario Grandinetti et Rosario Flores.

Marco, journaliste espagnol fait la connaissance de Lydia, femme torero délaissé par un fiancé profiteur. Ils tombent amoureux l'un de l'autre. Leur vie de couple est épanouie. Un jour, cette dernière est grièvement blessée par un taureau et amenée à l'hôpital dans un état comateux. Dans les couloirs de l'hôpital il rencontre Benigno, un infirmier en charge d'Alicia, jeune femme dans le coma... Parle avec elle est une œuvre simple et magnifique, bouleversante, profondément pudique jusqu'à en devenir provocante.

SALLE FOKAL UNESCO - ENTREE LIBRE

ARTS VISUELS

du 26 novembre au 18 décembre


Vernissage le jeudi 26 novembre - 4 h 30 pm

Haïti, des deux côtés de la frontière
Une exposition de photos proposée par l'Ambassade d'Espagne en Haïti et le Centre culturel espagnol de Saint Domingue, en partenariat avec la Fokal

Commissaires de l'exposition : Orlando Barrá et Erika Santelices
Pour le reste du monde, Haïti est parfois un mythe qui ne cesse de se répéter, une métaphore du drame. La distance et les nimbes idéologiques ont pour habitude d´occulter sa véritable nature. Pour cette raison, le Centre Culturel Espagnol de Saint Domingue a réuni au sein d´une exposition inédite 16 photographes locaux et étrangers qui partagent une même préoccupation: se rapprocher suffisamment et mettre en place un « pont de lumière » pour reconnaître la véritable dimension de l´individu haïtien. Chaque photo, chaque scène, chaque texte visuel qui constitue cette exposition nous révèle au premier plan la détermination particulière et collective d´un peuple qui lutte pour continuer malgré tous les obstacles. D´ici ressort le punctum (le "point de fuite à l´infini" auquel se référait Roland Barthes dans son essai "la chambre lucide") de cette série de photographies.
Des deux côtés de la frontière les chemins bifurquent, les yeux se posent sur des paysages différents, les nuances se chamboulent, mais à la fin, l´histoire nous révèle une trame similaire, un même lien narratif : la prouesse de ces hommes et de ces femmes, anciens et enfants, dont la vitalité dépend en grande partie de la rigueur de l´espoir. Du journalier qui travaille 10 heures dans une fabrique de l´est à un père qui traverse la rue inondée avec son fils sur ses épaules; des pêcheurs qui sortent pour sillonner la baie jusqu´au crépuscule, au marchand qui parcourt les rues de Port-au-Prince en balançant huit cartons d´œufs sur la tête. Comme l´air, l´eau, le feu, pour eux la vie est un élément de plus sur la terre, et celle-ci se doit d´être conquise dans la spirale de chaque journée.
Avec des images d´une valeur esthétique indiscutable, les photographes de cette exposition ont su s´attacher à cette réalité. A travers l´objectif, ils ont été capables de reconnaître dans toute son amplitude l "Autre", et c´est là, précisément, où se trouve l´axe, l´importance de cette exposition de photographies. Parce que reconnaître ce n´est pas regarder mais voir; et voir dans son acceptation la plus dense c´est sentir, ausculter, appréhender et comprendre. Et celui qui voit est capable de raconter avec davantage de justesse que celui qui simplement assiste et regarde. Comme l´indique la célèbre citation de Henri Cartier-Bresson : "Photographier c'est mettre sur la même ligne de mire la tête, l'œil et le cœur ».
"Haïti, des deux côtés de la frontière", est aussi par conséquent une reconnaissance du travail que ce groupe exceptionnel de photoreporters qui ont développé leur labeur dans toute l´île. Il s´agit en définitif d´un rapprochement à un espace commun qui tente de laisser derrière nous les clichés et les différences, et qui nous place face à face avec 32 photographies qui témoignent de la réalité derrière le mythe haïtien.
Ceux qui ont regardé Haïti de loin, depuis les tours du progrès historique, se sont longtemps trompés en pensant que les vicissitudes du peuple peuvent seulement démontrer son isolement face à l´Histoire. Cette exposition de photographies met en évidence quelque chose de différent : les haïtiens ont compris avec une grande sagesse que la pénombre comme métaphore n´est pas l´obscurité totale, mais bien tout le contraire : c´est en réalité une bataille entre la lumière et l´ombre; et la lumière est plus dense et étonnante lorsqu´on construit son chemin, justement parmi ces ombres. C´est sans aucun doute dans cette connaissance que se trouve l´empreinte de l´haïtien, la racine de sa force. Il nous reste à accepter l´invitation de ces photographes et parcourir ce pont vers les « deux côtés de la frontière ».
Alejandro Gonzalez - traduction Marina Poeydomenge

ATRIUM DE LA FOKAL - ENTREE LIBRE

THEATRE

VENDREDI 27 NOVEMBRE - 6 h pm


LES REPRISES DU FESTIVAL QUATRE CHEMINS 2009
PROF ! de Jean-Pierre Dopagne

Mise en scène et interprétation D'Meza Shultz Pierre-Louis; assistante à la mise en scène : Lovely Rose Kermonde
Coproduction Festival Quatre Chemins, D'Meza Shultz Pierre-Louis
Pour mon père au village, il y avait le maire, le curé et l'instituteur ; le dieu de la cité, le dieu des âmes et le dieu des esprits. Aujourd'hui les hommes ont brûlé leurs dieux, ils ont détruit leurs cités, ils ont vendu leurs âmes, ils ont perdu l'esprit.Un jeune professeur de littérature, désabusé par le système, brisé par la violence du milieu scolaire, raconte sa vie. Empreint de valeurs humaines et de convictions sur la fonction de professeur, il va progressivement perdre ses illusions : des collègues aigris, des élèves irrespectueux, un système vérolé... Le jeune professeur va sombrer dans la mélancolie et se réfugier par désespoir de cause, dans une folie passagère. Sa carrière a commencé par l'indifférence des collègues, l'hostilité des élèves, la méfiance de la hiérarchie, elle se termine par quelques coups de feu décimant la moitié de sa classe. Aujourd'hui, condamné par la justice à une éternelle confession publique sur les planches des théâtres, il retrace, avec tendresse et cynisme, les douleurs et autres désillusions qui lui ont fait prendre les armes et "tirer dans le tas..." Seul le théâtre lui permettra de redonner vie à ses valeurs et de retrouver enfin sa dignité humaine.
Les écrits de Dopagne témoignent de nos vécus quotidiens avec une précision riche et inquiétante. Le professeur de la pièce est un idéaliste qui refuse de se soumettre ou d'être un simple observateur de l'effritement des valeurs sociétales. Avec ce texte, Dopagne pose avec clarté le problème éducatif, tout en faisant ressortir ce qui dissuade les candidats professeurs potentiels. Son professeur est un héros moderne, un homme brisé qui n'a pas pu supporter la violence en milieu scolaire, reflet direct de notre société déchirée. Refusant de se résigner, de se laisser emporter par le système qu'il a tenté d'ignorer, le professeur est un fou dangereux qui a commis l'irréparable. Certains critiques avancent même que le prof de Dopagne est un monstre qu'on exhibe, qui nous fait rire, qui nous fait peur et qui nous fait pleurer. Mais le monde d'aujourd'hui ne nous fait-il pas pleurer tout en nous faisant rire à gorge déployée ? J'ai grandi dans un milieu défavorisé, où l'accès à la violence était plus facile que le pain de l'instruction et la lecture du texte de Dopagne m'a permis de réfléchir sur l'impact de l'éducation en milieu défavorisé et m'a permis de mieux cerner le contexte de la violence dans certaines zones. Ce texte doit interpeller les décideurs sur la nécessité de développer une politique d'éducation publique accessible à tous, car pendant que des professeurs sont agressés dans des salles de classes et que des dizaines d'enfants sont victimes d'agressions en milieu scolaire, on assiste au spectacle effarant de millions d'enfants non scolarisés, privés de tout, qui croupissent dans les rues populeuses des villes. Avec ce texte, je veux aussi aussi m'attaquer à ceux qui profitent de cette situation pour s'enrichir en ouvrant des établissements scolaires au rabais offrant une éducation bidon. En 2009, ce texte répond à une urgence. Il s'agit du drame de l'éducation, c'est-à-dire celui de l'enseignant face à l'élève. Autrement dit, celui de la société face à son miroir.
D'Meza Shultz Pierre-Louis
Jean-Pierre Dopagne est né à Namur, en Belgique, en 1952. Après avoir été professeur de français pendant quinze ans, il entre en écriture théâtrale en adaptant des comédies de Dario Fo. En 1994, il se fait connaître du grand public avec Prof !. L'oeuvre reçoit le Prix littéraire du Conseil de la Communauté Française de Belgique et sera jouée plus de 200 fois en Belgique, en France, en Suisse, au Maroc, au Luxembourg et au Québec. En 1996 avec Hollywood subjonctif, puis en 1997 avec Les Deux Côtés de la rue, Jean-Pierre Dopagne figure parmi les lauréats du concours "Une scène pour la démocratie". En même temps, l'association Promotion Théâtre lui passe commande de la scène imposée au concours scolaire "Scène à deux" : ainsi naîtra Qui dit plus, qui dit moins ?, interprétée plus de 100 fois par des collégiens et lycéens belges. En août 1997, le Nouveau Théâtre de Belgique et le Festival de Spa coproduisent Photos de famille, deuxième volet de la trilogie débutée avec Prof ! et Un ami fidèle, qui recevra en 1999 le prix de l'Académie royale de Langue et de Littérature françaises de Belgique. En 1998, il adapte en français pour le festival de Spa une œuvre inédite de Dario Fo, Le journal d'Eve. Sa dernière pièce, Le Vieil Homme rangé, a été créée en août 1999 au Festival de Spa. En 2001, le Théâtre de la Valette et le Festival de Spa coproduisent le dernier volet de la trilogie de L'Enseigneur, La Jeune Première.
D'Meza Schultz Pierre-Louis est né à Port-au-Prince en 1986. Il a commencé à pratiquer le théâtre très jeune dans la troupe de collège Adventiste de Diquini. En 2004, il rejoint la troupe Dram'Art, avec laquelle il participe en tant qu'interprète à plusieurs spectacles : Avenue Sans Issue, Ubu Roi de Alfred Jarry en 2006. Cette année, il travaille sur La Fuite de Gao Xingjang, la prochaine création de Dram'Art. Il a suivi plusieurs ateliers sur le théâtre avec des formateurs haïtiens et étrangers : séminaire sur l'Improvisation avec la Ligue Nationale d'Improvisation du Canada, chantier de jeu et de dramaturgie animé par Roger Bensky, des séances de travail corporels au Petit Conservatoire avec Daniel Marcelin, stage sur Macbeth de William Shakespeare avec Pietro Varrasso. Il collabore aussi à la formation des nouveaux recrues de Dram'Art.
Lovely Rose Kermonde est née à Port-au-Prince en 198. Elle commence très jeune à faire du théâtre. Elle a suivi plusieurs ateliers en théâtre et en poésie, entre autres un atelier de poésie animé par le poète Bonel Auguste et des formations au Petit Conservatoire avec Daniel Marcelin. Elle écrit aussi des textes et dit des poèmes. Elle a joué avec Dram'Art dans Avenue sans Issue. Metteur en scène de la troupe ''Zokòt Pwezi' , elle a contribué à la formation de plusieurs jeunes du centre culturel Araka. Elle collabore actuellement à la mise en scène du texte La Fuite de Gao Xingjiang et a joué aussi dans Le Bleu de l'Ile d'Eveline Trouillot, mis en scène par Rolando Etienne.

SALLE FOKAL UNESCO
ENTREE SUR INVITATION A RETIRER A LA FOKAL


DANSE
Samedi 28 novembre - 6 h pm

El Indiano, Bailes de ida y vuelta ( L'Indien, danses d'aller retour)un ballet flamenco de David Moralesproposé par AECID, en partenariat avec la Fokal
David Morales est né en 1971 en Espagne, à la Línea de la Concepción (province de Cádiz); il commence à danser le flamenco dès l´âge de 4 ans et participe à son premier spectacle à l´âge de 7 ans au cotés de Camarón, Fosforito et Chiquetete, les plus réputés des chanteurs de flamenco de cette époque. Il participe ensuite à plusieurs spectacles et perfectionne son style. A 11 ans, il entreprend sa première tournée internationale en allant à Londres ainsi que dans plusieurs pays arabes. En 1988, il participe à la Biennale de Flamenco de Séville , l'événement le plus important dans ce genre musical en Espagne. Durant ces dernières années, il se produit à maintes reprises à l'étranger.
El Indiano, Bailes de ida y vuelta (Espagne-Amérique : Danses d´aller retour) est un spectacle qui se veut métis, basé sur les influences américaines du flamenco, inspiré par les expériences des émigrants espagnols en Amérique durant le XIX° siècle qui ramenèrent cette influence chez eux en l´introduisant dans le flamenco.


SALLE FOKAL UNESCO - ENTREE SUR INVITATION

lundi 16 novembre 2009

Photos du groupe VDF de Croix-des-Bouquets








Voici quelques photos du groupe VDF de Croix-des-Bouquets, ci- devant groupe VDF de Santo, prises ce samedi 14 novembre, au lycée Jacques 1er, au cours de leur séance hebdomadaire de travail. La rencontre s'est achevée par la lecture de deux poèmes composés par 2 jeunes du club.

Du changement au Club de Santo


Le club de Santo a changé de lieu et d'heure de réunion.

Désormais le groupe se réunit au lycée Jacques 1er, sur la route nationale #4, à la Croix-des-Bouquets. Leur réunion se fait le samedi après-midi de 2h à 4h pm.
Le groupe a choisi le thème des loisirs pour leur Journée de sensibilisation.

Photos du groupe VDF du Cap-Haitien







Voici quelques photos des jeunes du groupe VDF du Cap-Haitien, prises le 19 Septembre dernier, en pleine séance de travail, au Collège Notre-dame du Cap.

vendredi 13 novembre 2009

Bientot, un projet de loi en faveur des jeunes

Haïti: Un rêve des jeunes, bientôt réalisé

Un projet de loi relative à l'implication des jeunes et des écoles dans la protection de l'environnement a été remis ce jeudi aux présidents des deux Chambres, Kelly C. Bastien et Levaillant Louis Jeune au Palais législatif par les jeunes du Gouvernement Jeunesse d'Haïti (GJH) et ceux du Parlement Jeunesse d'Haïti(PJH).
Des jeunes du Gouvernement et du Parlement Jeunesse ont, au gré d'une simulation, effectué le dépôt d'une proposition de loi visant à impliquer les élèves et les écoles du pays dans la lutte visant à protéger l'environnement du pays. Cette proposition de loi vient d'être remise par les jeunes au président de la Chambre basse, Levaillant Louis Jeune et à celui du grand Corps Kelly C. Bastien, au cours d'une cérémonie officielle tenue ce jeudi au palais législatif. Ce document a été présenté par le gouvernement jeunesse d'Haïti (GJH) devant la deuxième législature du Parlement jeunesse lors de la simulation du mois d'août.Impressionné par la performance des jeunes du GJH et ceux de la deuxième législature dans le cadre de cette simulation, Kelly C. Sébastien a conseillé à ces jeunes de ne pas abandonner leurs études afin de construire un avenir certain. Ainsi, leur a-t-il souhaité de tirer des leçons de cette simulation, s'ils entendent embrasser dans le futur une carrière en politique.Optimiste quant à l'acceptation de cette proposition de loi par ses collègues sénateurs, le président du Sénat a promis de la présenter dès la tenue de la prochaine conférence des présidents. « Je vais m'engager à présenter cette proposition de loi à la conférence des présidents dès demain vendredi. Ensuite, j'accompagnerai les instigateurs dans le cadre du dépôt dans les deux Chambres afin que la prochaine législature puisse statuer », a déclaré Kelly C. Sébastien.Cette simulation des jeunes ne laisse pas indifférent le président de la Chambre des députés. « Avec des jeunes aussi dévoués, l'avenir du pays n'est pas aussi sombre comme le prétendent souvent ceux qui sont pessimistes », a martelé Levaillant Louis Jeune, exprimant son intérêt d'accompagner cette jeunesse dans la mise en place de la troisième législature. Quant à l'ambassadeur du Canada, Gilles Rivard, un des principaux bailleurs de cette deuxième législature, il voit en cette simulation une expression de la démocratie naissante en Haïti. Il s'engage d'ores et déjà à continuer à supporter les jeunes dans cet exercice de l'apprentissage de la démocratie.En marge de cette cérémonie officielle, le jeune Premier ministre du gouvernement d'Haïti, Carlin Michel, a plutôt accentué ses propos sur l'intégration pleine et entière des jeunes dans la prise des décisions les concernant. « Il n'y a que les jeunes qui puissent véritablement savoir ce dont ils ont besoin pour leur émancipation sociale, économique et politique. C'est dans ce sens que le Gouvernement jeunesse d'Haïti entend mettre toute sa force dans la balance pour porter les autorités à prendre en considération les revendications de cette jeunesse laissée pour compte », a-t-il déclaré.Il convient de rappeler qu'après une expérience mitigée faite par la première législature en 2006, la seconde dont l'entrée en fonction remonte à la fin du mois d'août dernier s'est penchée sur le problème de la dégradation de l'environnement. Ainsi, a-t-elle procédé au vote d'un projet de loi relative à la protection de l'environnement soumis par le GJH. Cette cérémonie officielle a été marquée par une projection d'un documentaire présentant les différents exercices réalisés au cours de cette simulation. Cette projection n'a pas été sans effet sur un parterre composé de représentants de l'internationale, des jeunes ministres du GJH, des jeunes parlementaires et d'autres invités.

Gérard JEANTY JuniorJounty003@yahoo.fr

Source Le Nouvelliste, vendredi 13 novembre 2009

mercredi 11 novembre 2009

Concerts exceptionnels à FOKAL



Fokal Arts et Culture

Cette semaine

Mercredi 11 novembre - 6 h pm

Racine Mapou de Azor


Jeudi 12 novembre - 6 h pm

N'didgenous


Samedi 14 novembre - 6 h pm

Ti-Coca et Wanga-Nègès

Mercredi 11 Novembre 2009
Racine Mapou de Azor
La musique traditionnelle haïtienne, constituée en majeure partie à partir de l'héritage africain, est surtout présente dans les zones rurales, où elle est interprétée par des musiciens amateurs regroupés autour des temples vodou. Néanmoins, depuis quelques années, portée par le mouvement rasin, qui prône un retour au versant africain des racines haïtiennes, elle est aussi présente sur scène grâce à des groupes professionnels, dont le plus populaire est sans doute le groupe « Racine Mapou de Azor». Le groupe « Racine Mapou de Azor » est dirigé par Lénord Fortuné « Azor », chanteur et tambourineur qui a appartenu à de nombreuses formations, de konpa (dont SS One et Scorpio) ou de folklore (troupe Bakoulou), avant de faire partie du groupe « Racine Kanga de Wawa ». Dans les années 90, porté par le mouvement rasin, ce groupe, mené par Jacques Maurice Fortéré, « Wawa » a entrepris de jouer la musique vodou en concert : avec lui, elle est passée directement du temple vodou à la scène. Le succès rencontré par le groupe « Racine Mapou de Azor » signifie donc, en partie, la normalisation du vodou, à travers sa musique, sa reconnaissance en tant que culture, et l'acceptation de la part africaine et paysanne de l'identité haïtienne. Dans cette optique, les membres du groupe, qui reconnaissent tous être des vodouisants pratiquants, s'inscrivent explicitement dans la tradition et l'univers symbolique vodou, auquel le nom du groupe fait référence. Ils aspirent à maintenir le contact avec les racines de la tradition et du sacré, à l'image du mapou, arbre sacré du vodou aux racines imposantes, réputé héberger des esprits. Musicalement, avec chants et percussions, tambours basses et congas, le groupe « Racine Mapou de Azor » interprète la musique traditionnelle ou rasin pure, c'est-à-dire sans arrangements modernes ni instruments électriques (alors que l'autre tendance des musiques rasin adopte volontiers les rythmes du rock et leur instrumentation). Marquée par le battement inlassable des tambours d'inspiration petro - à peine soutenus par une boîte à rythme, la voix puissante d'Azor, au timbre caractéristique des prêtres-vodou, secondée par un chœur de femmes, célèbre les loas vodou, chante l'attachement aux racines ou commente les épisodes de la vie politique et autres querelles artistiques. Après quatorze ans d'existence, sept disques enregistrés, plusieurs tournées à l'étranger (dont neuf voyages au Japon) et un film documentaire (Haïti, cœur battant de Carl Lafontant), le groupe « Racine Mapou de Azor » réussit le pari de conserver l'authenticité de la musique traditionnelle, tout en recourant aux moyens modernes de diffusion, qui permettent de l'inscrire sur la scène musicale professionnelle d'Haïti, et de rivaliser avec les musiques qui occupent d'ordinaire l'actualité.
SALLE FOKAL UNESCO ENTREE SUR INVITATION A RETIRER A LA FOKAL

Jeudi 12 Novembre 2009
N'Didgenous N'Didgenous
, dont l'expression musicale se situe au carrefour des cultures est né de la rencontre de Nadège Robertson Tippenhauer et Grégory Vorbe. Fille du chef d'orchestre Jon Robertson, Nadège Tippenhauer grandit dans un milieu de musique classique et prend très tôt l`habitude de la scène. En Haïti, elle fait du Jazz avec les frères Widmaier et du Voodoo Rock avec Jean Pierre Grasset (NAD-JEE). Grégory Vorbe est peintre et explorateur de sons; il collectionne les instruments primitifs, fait de la recherche et transforme petit à petit son studio en espace de production. Mêlant les instruments du monde à la voix soul de Nadège, N`Didgenous crée un groove unique, métissage entre profane et sacré, fusion de rythmes traditionnels haïtiens, de reggae et de blues. Sur ce duo viennent se greffer des additions amicales avec des musiciens partageant les mêmes affinités : Eric Phillippon, au trombone et aux percussions, CheChe de la Cruz à la guitare, Franck Désiré et Welele aux tambours, et Josué Nazaire, à la basse. Après avoir autoproduit son premier album, First Breath, N'Didgenous continue sa quête d'expériences et de couleurs sonores, s'imprégnant d'intemporel et de spontané.
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Samedi 14 Novembre 2009
Ti-Coca et Wanga-Nègès
Ti-Coca et Wanga-Nègès se distinguent parmi les rares musiciens professionnels qui s'inscrivent dans la tradition des troubadours, petits ensembles aux instruments acoustiques dont les compositions constituent une chronique douce et amère de la société. Les groupes troubadours se caractérisent d'abord par une instrumentation particulière, totalement acoustique, qui comporte le plus souvent : guitare ou banjo, accordéon, tambour, graj et maracas, contrebasse ou manoumba Ils officient habituellement lors des fêtes patronales, au bord des plages ou dans les restaurants, ainsi que dans les soirées privées, où ils sont actuellement très sollicités, en raison de la pénurie d'électricité qui limite le recours aux musiques enregistrées ou amplifiées. Héritiers des troubadours européens, itinérants et semi-ruraux, ces groupes ont subi plus récemment les influences de la musique cubaine. Au début du XXème siècle, l'industrie sucrière en développement à Cuba réclame une importante main d'œuvre pour la coupe de la canne : des milliers de travailleurs saisonniers haïtiens réalisent le voyage d'une île à l'autre, transportant dans leurs bagages, rythmes et modes musicales. Ils rapportent en Haïti son et bolero, popularisés notamment par le célèbre trio Matamoros. Les troubadours interprètent alors indifféremment bolero et rythmes haïtiens (méringue et rythmes vodou), ou encore, plus tard, des succès du konpa diffusés par la radio. En 1976, le groupe Ti-Coca et Wanga-Nègès s'est constitué autour du chanteur David Mettelus, Ti-Coca, en intégrant des musiciens qui, pour la plupart, évoluaient auparavant dans des formations de konpa, où ils jouaient des instruments électriques. Ensemble, ils reprennent désormais l'instrumentation et le répertoire des troubadours, dans la lignée de Ti-Paris ou autre AlthiéryDorival. Ils interprètent des morceaux issus du folklore, des chansons traditionnelles du répertoire troubadour et des morceaux konpa, auxquels Ti-Coca prête sa vivacité et le charme de sa voix éraillée. Ils composent ainsi un cocktail séduisant, une sorte de filtre d'amour, comme l'insinue le nom du groupe, « WangaNègès », nom créole du colibri, qui entrerait dans la préparation de magie amoureuse. Depuis leur premier concert à l'extérieur, en 1998, -Coca et WangaNègès ont su s'attacher le public étranger qu'ils ont séduit par leur simplicité et leur fraîcheur. En 2006, ilsont célébré leur trentième anniversaire, toujours fidèles à la tradition des troubadours, à l'écart des modes - qui se sont emparé récemment du genre.

SALLE FOKAL UNESCO ENTREE SUR INVITATION A RETIRER A LA FOKAL

mardi 10 novembre 2009

Echo Jeune


L’avenir des jeunes ne dépend pas seulement des connaissances qu’on leur inculque en français en mathématiques ou à travers d’autres domaines de nature académique. Eduquer un jeune ; c’est aussi lui donner les moyens de vivre décemment, de lui mettre sur la voix de la prospérité, du succès, c’est aussi lui engagé dans des activités citoyennes dans la société, ça ! Que l’on veuille ou non ; il incarne aujourd’hui le dirigeant de demain. Et pour que la relève soit assurée avec brio il faut qu’il participe absolument des le printemps de sa vie dans la construction de ce futur qui frappera l’un de ses quatre matins à sa porte. On ne pourra continuer à vivre sous le tâtonnement dans ce monde si pratique. Nous avons raté tout au cours de notre histoire bien d’opportunités qui nous ont été offertes; ce qui aujourd’hui nous place à un niveau assez critique dans l’échelle internationale. Autrement dit : nous avons passé longtemps à crier famine sur un tas de blé. Qui l’aurait cru ? Pendant longtemps les forces vives de cette nation sont placées en isolement.
Dans ce courant d’idées il nous revient à dire qu’il y a un problème qui s’est installé sournoisement dans les moeurs, et les consciences haïtiennes; il s’agit bien sur de cette tendance à négliger tout ce qui concerne la majorité, nous citons notamment les femmes, la paysannerie haïtienne, la jeunesse haïtienne 62 % de la population totale. Ce n’est pas croyable ! Alors que dans des carrefours de l’histoire on retrouve souvent la jeunesse en flèche dans la bouche politicienne, qui nous rappelle le corbeau et le renard de Lafontaine. C’est bien malheureux ! la jeunesse ; cet outil qui facilite la rentrée dans les tirons du pouvoir pour avoir été traîné par le bout du nez, se retrouve au fil des jours comme un monstre chargé de tous les péchés d’Israël et à qui tout le monde jette la pierre. Dans nos rangs pleins de traîtres, pardon point de traîtres.
Eh oui ! La Jeunesse de mon pays ; être créatif, fougueux, dynamique parfois instable à cause du champs magnétique qui lui traverse dans cette période de transition de sa vie, est capable.
Contrairement à ce que pense le commun des mortels.
Il faut le dire franchement : la réalité quotidienne de la jeunesse qui conincide avec la passivité de toutes couches sociales confondues du pays oblige parfois plus d’uns à garder les idées du changement dans les tiroirs de l’oubli. Il est plus qu’évident qu’en faisant cela nous ne faisons qu’allonger les longues listes de projet toujours irréalisables dans ce pays. Fort, heureusement tout n’est pas perdu, il arrive un tournant ou tout homme est appelé à se dépasser pour prioriser la raison. Entre l’égoïsme et la générosité, entre l’humilité et l’orgueil, entre la violence et la paix, entre le mensonge et la vérité, entre le courage et la lâcheté ; il faut pouvoir choisir. La vie dépend à chaque instant des choix que nous faisons. A cet instant de la vie que j’appelle tant tôt la croisée des chemins, les jeunes et les adultes doivent choisir .Choisir entre la passivité et l’engagement citoyen, choisir entre la coopération et le cavalier seul, choisir entre la mère L’Haïti malmenée et la mère patrie, choisir entre agir et périr.
Beaucoup de jeunes se retrouvent clouer au pilori de cette réalité traditionnelle qui tend à prendre parti contre de la grande marche des jeunes avisés et fougueux qui veulent lancer loin devant des coups de projecteurs, pour dire oui au progrès. Au contraire l’avenir leur semble menaçant, incertain pour ne parler que du chômage et des mauvais héritages.
Considérant le pourcentage élevé que représente la jeunesse dans la population haïtienne, n’est il pas important de remettre en question cette politique exclusif dans le domaine de l’emploi dans le secteur privé et public haïtien qui exige à un jeune 3 à 6 années d’expériences ? Quand l’expérience doit commencer ? N’est ce pas un jour ? Personne n’osera croire qu’un pays peut se développer avec des gens qui commencent à travailler dans la trentaine alors que l’espérance de vie est en dessous de 50 ans.
L’avenir dépend de ce qu’on fait aujourd’hui et le bon moment de mettre la main à la pâte c’est maintenant. L’autre lui dira ainsi:<<>> Cela dit aussi; qu’on doit avancer de l’avant toutes les secondes, on doit faire un pas, on doit brûler les ponts derrière soi. En témoigne cette déclaration : <>
Des jeunes retrouvés partout sur le béton du milieu juvénile haïtiens reflètent un tableau bondé de frustrations, d’incompréhensions de leurs aînés et crient le ras bol. De l’autre coté du tableau on voit tirer la sonnette d’alarme pour un franc accompagnement, le besoin de certitude, d’idéal et d’action, d’être aimé, besoin de paix intérieur, besoin d’estime. Ca fait un écho. Qui dit mieux un écho de jeunes qui crient avec insistance vers une façon d’appréhender l’avenir. Ainsi je cite les propos d’un amis condisciples au moment de terminer nos études classiques : <<>>
Jeunesse et Education
Jeunesse et Emploi
Jeunesse et la délinquance
Jeunesse, jeunesse, jeunesse
Sors de ta faiblesse
Regarde à travers
Évite la caverne
Demande le bras
Mais restes toujours toi
Lances tes projecteurs
Sois courageux et fier
Pour le présent et l’avenir
Pour les haïtiens, les patriotes
Pour tout une vie
Pour Haïti la mère patrie
Ouvrons l’œil !

par Jean Hervé Jupiter
Animateur groupe VDF
Cayes, 10/11/09

lundi 9 novembre 2009

Semaine culturelle à FOKAL 9-14 nov. 2009


FOKAL Arts et Culture

Novembre 2009

La Semaine du 9 au 14 Novembre

Lundi 9 novembre - 5 h pm
Femmes au bord de la crise de nerfs

Mardi 10 novembre - 5 h pm
Talons aiguilles

Vendredi 13 novembre - 6 h pm
LA FAMILLE DES PITITE-CAILLE

CinéFokal

REPRISE DU CYCLE D' ALMODOVAR
Séance 3 - lundi 9 novembre - 5 h pm
Femmes au bord de la crise de nerfs,1988, durée: 1 h 35, avec Antonio Banderas, Carmen Maura, Rossy de Palma
Ivan et Pepa, deux comédiens de doublage, prêtent leur voix aux grandes stars du cinéma et se jurent chaque matin dans la pénombre du studio un amour éternel. Mais Ivan abandonne subitement Pepa. Celle-ci va mener son enquête et découvrir la double vie de l'homme qu'elle aime.Femmes au bord de la crise de nerfs est une comédie en forme de galerie de portraits réjouissante avec la femme légitime, la maîtresse et la nouvelle femme, mais aussi le mari Don Juan, une concierge témoin de Jéhovah, une avocate féministe, la petite amie d'un terroriste... Il s'agit d'une adaptation très libre de la pièce de théâtre La voix humaine de Jean Cocteau, monologue d'une femme quittée par son amant. Premier film grand public de Pedro Almodóvar, il le fit également connaître hors des frontières espagnoles et fut nominé aux Oscars.

Séance 4-Mardi 10 novembre - 5 h pm
Talons aiguilles, 1991, durée: 1 h 55, avec Victoria Abril, Marisa Paredes et Miguel Bosé
Après des années d'absence, Becky Del Paramo (Marisa Paredes), célèbre chanteuse pop des années soixante, rentre à Madrid. C'est pour trouver sa fille, Rebecca (Victoria Abril), mariée à un de ses anciens amants, Manuel (Féodor Atkine). Becky comprend vite que le mariage de Rebecca est un naufrage surtout quand Manuel lui propose de reprendre leur ancienne relation. Une nuit, Manuel est assassiné...Les relations complexes entre mère et fille, une thématique récurrente dans l'œuvre d'Almodóvar, sont évoquées ici avec force. Almodovar nous livre un petit bijou profond et déchirant, mettant en scène un univers très féminin où il fait évoluer des personnages ambigus. Une bande originale magistrale où la musique populaire joue un rôle important. Il a obtenu en France le César du meilleur film étranger en 1993.
SALLE FOKAL UNESCO - ENTREE LIBRE

SPECTACLE Vendredi 13 novembre
REPRISE DE LA FAMILLE DES PITITE-CAILLE

La famille des Pitite-Caille de Justin LhérissonUn spectacle de marionnettes proposé par l'Atelier CopartMise en scène Ernst Saint Rome
Coproduction Festival Quatre Chemins, Atelier CopartLe texte emprunte une forme typique de l'oralité haïtienne, « l'audience », pour raconter l'histoire de la déchéance d'une famille. Eliézer s'enrichit grâce à sa compagne Velléda, une tireuse de carte. Souhaitant poursuivre son ascension sociale, il brigue la députation et recrute Boutenègre, un agent électoral. Grâce à ses libéralités, il voit sa popularité augmenter. Mais au cours d'une émeute, il est mis en prison et meurt à la suite d'un interrogatoire. Quant à Velléda, elle deviendra l'une des cinquante maîtresses d'un général. Dans cette histoire, l'humour et l'ironie glissent dans la dérision pour s'achever dans la tragédie. L'argent, les femmes, la politique, la question de l'origine et de la descendance servent de points de repère à cette érosion. Parce que l'audience porte un regard désabusé sur les aveuglements les marionnettes se prêtent bien à ces jeux d'illusion par le langage et la manipulation. Elles incarneront les quatorze personnages de la pièce.

SALLE FOKAL UNESCO ENTREE SUR INVITATION A RETIRER A LA FOKAL

mercredi 4 novembre 2009

Message aux jeunes des groupes VDF

Bonjour à tous et à toutes,

Au cours de multiples entretiens que j’ai eus avec certains animateurs et animatrices, j’apprends que les jeunes des groupes qui ont soumis leur programmation pour la journée de sensibilisation (JS) sont profondément déçus, frustrés que leur projet n’ait pas encore reçu notre validation.
Je comprends leur amertume et leur déception. C’est pour cela que je tiens à partager avec vous notre position à FOKAL et à DD.

Lorsque nous avons reçu les documents de certains groupes concernant la planification de leur JS, les responsables de ces 2 institutions et moi y avons relevé plusieurs faiblesses, quand bien même la présentation était correcte. Nous avons voulu les corriger avec vous, afin de faire de ces JS une vraie réussite. Ainsi, nous avons tenu à préciser, à tous les responsables, l’approche que nous devons tous avoir de cette activité. Trois recommandations fondamentales leur ont été soumises :
1) donner plus de temps aux groupes pour planifier la JS. Autrement dit, nous ne souhaitons pas que les groupes se sentent coincés par une échéance, au point qu’en se pressant pour la réaliser à la date prévue, ils bâclent la planification de cette journée ;
2) élaborer un projet moins ambitieux en nombre d’activités (« Qui trop embrasse, mal étreint ! »), plus concret en identifiant un problème très spécifique, réalisable à la hauteur des capacités du groupe. Autrement dit nous demandons à chaque groupe de faire plus simple pour être plus efficace ;
3) donner un accompagnement plus profond aux groupes. Autrement dit, je vais m’associer davantage au travail de planification de la JS de chaque groupe. A ce moment, je demande aux animateurs et animatrices de m’informer de leurs besoins, et je me tiens constamment disponible pour vous soumettre idées, conseils, suggestions tout au long du processus de la planification, toutes les fois que vous le souhaitez.

Votre enthousiasme à planifier cette journée de sensibilisation ne doit pas tomber. C’est une première expérience que nous faisons, et il est important pour nous que le 1er essai soit satisfaisant. Cela nous permettra d’augmenter nos ambitions lors des expériences futures.
On recule pour mieux sauter.
FOKAL et DD travaillent pour vous et jamais contre vous, les jeunes. Mais nous nous devons d’agir raisonnablement, avec prudence, en faisant en sorte que vos idées, vos talents, vos initiatives aboutissent à un maximum d’efficacité. Aidez-nous à vous aider ! Nous sommes à votre disposition.

Jean-Gérard Anis
Coordonnateur du Projet VDF
FOKAL

Le prix Medicis à l'écrivain Dany Laferrière

Le prix Médicis 2009 du roman a été attribué à l'écrivain canadien d'origine haïtienne Danny Laferrière pour "L'énigme du retour" (Grasset), a annoncé aujourd'hui le jury.
Dany Laferrière a été récompensé au 1er tour par 4 voix contre une voix à Alain Blottière pour le "Le tombeau de Tommy".
Dany Laferrière, est né en 1953 à Port-au-Prince, et vit entre Montréal et Miami. Intellectuel lié à l'espace nord-américain, il est à la fois romancier, essayiste, scénariste et cinéaste. Son oeuvre pose la question de l'identité et de l'exil. Dany Laferrière a publié depuis une vingtaine de livres, dont "Cette grenade dans la main du jeune Nègre est-elle une arme ou un fruit ?", prix RFO 2002, "Pays sans chapeau" ou "Vers le sud" (2006), également adapté au cinéma.

Article tiré de l'AFP, 4 novembre 2009

mardi 3 novembre 2009

Photos du groupe VDF de Cote-Plage




Les jeunes du groupe VDF de Cote-Plage, en pleine session de travail, le mardi 3 novembre 2009, au collège de Cote-Plage à Carrefour.

Photos du groupe VDF de Jacmel


Les jeunes du groupe VDF de Jacmel, en pleine session de travail, le lundi 2 novembre 2009, à l'IDEPH, à Jacmel.

Photos du groupe VDF de Léogane-Darbonne





Les jeunes du groupe VDF de Léogane-Darbonne, en pleine session de travail, le vendredi 30 octobre 2009, à la bibliothèque "Rasin Lespwa", à Darbonne.

Photos du groupe VDF de Mon Repos


Les jeunes du groupe VDF de Mon Repos, en pleine session de travail, le samedi 24 octobre 2009, à Carrefour.

Photos du groupe VDF de Christ-Roi







Les jeunes du groupe VDF de Christ-Roi, en pleine session de travail, le samedi 24 octobre 2009, au centre culturel Pye Poudre.

Photos du groupe VDF de Martissant







Les jeunes du groupe VDF de Martissant, en pleine session de travail, le samedi 24 octobre 2009, à l'habitation Leclerc (Parc de Martissant).

Une année à la tête du PIJ

  cher.es ami.es, Depuis janvier 2022, je suis appelé par la direction de la FOKAL à assumer la charge de la coordination du Programme Initi...