Stanley PIERRE JEAN est en philo, comme la plupart de ses
pairs débatteurs. Ça fait déjà trois ans qu’il est membre du club de Diquini.
En revanche, c’est seulement le samedi 21 juin 2014 qu’il allait participer à
un tournoi de débat. Le meilleur débatteur du tournoi régional de l’Ouest,
jeune espoir du programme de débat de FOKAL.
Stanley Pierre Jean, meilleur débatteur du tournoi régional Ouest |
Ses débuts dans le débat
Les débuts de
Stanley dans le club de Diquini n’est pas fameux. Habitué aux débats non
formatés, il a du mal à suivre l’exercice. Cependant, avoue t-il avec son éternel sourire, il a toujours été attentif aux séances de formation dans le
club. « Bien que je n’aie pas
compris dès le début, j’ai toujours été attentif aux séances de formation. Je
n’ai jamais été absent parce que je me suis dit que rater une séance, c’est
tout simplement rater la chance de comprendre le format Karl Popper ».
Après la formation, il a fallu faire dans son club des débats de démonstration pour
que Stanley mette en pratique les connaissances acquises: « J’ai un meilleur moyen pour comprendre,
c’est la pratique. Ce n’est que lorsque j’ai commencé à débattre dans mon club
que j’ai saisi le sens du débat ».
Son premier match
Contrairement aux
autres joueurs élus meilleurs débatteurs, Stanley fait la différence. Ce jeune débatteur
n’attend pas d’accumuler les matches et les tournois pour montrer de quoi il
est capable. Nul ne pourrait croire que Stanley était à son premier tournoi
samedi, en dépit de ces contre-interrogatoires efficacement menés et ces réfutations
d’arguments à nul autre pareil. Pourtant, il était bel et bien à sa première
participation à un tournoi, ce samedi 21 juin.
Sa force et ses faiblesses
Etre sacré
meilleur débatteur, ce n’est pas le fruit du hasard. En plus de l’audace, Stanley
a toujours travaillé dur. « Notre
club organise des matches de débat internes et j’ai accumulé une somme d’expériences
confortable. Durant ces matches, j’ai joué tous les rôles possibles : Premier
et deuxième négatif, premier et deuxième affirmatif, entre autres. ».
Pour lui, sa plus grande force réside dans le fait d’avoir mis en application tous
les conseils de l’animateur de son club. En dépit de cette force, il considère
le stress, qu’il gère assez bien, comme une potentielle faiblesse. « Même dans les matches internes, je stressais
dès que je devais prendre la parole. Mais sous les conseils des animateurs, Brunel
et Rebecca, j’ai appris à gérer ce facteur ».
Stanley, son titre et l’avenir
Meilleur débatteur
à un tournoi régional, Stanley ne s’arrête pas là. Pour lui, c’est un début. Le
titre est une occasion pour lui de travailler davantage et de faire plus d’efforts :
S’accrocher beaucoup plus à ses livres et croire qu’il peut réaliser de grandes
choses à l’avenir. « C’est une
expérience qui me donne plus de motivation. Cela signifie pour moi que je peux
faire des exploits à l’avenir ». Parce que le travail du club ne s’arrête
pas là. Il y a le tournoi national en juillet prochain, et il veut garder son équipe
au premier rang. « Mon équipe et
moi, nous travaillons toujours. Alors que je préparais le tournoi régional, je préparais
en même temps le tournoi national, et je continue à le faire. C’est ce travail
et ce dévouement qui font la force de
notre équipe ».
Pour tous les jeunes qui veulent avoir une carrière de débatteur,
il est facile. Stanley leur prodigue le seul conseil suivant : travailler
dur et ne jamais abandonner. « Même
après les échecs, tu dois continuer. Parce que c’est uniquement en travaillant
que l’on peut avoir des résultats ».
Stéphanie
Balmir
FOKAL
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