Date: 24 Mars 2012 ( 10 a.m -3h p.m)
Lieu : Local des « Frères Thomas Night Club » - espace pouvant accueillir 3.000 personnes.
Thème : Reboisement.
Problématique :
Un fait est certain : notre pays fait face à une grave crise environnementale caractérisée notamment par le déboisement. Une grande partie de la population haïtienne est représentée par des jeunes, donc de bras sans lesquels on ne peut envisager un travail sérieux dans ce domaine. Mais les jeunes sont-ils réellement conscients des enjeux de cette grave crise écologique ? Comment les amener à être des acteurs de leur propre avenir puisque effectivement la question de l’environnement et en particulier du reboisement détermine dans quelles conditions et dans quel pays ils auront à vivre demain.
Objectif de cette J.S :
Après cette J.S , nous nous attendons à ce que les participants :
1 – Participent à la protection des arbres.
2 – Identifient et protègent les plantes en voie de disparition dans leur milieu.
Slogan : « Pwoteje pye bwa, pwoteje lavi »
A -Justification de cette J.S :
Depuis plusieurs années, on organise des activités de reboisement en Haïti. Elles ont lieu surtout le 1e Mai. Mais qu’est-ce qu’il en reste des millions d’arbres plantés chaque année ? Presque rien. Ce n’est souvent qu’une simple tradition qui ne sert presqu’à rien puisque la plupart des arbres seront en quelques jours la proie d’animaux et de la sécheresse. Il faut voir le reboisement d’une autre façon, engager les jeunes à le prendre plus au sérieux, à ne pas reboiser pour reboiser.
Quoique Camp-Perrin jouisse d’une très bonne couverture végétale, (12% contre une moyenne nationale de 1,5%), il n’est pas superflu de tirer la sonnette d’alarme d’autant plus que ces dernières années plusieurs campagnes de reboisement ont été réalisées par des organisations locales, sans grand succès puisque, sitôt plantés, les arbustes ont été détruits soit par des animaux, soit par la sécheresse. Il faut donc porter les jeunes non seulement à planter les arbres mais surtout à assurer leur protection.
De plus nous ne voulons pas que le reboisement soit lié uniquement à une date fétiche mais qu’il soit une activité qui fait partie du quotidien des jeunes et qu’ils en soient des acteurs.
B -Notre public cible: environ 400 personnes.
2 – Des jeunes de la 9e A.F à la philo.
3 – Les organisations de paysans et paysannes. 1 ou 2 représentants par organisation
4 – Les autorités locales (ASEC, CASEC, mairie etc…) 1 ou 2 représentants
C -Activités à réaliser
1 - Une émission de radio-télé (Emission « Diagnostic » justement présentée par l’animateur adjoint sur les ondes de la radio locale).
3 – Une conférence débat avec un technicien de la zone sur le thème du reboisement et l’implication des jeunes. (Jour J). Nous prévoyons une visite à ORE pour connaitre les techniques pour prendre soin des plantules, et une plantation d’arbres fruitiers dans une zone de camp-Perrin.
4 – Témoignages d’un responsable d’ONG engagé depuis plusieurs années dans des programmes de reboisement.
5 – Un match de débat sur une résolution en rapport avec le thème (DKP) pour clore les activités et distributions de plantules aux jeunes.
D -Résultats attendus de cette J.S
Que la population en particulier les jeunes voient l’arbre d’une autre manière. Que les jeunes ne considèrent pas le fait de planter les arbres comme un objectif en soi, mais que le suivi à assurer est en effet le plus gros défi.
Nous nous attendons à ce que :
1 – Les jeunes manifestent plus d’intérêt dans la question du reboisement.
2 – Que les organisations locales impliquées dans la question du reboisement pensent à utiliser les jeunes dans le cadre de leurs projets.
3 – Que les jeunes développent certaines compétences simples mais essentielles à leur participation effective dans le reboisement dans leur communauté telles par exemple : réaliser une pépinière, mettre en terre une plantule et en prendre soin.
Alex Sylné,
Animateur du club VDF de Camp-Perrin
Alex Sylné,
Animateur du club VDF de Camp-Perrin
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