mercredi 13 décembre 2017

Le travail du débat continue sur moi-même

Par Maurice Romain

Maurice Romain
Avant d’être un débatteur du club de débat de Christ-Roi ayant un certain niveau, j’ai dû passer une longue période qui a beaucoup changé ma vie. Devenir un débatteur nécessite un point très essentiel qui est la volonté. Ensuite cette volonté s’est manifestée puis a augmenté mes connaissances et mes habilités. Je ne maîtrisais guère comment présenter un sujet quelconque, je n’avais pas de connaissances élargies sur le débat en soi ni comment débattre, Je n’avais pas encore découvert l’analyse de l’information et la polysémie des sujets. L’acquisition de toutes ces connaissances à partir du club contribue à l’évolution de moi-même.

Le débatteur que je suis aujourd’hui fut atteint à travers plusieurs étapes.

Alors, quand je sui venu à ce fameux club de débat dont je n’avais aucune idée dans quoi je m’étais lancé, j’admirais les anciennes membres de ce club car, en les voyant débattre, argumenter sans trac, sans difficultés de trouver les mots les plus appropriés, un sentiment de désarroi s’est exprimé en moi tout d’un coup. Par la suite, en continuant à être toujours présent, je commençai à réaliser que devenir comme elles (je ne voyais que de grandes débatteuses mais même pas un grand débatteur) est presque impossible, car ce n’est pas une tâche facile, et cela ne l’a jamais été. J’ai eu droit à une formation aux techniques du débat. Je trouvai cela intéressant, mais ce dont j’étais impatient, c’est me voir débattre devant un public avec fermeté et assurance. Je regardai avec attention la manière dont les anciennes débattaient et la manière dont les autres réagissaient aux sujets. J’observais tellement que je donnais mon avis rarement quand il était demandé par le formateur. Cette première étape m’a permis d’avoir une connaissance plus ou moins claire du débat.

Arrivé au moment du tournoi interne du club,  j’étais excité car ce que j’attendais longtemps arriva enfin. Il fut question de travail d’équipe. Travailler avec deux personnes que vous connaissez à peine est un travail assez stressant. Mais face à cette situation, j’ai fait le mieux que je pouvais pour démontrer que j’étais un futur bon débatteur. Je m’accentuai sur le travail du 3ème orateur, car je le préférais, et j’ai fait de mon mieux pour avoir une bonne performance dans ce tournoi. Cette étape a dégagé la route à suivre pour devenir un grand débatteur.

Le temps des exposés arriva et franchement, j’avais un peu peur qu’on me choisisse. Le problème n’était pas que je ne savais pas comment faire des recherches (car durant la formation je l’avais bien assimilé), mais la manière de le présenter en public fut un problème. Par contre en souvenant ce que MM Alfred et Lazard répètent chaque samedi, m’ont permis d’avoir une idée de la manière dont l’exposé devrait se faire.  Le plus grand dans tout ce que les deux responsables du club m’ont appris, c’est qu’ils vous permettent de voir, d’analyser, de savoir les choses par vous-même. En m’évaluant, après l’exposé que je venais de faire, je n’avais pas donné au public le temps d’assimiler les informations. Mais ce problème ne fut pas définitif, car la seconde fois que j’ai eu à exposer, fut un travail parfait. Le public m’avait compris.

Malgré le fait d’avoir passé un bon nombre de mois au club, je n’ai pas pu me familiariser avec les membres du club. Cela est dû aussi au fait que je sois réservé. Ainsi M. Alfred est venu avec une activité de familiarisation, de fraternisation qui nous permettrait tous d’avoir une relation plus ou moins proche. Cette activité fut une réussite, car elle m’a permis de réaliser comment fraterniser est important. Aussi j’ai pu voir, ainsi que les autres, que cela augmente le rendement du travail en équipe. Le club m’a montré qu’il constitue une famille et qu’à partir de ce fait, chaque personne qui constitue cette famille reçoit la possibilité de s’exercer pleinement dans le club. Ceci m’a offert une libre opportunité de continuer à fond et d’être un grand comme les anciennes le sont.


Un changement important s’est opère sur ma vision didactique par le juste fait que j’avais la volonté de continuer. Je confirme que dès à présent, je suis en mesure de présenter n’importe quel sujet. J’ai beaucoup appris, j’ai rencontré plein de gens passionnant qui m’ont aidé et qui continuent à m’aider. 

Désormais, un sujet quelconque n’est plus un mystère pour moi, mais plutôt une thèse qui peut s’élargir dans  différents sens. 

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