vendredi 26 février 2010

De nouvelles secousses attendues en Haiti

Haiti-Séisme : De fortes chances de secousses de magnitude 5 ou plus entre février et mai 2010

jeudi 25 février 2010

http://www.alterpresse.org/IMG/arton9303.jpgP-au-P., 25 fév. 2010 [AlterPresse] --- Il existe 80 % de chances pour que la république d’Haïti reçoive des répliques de magnitude 5 ou supérieure dans les 90 jours, c’est-à-dire entre la fin du mois de février et celle du mois de mai 2010.

Telles sont les prévisions de l’institut de géophysique des Etats-Unis d’Amérique (U.S. Geological Survey / Usgs) dans une analyse de contingences, basée sur les caractéristiques des séquences de l’après séisme du 12 janvier.

Ces prévisions ont été rendues publiques le mardi 23 février, plus de 40 jours après le séisme dévastateur du 12 janvier 2010 dont le bilan pourrait avoisiner les 300 mille morts, selon le président René Garcia Préval.

Entre février 2010 et février 2011, la probabilité d’atteindre une magnitude de 5 points ou supérieure est de 90%.

Pour les périodes considérées (90 jours et le reste de l’année 2010), l’institut américain de géophysique estime respectivement à 15 et 25 % des probabilités de connaître une magnitude de 6 ou supérieure, tandis qu’elles sont de 2 et 3 % pour une magnitude égale ou supérieure à 7 points.

Déjà, les lundi 22 et mardi 23 février, 4 répliques (2 quotidiennement), de magnitude 4 et dont l’épicentre était situé à 30 kilomètres au sud-ouest de la capitale Port-au-Prince, ont été ressenties. Ce qui a suscité la panique chez la population. Depuis le 12 janvier, environ 130 répliques ont été enregistrées dans divers départements géographiques du pays.

Toute secousse d’une magnitude supérieure à 5 points sur l’échelle de Richter sera largement ressentie et risque de provoquer des dommages, particulièrement dans les structures vulnérables déjà endommagées.

Une faille géologique, à l’origine du tremblement de terre du 12 janvier, fait partie d’une zone sismiquement active, comprise entre les plaques tectoniques de l’Amérique du Nord et des Caraïbes, explique l’Usgs qui recommande l’adoption de précautions.

Toute personne se trouvant dans la région métropolitaine de Port-au-Prince se doit d’observer des dispositions relatives à sa sécurité personnelle en cas de tremblement de terre, c’est-à-dire avoir toujours à l’esprit quelles actions entreprendre quand la terre commence à trembler. Les espaces ouverts sont généralement sécuritaires. Si vous êtes à l’intérieur d’une maison, veillez à s’étendre sur le plancher, à s’abriter sous un bureau vigoureux ou sous une table et attendre que le tremblement cesse. Il ne faut pas se risquer à l’extérieur, jusqu’à ce que le mouvement cesse”, indique l’institut américain de géophysique.

Seuls des ingénieurs qualifiés peuvent déterminer dans quelle mesure une structure endommagée est sécuritaire et ne présente aucun risque pour une réoccupation. La règle générale à suivre est la suivante : “si une structure ne semble pas sûre, elle n’est pas probablement sûre. Entrer dans des structures évidemment endommagées ou les réoccuper devrait être évité”.

Ces risques peuvent être réduits au minimum à l’aide de plans (de conception) de constructions résistant aux tremblements de terre et avec des pratiques de construction qui appliquent les résultats d’une évaluation de danger de tremblement de terre. Il est prouvé que des efforts de sensibilisation sont avantageuses ou réduisent les pertes à éviter, ajoute l’institut américain de géophysique.

Une politique de sécurité sismique dans la région (comprenant Porto Rico, la Jamaïque, la République Dominicaine, la Martinique, la Guadeloupe, le long des côtes du Venezuela, la jonction des Caraïbes avec les pays d’Amérique du Sud et la proximité de Trinidad et Tobago) doit reposer sur des codes de construction établis sur les risques sismiques.

Le Bureau haïtien des mines et de l’énergie (Bme), qui avait fait état de la poursuite des répliques durant toute l’année 2010 en Haïti, invite la population à ne pas se risquer dans des maisons fissurées.

Avec l’aide de la coopération canadienne, 3 stations sismologiques, mesurant les tremblements de magnitude située entre 0 et 4 points, ont été installées à Port-au-Prince, Léogane (Ouest) et Jacmel (Sud-Est), directement affectées par le séisme du début de l’année, annonce le gouvernement. [rc gp apr 25/02/2010 16 :00]

Tiré du site de Alterpresse, http://www.alterpresse.org



mercredi 24 février 2010

Avis d'un sismologue canadien sur les séismes


Voici quelques faits sur la situation séismologique dans la grande région de Port-au-Prince.

La période que les habitants de Port-au-Prince et des régions environnantes vivent n'est pas différente de celle qui suit tout grand tremblement de terre. Des séismologues et géologues ont présenté des hypothèses sur des séismes à venir, mais on doit se rappeler qu'il s'agit de possibilités à plus long terme que les jours ou semaines qui viennent.

Peut-on prévoir les séismes ?
Dans l'état actuel des connaissances scientifiques, il n'est pas possible de prévoir l'imminence d'un séisme, encore moins la date, l'heure et le lieu exacts où ils se produiront. On ne peut donc pas faire de prévision à court terme (jours, semaines, mois) du lieu ou de sa magnitude. On peut, dans certains cas bien précis, évaluer la possibilité de séismes mais dans le meilleur des cas comme en Californie ce sera sur de longues périodes de temps (décennies ou plus)..

Qu'est-ce que la magnitude d'un séisme ?
La magnitude est une mesure de la quantité d'énergie libérée pendant un séisme. Un séisme de magnitude 7 comme celui du 12 janvier libère environ 30 fois plus d'énergie qu'un séisme de magnitude 6, et environ 1000 fois plus d'énergie qu'un séisme de magnitude 5.

Répliques sismiques:
Dans les jours suivant un séisme fortement ressenti comme celui du 12 janvier dernier (magnitude 7,0), d'autres secousses peuvent être, et ont d'ailleurs été, ressenties.
. Dans presque 100% des cas, ces secousses (appelées répliques) seront beaucoup plus faibles que le choc principal (avec un maximum possible d'environ 6 degré à l'échelle de Richter pour un séisme principal de magnitude 7). Les vibrations causées par une réplique seront donc moins fortes que le choc principal.
. Ces répliques sont un phénomène normal et n'annoncent pas un séisme plus fort. Elles indiquent un rajustement de l'écorce terrestre après le séisme principal.
. Le nombre de répliques ressenties est fort variable et, donc, imprévisible. Il peut y en avoir quelques par jour ou seulement quelques unes par semaine. Plusieurs d'entre elles peuvent être ressenties si elles sont supérieures à magnitude 4,0 sur l'échelle de Richter.
. La fréquence de ces répliques diminuera avec le temps, mais leur magnitude ne décroit pas progressivement de la même façon, il peut avoir des soubresauts.
. Il est impossible de prévoir la magnitude maximale qu'atteindra une réplique ou le nombre des répliques. Ces données varient d'une région à l'autre, suivant des facteurs qui sont encore mal connus, même des spécialistes. De façon générale, la magnitude maximale de la plus grande réplique sera d'environ 1,0 degré de moins à l'échelle de Richter, donc autour de magnitude 6 pour une réplique de la région d'Haïti. On a eu jusqu'à maintenant (21 janvier) deux séismes de magnitude 5,9.
. Les répliques augmentent le stress des personnes dans la zone épicentrale et si elles sont fortes, magnitude 5,5 ou plus, elles peuvent ajouter aux dommages d'édifices déjà affaiblis. Pour cette raison, il est indiqué de ne pas réintégrer des édifices à moins que les autorités compétentes les désignent comme sécuritaires.

Les failles:
. Physiquement, un séisme est le résultat d'un mouvement brusque de deux blocs de roc le long d'une cassure (faille) située en profondeur dans l'écorce terrestre. Dans le cas du séisme du 12 janvier, la profondeur était d'environ 10 km.
. Après de très forts séismes, ce mouvement peut être visible en surface sous forme de déplacement latéral entre les deux côtés de la faille. On n'a pas d'évidence qu'un tel mouvement s'est produit lors du séisme du 12 janvier.
. Beaucoup de gens croient à tort que, lors des séismes, le sol s'entrouvre pour engloutir de malheureuses victimes. Cette conception des séismes, bien incrustée dans notre subconscient, ne correspond aucunement à la réalité; on la doit plutôt à l'imagination des producteurs d'Hollywood!
. Après un fort séisme, il se peut que des fissures soient visibles sur le sol. Il ne s'agit pas de failles, ni de crevasses qui se refermeront. Ces fissures sont probablement apparues en raison du tassement (compaction) du sol que les vibrations ont causé.
. Une faille géologique s'étire de la République Dominicaine jusqu'en Jamaïque. Seule une portion de cette faille a été réactivée le 12 janvier entre un peu au sud de Carrefour jusqu'à Petit-Goâve environ. Sur les centaines d'années à venir, il est possible que cette faille connaisse des séismes importants sur toute sa longueur, mais une portion à la fois .

Les dommages:
. Ce sont les vibrations du sol qui causent la plupart des dommages associés aux séismes.
. En général, des forts séismes (magnitude 7 et plus) produisent des mouvements du sol de grande amplitude et de longue durée.
. Des forts séismes produisent des secousses plus fortes qui sont ressenties sur une plus vaste région que des plus petits séismes.

Est-ce que la terre s'ouvre pendant un séisme?
Non! Une idée fausse mais fréquemment crue c'est qu'un trou s'ouvre dans le sol pour avaler des victimes malheureuses. Cela n'a aucun rapport à la réalité mais c'est la version des séismes de Hollywood. Après un fort séisme, quelques fentes peuvent apparaître dans le sol. Ceux-ci ne sont pas des failles, ni des crevasses prêtes à refermer. C'est probablement le tassement du sol qui les a produites.

Risque de tsunami
. Les tsunamis sont de grandes vagues océaniques qui peuvent être produites de deux façons:
1.. Par un mouvement vertical du fond de la mer directement causé un rejet d'une faille causé par un séisme de forte magnitude (magnitude 7,0+). À moins qu'un autre très fort séisme se produise, ce qui est très improbable, il n'y a plus de danger qu'un tsunami affecte les rivages d'Haïti. Ceci est appuyé par le fait que le mécanisme du séisme du 12 janvier n'est pas favorable à un tel mouvement vertical du fond de la mer, et que la majeure partie de la faille se trouve sur la partie terrestre de la péninsule du sud et non pas au large des côtes.

2. Un tsunami plus local peut aussi être engendré par le déplacement d'une grande quantité d'eau engendré par un glissement de terrain sous-marin ou par l'éboulis d'une falaise côtière.
. Un séisme assez fort (magnitude 6 ou plus) peut causer un mouvement du fond de la mer (1) ou un glissement de terrain (2). Il est donc suggéré de s'éloigner du rivage si un fort séisme se produit. La plupart du temps, l'arrivée imminente d'un tsunami se détecte, dans les minutes après un fort séisme, si la mer se retire rapidement loin du rivage. On doit alors gagner les zones plus élevées (15 m ou plus au-dessus du niveau de la mer). La possibilité d'un tsunami causé par une réplique sismique est considérée très faible en ce moment.

En espérant que ces quelques précisions seront d'intérêt, je vous prie d'agréer l'assurance de mes sentiments les meilleurs.

Maurice Lamontagne, ing., Ph.D.
Séismologue / Seismologist
Secteur des sciences de la Terre / Earth Sciences Sector
Ressources naturelles Canada / Natural Resources Canada
615, rue Booth / 615 Booth St
Pièce 216 / Room 216
Ottawa (Ontario) K1A 0E9
613-947-1318 613-947-1318 613-947-1318 613-947-1318 613-947-1318 613-947-1318 613-947-1318 613-947-1318

maurice.lamontagne@nrcan.gc.ca
télécopieur / facsimile 613-943-9285
http://gsc.nrcan.gc.ca/dir/index_f.php?id=9387
http://gsc.nrcan.gc.ca/dir/index_e.php?id=9387

lundi 22 février 2010

Une menace pèse sur Grand-Goave

Haïti: un barrage menace de céder à Grand-Goâve

Publié le 15 février 2010 à 05h00 Mis à jour à 07h50

http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/seisme-en-haiti/201002/14/01-949672-haiti-un-barrage-menace-de-ceder-a-grand-goave.php

Philippe Mercure, envoyé spécial
La Presse




(Haïti) Haïti croyait avoir tout vu en matière de catastrophes, mais voici qu'une nouvelle menace plane sur la commune de Grand-Goâve, à 50 km de la capitale: un barrage formé dans les montagnes par le tremblement de terre pourrait emporter davantage de vies et d'habitations s'il venait à céder.

Yves Gattereau saute d'un rocher et pique une tête dans l'eau turquoise qui s'étend devant lui. Le paysage est montagneux et sauvage. Le silence est total.
Si la scène semble idyllique, elle est loin de l'être. Le lac dans lequel M. Gattereau vient de plonger ne devrait pas exister. Il s'est formé quand un pan de montagne s'est affaissé lors du tremblement de terre, bloquant le cours de la rivière Grand-Goâve.
Yves Gattereau est un ingénieur forestier québécois installé en Haïti depuis 22 ans. Celui qui dirige une équipe d'intervention sur les bassins versants pour Oxfam-Québec est inquiet.


Il montre le mur de roc contre lequel l'eau s'accumule depuis un mois. La situation ne semble pas critique pour l'instant. Le barrage est énorme et il reste plusieurs dizaines de mètres avant que l'eau ne passe par-dessus. Le hic, c'est qu'il n'a pratiquement pas plu depuis le tremblement de terre du 12 janvier. Quand la saison des pluies se déclenchera, d'ici quelques semaines tout au plus, l'eau s'accumulera ici très rapidement.

«C'est clair que l'eau va atteindre la hauteur du barrage, dit Yves Gattereau. À ce moment-là: ou bien ça défonce, ou bien ça passe tranquillement par-dessus.»
Que se passera-t-il si le barrage cède? M. Gattereau admet qu'il ne peut le dire avec certitude. Mais il rappelle la topographie du terrain pour nous faire comprendre les risques.

Le barrage est situé en montagne à une dizaine de kilomètres en amont de Grand-Goâve, ville coincée entre la mer et un demi-cercle de montagnes qui se dresse devant elle. «Un entonnoir, dit M. Gattereau en montrant les montagnes. Un bassin versant, c'est ça. Si le barrage cède et crée une vague, celle-ci débouche directement sur Grand-Goâve.»

Dire que celle-ci n'est pas prête pour une nouvelle catastrophe est un euphémisme. Davantage une commune dispersée qu'une ville, Grand-Goâve compte quelque 110 000 habitants et a été détruite à 90% par le tremblement de terre. Ici, la population vit dans des abris faits de bouts de bois sur lesquels on a tendu des draps et des morceaux de carton. Les tentes qu'on voit à Port-au-Prince ne sont pas arrivées ici; même les bâches de plastique sont rarissimes.

L'armée américaine ne sait que faire

C'est en examinant des images satellites du logiciel Google Earth qu'Yves Gattereau a découvert le barrage. Sa formation lui a permis de détecter le problème, mais il n'a pas l'expertise pour le régler. Depuis, il ne sait pas quoi faire.
«Ce n'est pas encore urgent. Je ne voulais pas alerter la population et créer une panique supplémentaire», dit-il. Il a finalement décidé de joindre La Presse pour qu'elle diffuse l'information.
L'armée américaine a aussi eu vent de la situation. Vendredi dernier, elle a envoyé une équipe sur place. «On pourrait probablement faire sauter le barrage, mais nous n'avons aucune idée des conséquences que cela aurait», a dit à La Presse Jason Mangone, premier lieutenant de la marine américaine. Il a fait une demande pour qu'un expert en dynamique des fluides vienne sur les lieux.
Il souligne que l'accès difficile au barrage compliquera les choses. L'endroit se gagne en effet au prix d'une éprouvante expédition qui débute par une randonnée de moto dans l'immense lit quasi asséché de la rivière. Les motos restent régulièrement prises dans le sable, les rochers ou l'eau.
Il faut ensuite marcher dans la rivière, parfois avec de l'eau jusqu'à la taille, et contourner certaines zones impraticables en grimpant les parois. En chemin, l'équipe d'Yves Gattereau qu'a accompagnée La Presse a croisé deux militaires de la marine américaine qui rebroussaient chemin.
«Je suis trop vieux pour ce genre de choses. On va essayer d'envoyer un hélicoptère», a lancé l'un des deux hommes, Steve Krutke.

Avec la collaboration d'Ariane Lacoursière

mercredi 17 février 2010

Que faire en cas de séisme?





















Que faire en cas de séisme ?









Avant le séisme
Dès la première secousse
Après la première secousse
Le retour dans le logement
Liste des consignes par risque
Les consignes générales sont applicables à l'exception du confinement
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Un séisme arrive sans aucun signe avant coureur. Il vous surprendra dans votre sommeil, au travail, ou chez vous. Il est en effet impossible de prévoir sa survenue. Il se produira donc toujours à un moment où vous ne vous y attendrez pas.
Cependant, un certain nombre d’actions peut être entrepris afin d’anticiper le risque, de vous éviter d’être blesser, et de limiter les dégâts sur vos biens. Pour obtenir de plus amples renseignements, reportez-vous à la page de prim.net « comment anticiper le séisme ?»


Baissez-vous, protégez-vous la tête et surtout restez où vous êtes !



  • Si vous êtes à l'INTERIEUR : placez-vous près d'un mur, d’une colonne porteuse ou sous des meubles solides. Eloignez-vous des fenêtres.

  • Si vous êtes au LIT : attendez en vous protégeant la tête avec un oreiller.
    Les objets situés au-dessus de vous peuvent tomber. De plus, les éclats de verre cassé sur le sol blessent souvent les personnes qui ont cherché à évacuer ou à sortir du lit pour se glisser dessous.

  • Si vous êtes à l'EXTERIEUR : éloignez-vous le plus possible des bâtiments, des arbres, des lignes à haute tension. Accroupissez vous et protégez-vous la tête.
    Les équipements comme les antennes de télévision, les cheminées, les pots de fleurs ou tout autre objet qui pourrait tomber suite aux secousses risquent de blesser toute personne se situant à proximité d’un bâtiment.

  • Si vous êtes en VOITURE : arrêtez-vous et conservez votre ceinture attachée jusqu'à ce que la secousse se soit arrêtée.
    Les arbres, les lignes à haute tension, les poteaux, les panneaux de signalisation, et d'autres articles peuvent tomber pendant les tremblements de terre. L'arrêt limitera les risques d’accident, et l’habitacle vous protégera des chutes d’objets. Une fois la secousse terminée, procédez avec prudence. Évitez les ponts ou les rampes qui pourraient avoir été endommagés par le séisme.

  • Si vous êtes dans un MAGASIN OU TOUT AUTRE ENDROIT PUBLIC, ne vous précipitez pas vers les sorties. Eloignez-vous des étagères contenant les objets qui pourraient tomber.

  • Si vous êtes dans la CUISINE, éloignez-vous du réfrigérateur, du fourneau, et des placards suspendus.

  • Si vous êtes dans un STADE ou un THEATRE, restez dans votre siège et protégez votre tête avec vos bras. N'essayez pas de partir avant l’arrêt des secousses. Partez alors dans le calme, de façon ordonnée.

Il est dangereux d’essayer d’évacuer un bâtiment pendant une secousse car de nombreux objets tombent ou se déplacent sous l’effet du séisme. Dans les constructions françaises, vous êtes plus à l’abri en restant où vous êtes qu’en essayant de courir vers la sortie du bâtiment
Attendez dans cet endroit jusqu’à la fin des secousses.

Protégez-vous la tête avec les bras.
N’allumez pas de flamme.
Ne téléphonez pas.

En cas de séisme de faible intensité :

Rentrez chez vous avec précaution
Aérez bien votre habitation.
N’allumez pas de flamme avant d’avoir la certitude qu’il n’y a pas de fuite de gaz.
Vérifiez que personne n’est resté coincé dans les ascenseurs. Prévenez les secours en cas de besoin.

En cas de séisme important :

Evacuez le bâtiment dès l’arrêt des secousses
en faisant bien attention aux objets qui sont tombés par terre et à ceux qui menacent de le faire. Surtout n’utilisez pas les ascenseurs!
Eloignez-vous rapidement du bâtiment.
Pensez à emporter les objets de première nécessité (par exemple une couverture en hiver )
Coupez les réseaux si vous en avez la possibilité.
Méfiez-vous des répliques.
Elles se produisent fréquemment dans les minutes, les jours, les semaines, et même les mois qui suivent un tremblement de terre.
Aidez vos voisins, en particulier les plus vulnérables (personnes âgées, personnes à mobilité réduite, enfants...)
Restez loin des fenêtres. Elles peuvent se briser avec une telle force que vous pouvez être blessés même à quelques mètres.
Attendez-vous à ce que les systèmes anti-incendie se déclenchent même s’il n’y a aucun feu dans l’immeuble.
Si vous êtes dans un secteur montagneux, voire proche de pentes ou de falaises qui risquent de se révéler instables, soyez vigilants ! Des chutes de pierres, des éboulements et des glissements de terrain sont possibles.
En cas d’ensevelissement : se manifester en tapant sur les parois
Examinez-vous pour déceler d’éventuelles blessures
. Vous pourrez mieux vous préoccuper des autres et serez plus utiles pour les secours si vous n'êtes pas blessés ou si vous avez déjà reçu les premiers soins.
Lorsque cela est possible, avant de porter assistance aux secours, protégez-vous contre d’éventuelles nouvelles blessures en mettant un pantalon, une chemise ou un tee-shirt aux manches longues, des chaussures dures, et des gants de travail.
N'essayez pas de déplacer les personnes blessées sans l’avis des secours professionnels à moins qu'elles ne soient en danger immédiat pour leur survie.
Écoutez la radio.
N’utilisez le téléphone qu’en cas d’extrême urgence. Les réseaux téléphoniques seront vite saturés. Il est important que les appels d'urgence aient la possibilité d’être passés.
Vous devez surveiller vos animaux de compagnie. Il est conseillé de les placer dans un endroit clos. Leur comportement peut changer nettement après un tremblement de terre. Ils peuvent devenir agressifs.
Faites attention aux lignes électriques tombées ou aux conduites de gaz endommagées. De manière générale, évitez les secteurs endommagés.
Ne rentrez pas chez vous sans l’autorisation des autorités compétentes. Les répliques d’un tremblement de terre peuvent endommager davantage les bâtiments fragilisés.



Liste des conseils à avoir à l’esprit et des actions à entreprendre au moment du retour dans votre logement :

Vous venez de recevoir l’autorisation de pénétrer dans votre habitation temporairement ou définitivement, n’oubliez pas de :



  • Vérifier l'eau et l'électricité. En cas de fuite, ouvrez les fenêtres et les portes.

  • Nettoyer les produits toxiques renversés, les agents de blanchiment, l'essence ou autres liquides inflammables.

  • Ne pas fumer à l'intérieur des bâtiments.

  • Ouvrir les portes d’armoire et de placards avec précaution. Le contenu a pu avoir été secoué, voire cassé pendant le tremblement de terre et peut tomber, créant d'autres dégâts ou dommages.

  • Inspecter votre maison. Pour ce faire, n’employez que des lampes-torches à piles. Toute flamme peut déclencher un incendie à l'intérieur de votre logement (une fuite de gaz ou des émanations de produits inflammables ne sont pas toujours détectables à l’odeur).

  • Demander un avis technique sur l’état du bâtiment.

  • Inspecter soigneusement toute la conduite de votre cheminée. Des dommages indécelables de l’extérieur peuvent avoir été causés par la chute de débris. Des fissures dans des cheminées peuvent être la cause, des années plus tard, d'un incendie.

  • Prendre les photos des dommages causés à votre maison comme à son contenu, elles seront utiles pour vos déclarations de sinistre.

  • Attendre l’autorisation des pouvoirs publics avant de rouvrir les réseaux.

Premiers gestes de renforcement à avoir :

Personne n’est en mesure de prédire les répliques. Si vous êtes autorisé à y entrer, votre logement ne présente pas de danger de s’effondrer dans son état actuel. Mais, en prévision des prochaines secousses, voilà les premiers gestes et réflexes de renforcement à avoir pour éviter que les dégâts n’augmentent :



  • Protéger l’édifice des dégâts ultérieurs dûs à la désorganisation des tuiles, aux infiltrations à travers les matériaux de couverture ou au système de tuyauterie mal raccordé.

  • Démolir les éléments qui ne tiennent pas et qui ne sont pas indispensables à votre confort : faux-plafonds, balcon, corniches, cheminées.

  • Etayer les éléments qui ne tiennent pas bien et qui sont nécessaires à votre réinstallation: escaliers, linteaux, planchers.

  • Mettre un soutien (contrefort par exemple) aux éléments de la structure qui peuvent s’ouvrir (façade désolidarisée des murs intérieurs)


Sites Internet :

L’affiche de l’Institut de Prévention et de Gestion des Risques Urbains (IPGR) vous donne une bonne synthèse de toutes ses consignes de sécurité.

L’école et observatoire des sciences de la Terre de Strasbourg consacre plusieurs pages de son site Internet à la prévention du risque sismique sous forme de documents pédagogiques. Vous trouverez la liste de tous les documents existant sur leur page d’accueil.

Sur cette page en particulier, vous trouverez quelques consignes de sécurité :

La préfecture du Doubs a réalisé une affiche regroupant les consignes de sécurité à respecter en cas de séisme.

Le serveur "ICARISK" d'information préventive contre les risques naturels aux Antilles-Caraïbes donne quelques éléments, sur la protection des personnes, avec un volet consignes de sécurité et un autre très important sur l’anticipation.

Outre les informations disponibles dans ces pages et les quelques sites en français cités, vous pouvez consulter des sites en anglais afin d’obtenir de plus amples détails.

Seismo-watch est un site américain grand public spécialisé dans la réduction du risque sismique. Il est uniquement en anglais. Les deux démarches développées dans ces pages sont la conscience et l’anticipation du risque . Des outils sont proposés pour que chacun puisse évaluer sa propre vulnérabilité et celle de ses biens, et la réduire. Ce site a délibérément choisi un ton pédagogique. Sa mascotte est le chien-sismo dont vous avez une représentation ci-contre.
Vous trouverez ainsi de nombreux conseils en anglais, de comportement à avoir avant, pendant et après le séisme.

La Federal Emergency Management Agency (FEMA) publie sur son site en anglais une liste exhaustive de tous les gestes à avoir avant le séisme afin de l’anticiper, et de toutes les consignes de sécurité pour éviter de se mettre inutilement en danger pendant et après le séisme.



Le tremblement de terre de 1842 au Cap-Haitien




Une tranche d'histoire.

L'Evénement de 1842
Le samedi 7 mai 1842, un violent tremblement de terre que l'on considère comme la plus grande catastrophe naturelle de son histoire, frappait la République d'Haïti. Cet épouvantable séisme allait détruire toutes les villes de sa côte atlantique et anéantir en un moment, des agglomérations comme le Môle Saint-Nicolas, Port-de-Paix et Fort-Liberté. Parmi les villes touchées se trouvait aussi le Cap-Haïtien, l'ancienne capitale de Saint-Domingue qui, d'un seul coup, fut réduit en cendres.
C'était alors une cité florissante qui prospérait par son négoce maritime, une ville pleine de vie et de mouvement dominée par une classe de grands planteurs opulents et une non moins fastueuse bourgeoisie d'affaires. Juste avant la catastrophe, le Cap était encore considéré, avec New Orléans et Québec, comme l'un des trois principaux centres commerciaux et culturels de l'Amérique francophone. John Candler, l'auteur d'un brief notices of Hayti, un ouvrage publié peu de temps avant la destruction de la ville, rapporte que le Cap lui paraissait assez semblable à Saint-Pierre de la Martinique avec 27 rues orientées d'est en ouest et coupées à angle droit par 19 autres allant du nord au sud. Candler décrit aussi les maisons, d'immenses battisses dont les rez-de-chaussée sont
Dans ses Mémoires encore inédits, mais dont quelques extraits ont été publiés en 1942 grâce aux soins de son neveu, M. Elie Lambert, l'écrivain et homme d'Etat haïtien, Demesvar Delorme, un témoin direct de la catastrophe, parle du Cap comme d'une "ville de politesse, de manières recherchées, quintessenciées mime, raffolant du roman, du chevaleresque, aimant les épiques récits de galantes aventures, comme l'Espagne de Cervantès. Même après la chute du royaume de Christophe, le Cap-Haïtien qui disputait encore à Port-au-Prince l'hégémonie financière et intellectuelle d'Haïti, ne le cédera vraiment à sa rivale qu'après le tremblement de terre de 1842. En un moment, cette ravissante cité de pierre avec ses édifices, ses belles demeures, ses vastes entrepôts, ses riches commerces et tous ses superbes monuments coloniaux qui en faisaient le Paris de Saint-Domingue, (si finement décrit par Victor Hugo dans Bug-Jargal) se
trouvèrent anéantis. On estime généralement à cinq mille le nombre des victimes ensevelis sous les décombres, soit presque la moitie de la population de la ville.
Demesvar Delorme jouait aux billes avec son frère, lorsqu'il remarqua que certains des soldats qui défilaient lors de la parade du samedi trébuchaient et tombaient de façon assez grotesque. " Un bruit sourd. nous dit-il, un grondement lointain, lugubre, comme sortant d'un gouffre profond se fait entendre du coté de l'est. [...] Nous chancelons, mon frère et moi tombons aussi. Le mur de la caserne au nord s'ébranle et tombe presque en même temps que nous. [...] Le clocher de la cathédrale que j'avais en face se mit à balancer dans l'air, les cloches sonnant à toute volée en carillon sans rythme, sinistre, un glas horrible. Le clocher s'écroule, les parties hautes les premières. Puis l'église s'abat, et toutes les maisons environnantes, et toutes les maisons que je voyais, et enfin la ville entière. Tout cela avec un bruit sans nom, grondant au milieu d'une buée épaisse sortie des murailles brisées et qui s'épaississent de plus
en plus était devenu un nuage noir, lugubre, comme ceux des grosses tempête sur mer, et bientôt sillonnée comme eux de lueurs rouges, ardentes, agitées en tous les sens".
Après la catastrophe, Delorme nous dit comment il se rendit en vitesse chez ses parents où l'on commençait à peine à se réjouir du fait que personne n'avait périt, lorsqu'un de ses oncles maternels vint aux nouvelles avec ses vêtements maculés de sang. L'oncle s'empressa de leur expliquer qu'il s'agissait du sang d'une infortunée marchande du marche communal qu'il venait d'aider à dégager des décombres après qu'elle eut reçu une poutre sur les jambes. Peu après, tous Les membres de la famille Delorme se rendaient au Champ-de-Mars. C'est sur cette grande place où cinquante ans auparavant Sonthonax proclamait la liberté des esclaves de Saint-Domingue, qu' ils passèrent la nuit à la belle étoile pendant que les incendies faisaient rougeoyer la ville tout autour d'eux. En effet, comme le séisme était survenu à l'heure où l'on préparait le repas du soir, les feux de cuisine n'avaient pas tarde à transformer les ruines en un
immense brasier.
La population, épouvantée par les répliques intermittentes qui durèrent au-delà d'un mois, ne dormait plus que dans la rue, sur les places publiques ou encore dans l'édifice miraculeusement épargné abritant l'ancien opéra royal de Christophe. (Aujourd'hui loge maçonnique l'Haïtienne). Le petit Demesvar, il était alors âgé de 11 ans, nous dit qu'à son réveil, au lendemain du cataclysme, il vit arriver le gérant de l'habitation de ses parents sur un cabrouet tiré par des boeufs. Il venait les chercher dans cet équipage pour les conduire avec armes et bagages à la campagne ou ils allaient vivre désormais.

Un autre rescapé de la catastrophe, un jeune commerçant allemand de nom de Peter Gottlieb Buhrow, nous a, lui aussi, laissé un récit touchant de ses aventures sous la forme d'une lettre datée du 15 mai 1842 expédiée à ses parents vivant à Hambourg. Surpris dans son lit par le séisme, Buhrow (il est le fondateur de la future Maison Schutt et Co) raconte comment il est resté pendant un temps interminable enseveli sous les décombres. Après des heures d'angoisse et de souffrance, il parvient enfin, dit-il, " à ramper sur les mains à travers les décombres ne reconnaissant plus rien des lieux où j'avais habité et me retrouvant enfin sous une table de billard [..] J'arrivai enfin vers quatre heures du matin au bord de la mer où se trouvait une foule de gens dons certains priaient et d'autres pleuraient ou hurlaient de douleur du fait de leurs graves blessures. La ville est totalement en ruines et ce qui n'a pas été brûlé est pillé. En effet, dès le premier jour apparurent des bandits de l'intérieur du pays qui dérobèrent tout ce qu'ils peuvent trouver puisque l'ordre militaire avait disparu'. En fait, pendant les jours qui suivirent, la ville sera parcourue par de sinistres bandes de pillards en maraude, de chenapans patibulaires qui remuaient les pierres, fourrageaient les ruines fumantes, dévalisant les cadavres et terrorisant les survivants qui voulaient se ménager un abri parmi les vestiges.


En plus du tremblement de terre, un raz de marée avait envahi les rues commerciales du front de mer laissant une épaisse et nauséabonde vase noire après son passage. Dans son Histoire religieuse du Cap, Mgr. Jean-Marie Jan nous apprend que " le ciel fut tellement obscurci par les tourbillons de poussière que l'on aurait dit une nuit complète. La mer se précipita sur la ville, jusque dans les maisons qui bordent le quai et se retira aussitôt, fort heureusement. [...] Durant toute la nuit, il y eut de fréquentes oscillations et de violentes commotions. Bien plus, les trépidations du sol se répétèrent chaque jour et, quelquefois, à plusieurs reprises, pendant près d'un mois ".
Le Cap-Haïtien porte aujourd'hui encore les nombreux stigmates de cet affreux tremblement de terre que par euphémisme, ses habitants appelleront "l'événement ". La cathédrale du Cap, un imposant édifice de style neo-classique, ne sera entièrement restaurée que cent ans après son écroulement, en 1942, sous le gouvernement d'Elie Lescot. Le séisme n'épargna pas la Citadelle et infligea des dommages irré=édiables au palais de Sans-Souci, dont la chapelle sera cependant fidèlement reconstruite sous l'administration de Stenio Vincent.
Il n'est peut-être pas inutile de rappeler que les Capois affrontèrent seuls toutes ces grandes épreuves morales et matérielles qui les accablaient. Après "l'événement " en effet, aucun secours ne fut organisé par les autorités haïtiennes et aucune assistance ne parvint non plus de l'étranger. Il faudra attendre 1844, pour que le gouvernement haïtien, après une visite du président Philippe Guerrier, accorde cinquante mille gourdes à la ville qui serviront à reconstruire le quai et à déblayer les rues de leurs décombres. Ce n'est que vingt-cinq ans plus tard qu'une nouvelle prospérité allait permettre la lente reconstruction du Cap, mais en 1842, Haïti perdait une ville brillante, un centre économique florissant qu'elle ne retrouvera peut-être jamais tout à fait.

samedi 13 février 2010

Bonjour à toute la communauté Vague du futur!
En attendant la reprise effective des activités de FOKAL et de Droits et Démocratie, le projet VDF est en veilleuse mais pas fermé pour autant. Je reste en contact téléphonique avec les 28 animateurs et animatrices des clubs, et je les encourage à garder aussi contact avec les jeunes pour recueillir les informations utiles concernant leur situatoin personnelle, et à leur apporter le soutien moral, du mieux qu'ils peuvent, dans ces moments difficiles.
De même, j'encourage les jeunes victimes du séisme à communiquer avec les animateurs responsable de leur club, à partager toute information utile sur eux-mêmes et leurs camarades, lié aux conséquences du tremblement de terre, et à être mobilisés pour la reprise future de nos activités.
Je tiens à informer tout le monde que tous nos animateurs et animatrices dans le projet sont sains et saufs, ainsi que le staff de FOKAL et de DD. Néanmoins, je compte partager avec vous très bientot sur le blog la situation des clubs suite à la tragédie du 12 janvier. Car en ce moment, je suis en train de recueillir desd données auprès de chaque animateur-trice pour alimenter le blog.
Au nom de FOKAL et de DD, je tiens à exprimer mes sincères condoléances à tous ceux et à toutes celles participant au projet VDF (animateurs, collaborateurs, jeunes) qui ont perdu un parent, un ami, un proche, et je tiens à leur exprimer ma solidarité dans cette épreuve.

A très bientot

Jean-Gérard Anis
Coordonnateur du projet

mardi 9 février 2010

Information sur le séisme du 12 janvier

Informations sur le tremblement de terre

Date
: mardi 12 janvier 2010
Moment : 4h53 pm
Durée : environ 30 secondes
Magnitude : 7.3 sur l’échelle de Ritcher (qui en comprend 9)
Lieu de l’épicentre : 16 kms au sud-ouest de Port-au-Prince, entre Kenscoff et Choflar (non loin de Léogane)

Faille concernée :
faille sud longue de 250 kms, qui va de la plaine Enriquillo en République dominicaine jusqu’à la presqu’ile du sud en Haïti. La faille nord passe entre Port-de-Paix et l’ile de la Tortue, longe la baie du Cap-Haïtien et échoue n
s la plaine de Cibao en République dominicaine.
Le séisme s’est produit sur un segment long de 50 kms de la faille, sur 10 kms de profondeur dans la croûte terrestre.

Pertes en vies humaines : 230,000 morts environ
Nombre de blessés: 300,000
Nombre de sans abris: 1,5 millions
Dégâts matériels : 250,000 immeubles détruits (Léogane à 90% détruite, Jacmel à 40%)

Selon le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), le tremblement de terre, a aussi causé la disparition de 4.000 écoliers, 454 enseignants et la destruction de 4.200 écoles.

A consulter un site d’information sur le séisme : www.usgs.gov

Information sur le séisme du 12 janvier

Informations sur le tremblement de terre
Date : mardi 12 janvier 2010
Moment : 4h53 pm
Durée : environ 30 secondes
Magnitude : 7.3 sur l’échelle de Ritcher (qui en comprend 9)
Lieu de l’épicentre : 16 kms au sud-ouest de Port-au-Prince, entre Kenscoff et Choflar (non loin de Léogane)
Faille concernée : faille sud longue de 250 kms, qui va de la plaine Enriquillo en République dominicaine jusqu’à la presqu’ile du sud en Haïti. La faille nord passe entre Port-de-Paix et l’ile de la Tortue, longe la baie du Cap-Haïtien et échoue dans la plaine de Cibao, en République dominicaine.
Le séisme s’est produit sur un segment long de 50 kms de la faille, sur 10 kms de profondeur dans la croûte terrestre.

Pertes en vies humaines causées : plus de 222,570 morts , 310,928 blessés environ, près de 4,000 personnes amputées, 1.3 millions de personnes sans abris, 766.724 personnes dplacees.
Dégâts matériels : 250,000 immeubles détruits (Léogane à 90% détruite, Jacmel à 40%)
(source de la présidence)

Site d’information sur le séisme : http://www.usgs.gov/

Une année à la tête du PIJ

  cher.es ami.es, Depuis janvier 2022, je suis appelé par la direction de la FOKAL à assumer la charge de la coordination du Programme Initi...