Généralités
Site du camp Hôtel le Montcel, à Kenscoff, à 13 kms de Port-au-Prince, dans le département de l’Ouest
Date du vendredi 16 au mardi 21 février 2012
Durée du camp 5 jours, 4 nuits
Nb de jeunes participants 23 filles / 39 garçons
Remarque : Les délégations des Cayes, de Camp-Perrin, de Jérémie sont arrivées la veille à la capitale. La délégation de Jacmel est la seule absente à ce camp. Les places laissées vacantes par Jacmel et les animateurs absents ont été comblées in extrémis par 2 autres jeunes du Cap-Haïtien, 2 jeunes de Gros Morne, une autre de Darbonne, un jeune de Cote-Plage, un autre jeune de Mon repos et un jeune de Fond Parisien.
23 Animateurs-trices 5 étaient absents : Jacmel (2), (Fond Parisien (1), Jérémie (1), Mon repos (1)
6 Intervenants extérieurs Gary Pluim, chercheur à l’université de Toronto; Diana Patricia Mosquera Calle de l’UNESCO; Edgar Célestin du PNUD; Socrate Sainsmyr, toastmaster; Jean-Marie Pierre du Ministère de la Jeunesse et des Sports; Nixon Boumba, de Droits & Démocratie; Real Cherizard de FOKAL
4 Personnes-ressources Marie-Edmonde Jeune et Réal Chérizard de FOKAL, Berline Jean-Pierre, assistante logistique, Garil Jean-Baptiste, chauffeur
TOTAL 94 personnes
Kit de matériel fourni aux participant(e)s
1 pad, 1 stylo, 1 crayon, 1 badge d’identification, 1 T-shirt et 1 casquette imprimés, le programme du camp
La planification
Depuis le mois de novembre 2011, 3 mois avant la date-butoir du départ, la communauté VDF a été tenue informée, via le blog du projet, de l’avancement des préparatifs, de la programmation du camp. Des recommandations, directives et sollicitations sont envoyées régulièrement par e-mail aux animateurs-trices, pour la sélection des jeunes constituant leur délégation, pour les kits de séjour à apporter, et la préparation des jeunes pour le tournoi de débat.
De leur coté, les animateurs et animatrices ont préparé activement les jeunes de leur club en les formant aux techniques de débat Karl Popper, certains allant même à organiser un mini-tournoi de débat dans leur club pour sélectionner les débatteurs qui vont constituer leur équipe.
Trois semaines auparavant, une lettre de demande d’autorisation de participation, signée par le coordonnateur, a été envoyée aux parents des jeunes sélectionnés pour le camp .
Fatigués mais satisfaits! |
Le voyage
Trois autobus de la compagnie de transport public, Service Plus, d’une capacité de 35 places chacun, ont été affrétés pour le transport A/R des participants attendus au camp, depuis P-au-P à notre destination. Les délégations venant des Cayes, de Camp-Perrin, de Jérémie, de Darbonne, de Fond Parisien, ont dû assurer leur transport A/R jusqu’à Port-au-Prince et ont ainsi rejoint les autres délégations, le jour de notre départ, à FOKAL.
La délégation capoise (6 jeunes + 2 animateurs) est arrivée vendredi 16 février en retard à Port-au-Prince. Elle a rejoint l’Hôtel le Montcel en transport en commun, puis en taxi moto dans le milieu de l’après-midi.
Le voyage, dans les 2 sens, s’est déroulé sans aucun incident. Tous les participants ont regagné sans problème leur domicile à la fin du camp. Des animateurs-trices m’ont appelé pour confirmer que les jeunes sont bien arrivés chez eux.
Le séjour
Le séjour a été agréable à maints égards. Les responsables de l’hôtel le Montcel ont eu une conduite très professionnelle, le service était hors pair, le repas varié et excellent, les chambres confortables et bien entretenues. Le personnel de l’hôtel a répondu à toutes nos sollicitations.
Les chambres : Toutes les chambres sont confortables et bien entretenues. La literie a été fournie par l’hôtel. Malgré le froid qui règne sur cette zone montagneuse, malgré l’absence de chauffage dans les chambres, personne ne s’est plaint d’un quelconque inconfort. De 2 à 4 participants étaient logés par chambre, et un dortoir accueillait 22 participants.
L’électricité : elle est disponible de 5h du matin à 11h du soir. L’hôtel est alimenté en électricité par un groupe électrogène et des inverseurs. Il n’est pas desservi par le réseau public de la compagnie publique d’électricité.
Les repas : Le service repas était varié et servi toujours à l’heure. 3 buffets étaient servis par jour (au déjeuner du matin, au lunch du midi, et au diner du soir. La nourriture était biologique, variée, abondante et savoureuse. L’hôtel a proposé 2 pauses-café, l’une à 11h am et l’autre à 4h pm. On y a servi du thé, du chocolat et du café, agrémenté de biscuits ou de petits gâteaux.
L’internet : L’internet était toujours disponible et en libre accès. Les animateurs et les jeunes, qui ont apporté leur ordinateur portable ont pu effectuer sans problème des recherches pour préparer les sujets du tournoi.
Les infrastructures sportives : des terrains de tennis, de basket et de football ont été mises à la disposition des jeunes dont certains n’ont pas hésité à en profiter chaque matin dès 6h am.
En conclusion, l’hôtel le Montcel a parfaitement assuré son contrat pour accueillir convenablement plus de 90 personnes. La logistique et le service de l’hôtel se sont révélés à la hauteur.
Par ailleurs, durant les 4 jours de notre séjour, une demi-heure était consacrée le matin, avant le lancement des activités, pour effectuer une mise au point sur la journée précédente et un rappel sur les règlements et les recommandations pour la vie sociale du camp.
Les activités
Deux grandes activités étaient au menu de la programmation du camp, le tournoi national de débat, les formations. Toutes ces activités ont fait l’objet d’un reportage photos, bientôt disponible sur le blog du projet http://vaguedufutur.blogspot.com
Le tournoi national de débat : Cote-Plage, équipe championne de l’édition 2012
Le tournoi a été l’activité centrale du camp. Il a opposé 14 équipes issues des 13 clubs du réseau, et réparties en 4 groupes. Pour remplacer l’équipe de Jacmel manquante, le club du Cap-Haïtien a été invité par le coordonnateur à faire participer 2 équipes.
Neuf (9) juges ont été mobilisés pour arbitrer les matches du tournoi, tout en évitant qu’un juge-animateur ait à arbitrer une équipe de son club. Trois commissaires du tournoi, sélectionnés par le coordonnateur parmi les animateurs-trices, officiaient à la distribution des documents d’évaluation et de travail au jury et aux débatteurs, au recueil des bulletins de vote des juges, au calcul des points des débatteurs, et à la proclamation des résultats.
La compétition s’est déroulée en 3 tours (tour éliminatoire, demi-finale et finale), et a duré 2 jours :
a.
Un tour éliminatoire avec 3 rounds de match, au cours desquels chaque équipe débat contre une autre équipe de son groupe. Dans les 3 rounds de ce tour, chaque équipe joue au minimum 3 matches, avec 1 seul arbitre par match. 21 matches au total ont été joués à ce stade de la compétition. A chaque round, 3 à 4 matches se jouent en même temps, en 4 points différents dans la propriété du Montcel.
Les 4 équipes victorieuses des 3 rounds dans leur groupe respectif se sont affrontées en demi-finale.
b. Deux (2) demi-finales, jouées en même temps dans 2 espaces distincts du site le dernier jour du camp, ont opposé l’équipe gagnante du groupe 1 contre celle du groupe 3, l’équipe gagnante du groupe 2 contre celle du groupe 4. A ce stade, 3 juges ont arbitré chacun des 2 matches. Au score, l’équipe de Gros Morne a gagné contre Santo par 3-0, l’équipe de Cote-Plage a battu Christ-Roi par 2-1.
c. La finale, jouée de la soirée de clôture du camp, a opposé les 2 équipes gagnantes dans les 2 demi-finales, Gros Morne contre Cote-Plage. 5 juges ont arbitré la finale. Au score, Cote-Plage (CPL) a battu Gros Morne (GMO) par 3-2.
Deux résolutions étaient soumises à débat. La première, « Le livre est un objet obsolète », a été débattue lors des 2 premiers rounds du tour éliminatoire, et la finale; la deuxième résolution qui a été le sujet-surprise, « Les réseaux sociaux contribuent à promouvoir un monde solidaire », a été débattue au 3e round du tour éliminatoire et à la demi-finale.
Le sujet-surprise a été communiqué peu avant le match du round 3 du tour éliminatoire : Les équipes avaient environ 1 heure et 30 minutes pour préparer leur argumentation et le cas à défendre après tirage au sort. Ce sujet-surprise a été inspiré directement de la résolution du match d’exhibition réalisé par 6 animateurs dès le premier jour du camp : « Les réseaux sociaux représentent un danger pour les jeunes ».
L’équipe de Cote-Plage, après un parcours sans faute (ils ont gagné leurs 5 matches joués), et à l’issue d’un match d’un niveau très relevé et très disputé, a gagné la finale contre une équipe de Gros Morne très talentueuse. L’équipe de Cote-Plage a remporté le trophée de Champion national de débat 2012.
Le très expérimenté Giorgio Ken Renet PREVILON, débatteur de l’équipe championne de Cote-Plage, a gagné le titre de Meilleur débatteur du tournoi, au nombre de points obtenus par les juges pour sa performance individuelle sur l’ensemble du tournoi. Giorgio a participé avec l’équipe haïtienne, au tournoi international de débat en Turquie, l’été 2011.
De nombreuses primes ont été remises aux débatteurs des 2 équipes finalistes, constituées essentiellement d’ouvrages, certains donnés généreusement par le programme Bibliothèque de FOKAL, et d’autres achetés par le coordonnateur. Une prime spéciale a été attribuée au meilleur débatteur du tournoi.
L’édition 2012 du tournoi national de débat à Kenscoff, de l’avis général, est un succès. Ce satisfecit est déterminé par les éléments suivants: des équipes visiblement mieux organisées, l’attitude positive des débatteurs, une meilleure connaissance de leurs responsabilités dans le débat, une plus grande détermination à débattre. Néanmoins, il est à noter quelques faiblesses persistantes comme une gestion mal contrôlée du temps de parole, l’exercice pas assez concluant du contre-interrogatoire.
L’introduction de la résolution-surprise a été encore cette année plébiscitée par les débatteurs qui y voient une occasion pour rétablir l’équilibre entre les équipes, c’est-à dire pour limiter les disparités concernant la disponibilité documentaire.
Les sessions de formation
Huit (8) sessions de formation ont été réalisées, 5 par des intervenants extérieurs, une par un cadre de Droits et Démocratie, une autre par un cadre de FOKAL, 1 autre par 5 animateurs-formateurs, et le coordonnateur. Certaines ont duré une heure, d’autres deux heures.
a. La session 1 a été effectuée Socrate Sainsmyr[1, formateur expérimenté et responsable de club Toastmaster dans la région métropolitaine de Port-au-Prince. Son intervention de 2 heures a surtout porté sur les techniques d’improvisation en communication publique, fort utiles dans les phases de réfutation, les discours de conclusion dans le débat; et l’autre sur les techniques et les effets de la communication non verbale, pour prendre la parole en toute confiance en public, et pour mieux convaincre.
Exercice de discours d'improvisation par un jeune |
Dans sa présentation, Sainsmyr a utilisé tour à tour, exposé sur PowerPoint, démonstration, exercices pratiques avec les jeunes. Ces formations, très animées et fort intéressantes, ont satisfait les jeunes qui y ont fait montre de beaucoup d’enthousiasme. Les jeunes comme les animateurs suggèrent de renouveler cette formation dans le prochain camp d’été en Aout 2012, pour rendre la prestation des jeunes plus performante lors des débats.
Jean-Marie Pierre, responsable du Bureau du Service civique au Ministère de la jeunesse et des Sports, au cours de sa présentation d’une heure et 30 minutes, s’est intéressé à la différence entre le débat scientifique qui a pour objet la recherche de la vérité avec l’autre, et le débat médiatique qui est plus centré sur l’échange de points de vue et d’opinions sans souci pour la vérité. Il a fait faire un petit exercice aux participants pour tester leurs capacités à reconnaitre ces 2 types de débat.
c. La session 3 a porté sur la gestion des risques et des désastres en Haïti avec Edgar Célestin, expert du PNUD travaillant à la mise en place du système de gestion des risques et des désastres en collaboration avec la Direction de La Protection civile. Il a expliqué avec une présentation PowerPoint, à un auditoire intéressé les notions de risque, de menace et de vulnérabilité, le système national d’alerte, la sensibilisation qui en est faite, et enfin les réactions adéquates face aux catastrophes naturelles.
d. L’intervention de Diana Mosquera, a fait suite à celle d’Edgar Célestin dont elle est complémentaire. Cette responsable du projet tsunami de l’Unesco en Haïti, d’origine équatorienne, s’est précisément concentrée sur le phénomène tsunami et ses conséquences potentiellement désastreuses sur les zones côtières du pays. Elle a expliqué aux jeunes, le système que le projet de l’Unesco élabore avec les autorités civiles Haïtiennes pour s’y préparer les procédures d’alerte aux risques de tsunami, les zones de vulnérabilité en Haïti.
Au début de sa présentation de 2 heures, elle a fait remplir à chaque participant un petit questionnaire pour tester les connaissances des jeunes sur les tsunamis, et avant la fin de son intervention un document de sensibilisation sur la menace tsunami pour tester leurs réactions.
e. La session 5 constituait un renforcement et un rappel des notions du format Public Forum pour lesquels les débatteurs présentent en général des faiblesses. Trois (3) ateliers de 3 modules chacun (9 modules au total) ont été assurés par quatre animateurs-trices, choisis pour leur longue carrière et expérience du format de débat Karl Popper, 2 intervenants indépendants, connus pour leur longue participation au programme de débat de FOKAL depuis 1996, et le coordonnateur.
Ces 7 intervenants se sont succédé, à raison d’1 heure par intervention, pour préciser pour les débatteurs les points essentiels du format de débat Karl Popper, tels que l’enjeu du débat, l’argumentation et les arguments fallacieux, la responsabilité des orateurs, la prise de note sur l’ordinogramme et la gestion du temps, la réfutation et la reconstruction d’arguments, le processus de décision du juge, le contre-interrogatoire, l’expression et le style.
f. La session 6 a été effectuée par Nixon Boumba, formateur et agent de suivi à Droits et Démocratie, Haïti. Il s’est surtout concentré dans sa présentation de 2 heures sur le plaidoyer et la sensibilisation. Son intervention avait pour objectif de rappeler aux clubs les techniques pour réussir leur journée de sensibilisation que certains auront à effectuer dans le courant du mois de mars.
g. La session 7 a été un atelier de travail sur la prise démocratique de décision, animé par Gary Pluim, chercheur canadien en doctorat de l’Université de Toronto. Il est en train d’étudier la manière dont les femmes et les jeunes s’impliquent dans le processus de reconstruction d’Haïti après le séisme du 12 janvier.
Il a donné un exercice aux jeunes au cours duquel ces derniers divisés en 8 groupes de travail réfléchissaient à la manière de choisir le lieu pour organiser le prochain camp, et de convaincre l’assistance que c’est le plus intéressant.
Les animations
Elles se décomposaient en 3 parties : le match d’exhibition, le feu de camp, et la fête de clôture.
Le match d’exhibition
Le premier jour de notre arrivée à l’hôtel, six animateurs ont effectué un match d’exhibition de débat afin de montrer et de faire vivre aux débatteurs le déroulement du format Karl Popper, les bons comportements à avoir, les responsabilités des orateurs…le sujet était le suivant : « Les réseaux sociaux représentent un danger pour les jeunes ».
Après le match, les jeunes ont pu réagir soit en posant directement des questions aux débatteurs ou en faisant des remarques sur le déroulement du match.
Le feu de camp
Le feu de camp a été un des grands moments forts du camp. Assis ou debout autour d’un grand feu de bois préparé à l’occasion par les responsables de l’hôtel, les jeunes se sont donnés à coeur joie pour profiter pleinement de ce bon moment de détente. Blagues, sketches, récital de chants, speaker corner, jeux de rôle, déclamation de poèmes… ont été au menu de cette activité.
La fête de clôture
Cette fête a été divisée en 2 temps forts : le match de la finale et le bal de clôture. Les jeunes comme les animateurs, parés de leurs meilleurs atours, se sont amusés jusqu’à 1h30 du matin, au son de la musique. Un DJ de l’hôtel a assuré bénévolement l’animation musicale.
Pendant que certains jeunes dansaient dans une salle de l’hôtel, d’autres animaient dans une salle attenante la partie culturelle par des tours de chants et de rap. Au final, tout le monde s’est retrouvé sur la piste de danse, avec une grande envie de se défouler.
Les rencontres
Trois rencontres ont été animées durant 3 soirées par le coordonnateur avec les animateurs pour satisfaire chacune un objectif distinct :
- La première réunion, effectuée au soir de notre arrivée, visait à faire le point sur les activités qui seront entreprises dans le camp, à fixer les rôles et responsabilités de chacun, à prévenir les incidents et les problèmes récurrents qui risquent de surgir (indiscipline des jeunes, respect des horaires de couvre-feu, absence des jeunes aux réunions collectives, manque de respect des règles de la vie en communauté…), et enfin à susciter la collaboration de tous pour la réussite du camp.
- La deuxième rencontre, tenue à huis clos à la veille du début du tournoi, avec les juges sélectionnés (le 2e jour du camp), avait pour objectif de leur rappeler les consignes, les règlements de la compétition, pour fixer pour ces derniers les principes et les critères pour bien juger un match de débat, fondés sur les recommandations tirées du Youth Forum 2011 à Istanbul, en Turquie.
- La troisième, non prévue, avait pour but de trouver des solutions à des problèmes survenus au cours du tournoi, tels que le niveau de certains débatteurs, les récriminations des débatteurs sur la décision des juges.
L’excursion
Une demi-journée entière était consacrée à l’excursion du site du ranch Le Montcel étendu sur 13 hectares. Tous les participant(e)s, portant tous casquette et T-shirt (blanc pour les jeunes, jaune pour les animateurs-trices), estampillés Vague du futur avec les logos de FOKAL et Droits et Démocratie, ont marché sur les contours assez raides de l’immense propriété. Patrick Maignan, le manager de l’hôtel, au cours d’un bref exposé leur a fait l’historique du projet le Montcel, puis leur a communiqué sa passion pour les produits biologiques que l’hôtel sert exclusivement à ses clients.
Ensuite, les jeunes, guidés par Patrick Maignan, ont visité les lacs collinaires de retenue d’eau dans lesquels l’hôtel cultive des poissons tilapias, puis l’impressionnant jardin de fraises où ils écouté les explications des travailleurs sur les moyens technologiques utilisés pour entretenir le champ, et appris à cueillir ces fruits.
Nouveautés
Cette rencontre nationale à Kenscoff a été un succès sous bien des aspects. Le camp a bénéficié de plusieurs innovations, fondées sur les propositions et recommandations qu’avait faites les animateurs et animatrices lors du camp d’été 2011 à Hinche. Ces innovations ont satisfait tous les participants. Ce sont les suivantes :
- - Délivrance par FOKAL d’un Trophée à l’équipe championne du tournoi national de débat
- - Délivrance par FOKAL d’un Certificat (Award) aux finalistes et au meilleur débatteur ou à la meilleure débatteuse du tournoi national de débat
- Délivrance par FOKAL d’une bourse d’études complète couvrant une scolarité d’un an, au meilleur débatteur ou à la meilleure débatteuse du tournoi national de débat Remerciements à tous ceux et toutes celles qui ont permis que ce camp soit une réussite: les animateurs et animatrices présents, mes collègues à FOKAL, les responsables de D&D.
Rendez-vous est donc pris pour l'été prochain pour un autre tournoi national.
Jean-Gérard Anis
Coordonnateur du projet VDF [1] Socrate F. SAINSMYR est formateur en Haïti pour Toastmasters International. Ingénieur de profession, il anime, depuis plus de 6 ans, des séminaires et conférences sur la communication et le leadership pour divers publics (professionnels, étudiants,…).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire