1/ DEFINITIONS GENERALES
1.
Emploi
Terme désignant l'utilisation d'un individu par un autre
individu consentant ou par une institution, visant à la réalisation d'un
travail particulier en contrepartie d'un salaire ou autre rémunération. Par
ailleurs, la définition de l'emploi exclut les personnes exerçant une activité
non rémunérée, telles que les femmes au foyer ou les travailleurs bénévoles.
Par contre, y sont inclus les travailleurs indépendants, qui en représentent
une part considérable, notamment dans les pays en développement où ils constituent
25 p. 100 à 50 p. 100 de la population active totale. Ces
travailleurs exercent pour leur compte et se rémunèrent eux-mêmes.
En 2002, la grande majorité de la
population active s’insérait dans l’agriculture. Avec un taux de 92,8%, les travailleurs
indépendants dominaient le secteur commercial alors qu’ils ne représentaient que 45,7%
dans l’industrie
et 27,8% dans les services.
L’emploi des jeunes en chiffres
Moins d’un cinquième des Jeunes de 15 à 24 ans révolus,
soit 14%, exercent effectivement un emploi rémunéré ; 16 % se retrouvent au
chômage, donc en quête d’emploi, et 70 %, en état d’inactivité. Le chômage
ouvert absorbe plus de la moitié, soit 53,3%, de la Population Économiquement Active chez les Jeunes. La différenciation est nette selon le sexe et le
secteur de résidence : 73,3 % des filles sont en état d’inactivité contre 66,3
% de garçons. Le pourcentage d’inactifs s’élève à 76 % en milieu urbain contre
64 % en milieu rural. Si le degré de participation réelle dans l’activité
économique est plus élevé en milieu rural qu’en milieu urbain (18,7% contre
9,2%), le taux de chômage est, par contre, plus faible chez les Jeunes, dans
les villes que dans les campagnes (14,7% contre 17,2%). Source
FNUAP Haïti 2013
Notions à consulter : travailleur free-lance,
emploi intérimaire, salarié à plein temps, travailleur itinérant, salarié à
temps partiel, ouvrier payé à la pièce, emploi à durée (in)déterminée,
sous-emploi, population active
2.
Formation
(qualification)
Enseignement destiné
à donner (à une personne ou un groupe) les connaissances théoriques et
pratiques nécessaires à l'exercice d'un métier ou d'une activité. Il peut être
universitaire [au moins 4 ans d’études sanctionné par un diplôme] aboutissant à
une profession (activité rétribuée, qui nécessite une
formation ou une qualification spécifique, et qui donne une certaine position
sociale)
ou technique [de 6 mois à 2 ans
sanctionné par un certificat] débouchant sur un métier
(activité
professionnelle constituant un moyen de subsistance et exigeant une formation
ou de l'expérience).
Près de 20 %, soit 18,1%, des Jeunes de 15 à 24 ans révolus, n’ont
aucun niveau d’instruction. Un peu plus d’un tiers (37,5%) se retrouvent au
niveau du primaire et 42,8% au niveau du secondaire. La part relative des
Jeunes à l’Université est insignifiante : moins de 1%. La différenciation par
sexe est nette. […] Au niveau universitaire, la situation est légèrement à
l’avantage des garçons.
3.
Entreprenariat
|
L’Entrepreneuriat ou entreprenariat est l’action de créer de la richesse
et/ou de l'emploi par la création ou la reprise d'une entreprise. Un
entrepreneur, c’est donc, une personne qui s’engage dans un effort visant à
transformer ces idées et innovations en biens économiques. Autrement dit, les
entrepreneurs sont ceux qui créent ou qui veulent créer leur propre emploi, ou
ceux qui ont créé ou veulent créer une nouvelle entreprise dans le secteur
formel ou informel afin de générer des revenus.
On peut distinguer 3 types
d’entrepreneurs qui se différencient par leurs motivations :
Entrepreneur social : Un entrepreneur social
est motivé par le désir d'aider, d'améliorer et de transformer la société,
l’environnement, le système éducatif et les conditions économiques.
Serial Entrepreneur : Un serial entrepreneur
est celui qui a en permanence de nouvelles idées et crée de nouvelles
entreprises. Il est plus susceptible de prendre des risques et de surmonter les
cas de faillite d'entreprise.
LifeStyle Entrepreneur : Ces entrepreneurs placent
la passion avant le profit lors du lancement d'une entreprise. Leur motivation
est la combinaison des intérêts personnels et du talent avec la capacité de
gagner sa vie.
A lire pour aller plus loin
• Encyclopédie Encarta 2008
• Gabriel Bidegain et Jacques Hendry Rousseau, Dynamique de la population : nécessité
d’investir dans la jeunesse haïtienne pou casser le cycle inter générationnel
de la pauvreté, 11 Juillet 2013 [PDF]
• Erich Jean René, L’entreprenariat
en Haïti. http://www.capsules.haitimonde.com/spip.php?article33&lang=fr
• UNFPA Haïti, La jeunesse en chiffres, [PDF]
2/ TENDANCES ET ENJEUX
a. Les jeunes face à l’emploi (chômage de longue durée et sous emplois)
Les jeunes
âgés de moins de 21 ans composent plus de la moitié de la population haïtienne
(IHSI 2003). Plus d'un tiers de ces jeunes sont au chômage et ceux qui
travaillent se trouvent en majorité avec des emplois intermittents, précaires
et faiblement rémunérés dans le secteur informel sans aucune protection
sociale. Les jeunes sont durement affectés
par le chômage. 61,9% des jeunes âgés de 15-19 ans sont au chômage contre 50,0%
la tranche d’âge de
20-24 ans.
Après le séisme du 12 janvier 2010, le taux de
chômage officiel avoisine les 35 %, avec 150
milles jeunes qui entrent chaque année sur le marché du travail. Dans un
tel climat, les jeunes font face à un chômage de longue durée et de sous
emplois. Les jeunes haïtiens sans instruction sont les plus touchés par la
crise de l'emploi. Car, ils ne possèdent aucune compétence les habilitant à
trouver un emploi décent. Le chômage frappe également les jeunes universitaires
qui ont de plus de plus du mal à trouver du travail à cause de la faiblesse de
la demande de travail dans l'économie nationale. Ils demeurent au chômage
pendant une longue durée jusqu'à même se décourager parfois à ne plus chercher
de l'emploi. Ensuite, Il existe peu de service d'intermédiation à l'emploi en
Haïti, ce qui pose pas mal de contraintes d'informations aux jeunes sur les
possibilités d'emplois.
Plus des trois quarts, soit 78,5%, des Jeunes de 15 à 24 ans
révolus travaillent à leur propre compte et ont un statut d’indépendants. Un
peu plus d’un dixième, soit 11,2%, sont salariés et 4%, des aides familiales
non rémunérées. Les Employeurs représentent un pourcentage insignifiant : moins
de 1% des Jeunes. Les salariés ont une plus forte pondération dans les villes
que dans les campagnes (25,1% contre 4,2%).
Les services absorbent environ les trois quarts des Jeunes actifs
occupés en milieu urbain, soit 73,6%, et l’Agriculture, un peu plus des deux
tiers, soit 67,9%, en milieu rural. Normalement, le degré d’absorption de la
force de travail juvénile dans les industries est plus élevé en milieu urbain
qu’en milieu rural (21,2% contre 8,2%).
A l’échelle nationale, près de la moitié des Jeunes actifs, soit
46,4%, travaillent dans les fermes, 12,2%, au marché, 8,3% à domicile. Mais la
présence des filles est particulièrement forte au marché (90,3 % contre 9,7% de
garçons) et celle des garçons à la ferme (96,5% contre 3,4% de filles) et aussi
dans les Usines / Chantiers / Ateliers (80,3% contre 19,7%). Source FNUAP Haïti 2013
b. Les jeunes et leur formation (inadéquation quantitative et
qualitative entre l’offre et la demande)
La demande sociale de la formation
est en nette progression depuis ces dix dernières années. Les jeunes veulent,
de plus en plus, exercer une profession. Cette tendance est confirmée chez les
élèves qui n’ont pas réussi aux examens du baccalauréat 1ère partie. […] Il y a des professions qui
n’attirent pas les jeunes, c’est le cas par exemple de la boucherie. À
l’opposé, les métiers de techniciens agricoles et de contremaîtres de bâtiment
sont très attractifs. Trouver une place dans un centre d’enseignement supérieur
réputé sérieux en Haïti, c’est un véritable parcours du combattant pour les
postulants qui frappent aux portes des institutions d’enseignement supérieur et
professionnel de renom. Ces postulants sont confrontés soit aux contraintes
financières pour les établissements privés, soit à la capacité excessivement
limitée des centres publics.
Selon le MENFP, l’accès à
l’enseignement technique et professionnel est «largement
réservé à une minorité d’Haïtiens qui peuvent être diplômés dans ce sous-secteur. La plupart des travailleurs
(80%) ne répondent pas aux critères de sélection des programmes ou n’y
ont pas accès en raison du manque de places dans les écoles professionnelles. Seulement six
sur 1.000 travailleurs sur le marché du travail possèdent un diplôme ou un
certificat dans un domaine technique ou professionnel ».
Il convient de souligner l'inadéquation qui existe entre le
marché du travail et le système éducatif. De nos jours, dans les secteurs les
plus dynamiques de l'économie haïtienne comme les TIC, les finances, bâtiments
et travaux publics, l'économie verte, il existe un déficit criant de
compétences. En fait, le système éducatif haïtien n'a pas pu s'adapter aux
mutations économiques pour produire les compétences recherchées par les
entreprises.
Avec 48 établissements de formation
technique et professionnelle, relevant de 6 départements ministériels, l’État assure
la formation d’une infime
partie des jeunes ayant un besoin de formation. Il y a 100.000 jeunes qui se
présentent en moyenne annuelle sur le marché de la formation professionnelle
depuis 1997 pour avoir un métier. […] Il y a un déséquilibre criant entre l’offre et la
demande.
Dans les rares départements où
l’offre est assurée, l’employabilité des diplômés est faible, en raison, d’une
part, de l'étroitesse du marché du travail dans le secteur dit moderne auquel
ils sont destinés et, d’autre part, du fait que les programmes enseignés ne
répondent pas toujours aux besoins des secteurs qui recrutent. La formation est
largement théorique et la pratique est très limitée, faute de relations
étroites avec les entreprises (stages ou formation en alternance), reconnaît
Cadet Ford dans la revue DSD Tribune. Dans la plupart des centres, l'enseignement
y est encore très scolaire et les enseignants sont peu préparés à l'ouverture
sur le monde du travail. Une étude financée par la Banque Interaméricaine de
Développement en 1996, citée par le gouvernement, a conclu que la formation
professionnelle dispensée dans le pays était inadaptée par rapport à la demande
de main-d’œuvre sur
le marché du travail.
La population est essentiellement jeune : 37%, soit plus d’un tiers, de
moins de 15 ans ; 50 % (la moitie) de moins de 21 ans ; 20, 5 % (1/5) de Jeunes
de 15 a 24 ans.
Les
taux d’alphabétisme
:
Chez les Jeunes de 15 – 24 ans: 82,4%; 85,2%(M) et 81,1% (F) en
2005/2006; mais 96.6% (F) et 97%(H) en 2012.
A 25 ans 11,1% (F) et 12,2 % (M) ont atteint le
niveau Supérieur. Plus de trois fois la population totale (3.4)
A lire pour aller plus loin
• Guichard Doré, Politique de formation professionnelle et
d’emploi en Haïti, Université Paris Est, Décembre 2011 [PDF]
• Bénédique Paul, Université et Entrepreunariat en Haïti, Université Quisqueya 2012 [PDF]
c. Des jeunes entrepreneurs ? (une nouvelle classe d’affaires à promouvoir)
Il y a
quelques années, au cours d’une conférence en Haïti, Muhammad Yunus, Prix Nobel
de la Paix pour son implication dans la vulgarisation de l’innovation micro
financière, s’est prononcé contre le fait que les jeunes sortant de
l’université préparaient leur curriculum vitae et non un plan d’affaires. Dans
un pays où les personnes formées
cherchent tous un emploi, il est naturel que le taux de chômage soit très
élevé. Car il faut des entrepreneurs pour créer les emplois.
Pour Abdoul
Apha Dia qui a présenté un panorama très complet de la relation
université-entrepreneuriat au Sénégal, l’université doit accomplir cinq types
d’actions en faveur de l’entrepreneuriat, à savoir : la sensibilisation, la
formation, la recherche sur l’entrepreneuriat, le conseil et l’accompagnement des
projets entrepreneuriaux.
Il y a
nécessité de faire émerger une nouvelle classe d’affaires en Haïti. […] L’université
constitue un « réservoir » riche et
varié d’entrepreneurs potentiels mais souvent inexploité. L’université peut non seulement détecter ces personnes mais elle doit les
indiquer la meilleure façon de concrétiser leur projet. Elle doit veiller à
encourager la dimension collective des projets car il ne s’agit pas d’amener
chaque étudiant à créer une entreprise.
A lire pour aller plus loin
• Bénédique Paul, Université et Entrepreunariat en Haïti, Université Quisqueya 2012 [PDF]
• Gabriel Bidegain et Jacques Hendry Rousseau, Dynamique de la population : nécessité
d’investir dans la jeunesse haïtienne pou casser le cycle inter générationnel
de la pauvreté, 11 Juillet 2013 [PDF]
• Gabriel Bidegain, Haïti : les grandes mutations de la société Haïtienne, CIAT
Aout 2013 [PDF]
• IHSI, Grandes leçons sociodémographiques tirées du
4e Recensement général de la population haïtienne, Février 2009 [PDF]
• GRET, Emploi
et entrepreneurship des jeunes, Hors-série, décembre 2012 [PDF]
• GRET, Optimiser
l’impact des initiatives d’appui à l’entrepreneuriat des jeunes selon les types
de contexte, Revue L’Actualité des services des entreprises, no 24, mars
2013 [PDF]
3/ DEFIS
ET PERSPECTIVES
a. pour l’emploi
Plan pour
l’emploi des jeunes (législation adaptée, office national pour l’emploi, salon
de l’emploi et de l’entreprenariat, programme d’embauche des jeunes dans les
administrations publiques et les ministères, développement et généralisation
appuyée des stages payants d’immersion en entreprises, insertion des diplômés,
pacte de responsabilité entre l’Etat, l’Université et les entreprises pour
l’insertion professionnelle des diplômés…)
Politiques
économiques (investissements, incitations fiscales à l’embauche des jeunes…)
b. pour la formation
Programme de
formation avec l’INPF et les universités publiques et privées (cadre juridique
et politique de la formation professionnelle, financements, création
d’établissements de formation technique et professionnelle en région, création
de nouvelles filières professionnelles spécialisées, dans les NTIC, l’informatique,
le multimédia, l’environnement, l’agroalimentaire…) ;
250 établissements d’enseignement supérieur (universités
et écoles supérieures) existent dans le pays dont la majorité est de catégorie privée.
Seulement 55 disposent réellement d’une accréditation pour fonctionner, et 12
ont pu accéder au titre de membres de l’Agence universitaire de la francophonie. Des écoles professionnelles et
techniques, à la capitale comme en province, n’hésitent pas à adopter sans
scrupule et sans crainte l’enseigne Université, du jour au lendemain, avec à la
clé une promesse de qualification sans réelle compétence.
« Depuis plus de 25 ans, Haïti s’est dotée des instruments juridiques
pour réformer et restructurer son système de la formation professionnelle. Ces
textes légaux ou officiels, organisant le secteur de la formation, font de
l’Institut de la Formation professionnelle (INFP) l’instance centrale du
système national de Formation Professionnelle. Confronté à de nombreuses
contraintes structurelles, l’organisme étatique gestionnaire du système
national de formation, jusqu’en 2007, n’a pas trouvé suffisamment de fonds pour
mettre, au moins en partie, en application les lignes de la réforme qu’il a
esquissées, à savoir : renforcer la gouvernance du système de formation ; améliorer les capacités techniques des
travailleurs ; améliorer la qualité et l’efficacité de la formation dispensée ;
mettre la formation en adéquation avec
la demande ; assurer un certain autofinancement du système » .
Guichard Doré, Politique de formation professionnelle et d’emploi
en Haïti, Université Paris Est, Décembre 2011
c. pour l’entrepreunariat
1. Des
idées pour un plan-cadre à l’entrepreunariat des jeunes
Enseigner
l’entrepreneuriat dans les centres universitaires, développer les talents et la
créativité des jeunes, rechercher l’innovation, récompenser les talents,
encourager les incubateurs d’entreprises, supporter les starts-up haïtiens,
valoriser le capital humain, accompagner les jeunes dans la création
d’entreprises… ;
2. Des
initiatives déjà en cours en faveur de l’entrepreunariat des jeunes
- Le Concours Jeunes entrepreneurs innovants
du Ministère du Commerce et de I
‘Industrie (MCI), vise à détecter les projets prometteurs
émanant de jeunes chercheurs et/ou développeurs d’entreprises innovantes, en
offrant un soutien financier et un accompagnement adaptés » aux porteurs.
Le concours concerne les domaines tels que l’énergie, l’agro-industrie, le
tourisme, la construction, la technologie, énergie, éducation, environnement et
culture. www.jei.mci.gouv.ht
- Le Salon de l’Entrepreneur, organisé chaque
année par Groupe Croissance, en partenariat avec Synergies, université
Quisqueya et CEDEL (Centre d’entrepreneurship et de Leadership en Haïti), vise à renforcer le secteur privé des
affaires et à encourager les entrepreneurs haïtiens à investir dans des
secteurs porteurs de croissance économique. Le Salon a permis aux élèves,
universitaires, entrepreneurs et aspirants entrepreneurs, d’avoir l’opportunité,
d’assister lors de ce salon, à des présentations des cadres de différents Ministères,
des professionnels, d’entrepreneurs ayant réussi. https://www.facebook.com/SalonDesEntrepreneursDHaiti/posts/
-
Le Programme d’Appui aux PME [petites
et moyennes entreprises] des Universitaires Diplômés (PAPMEU), programme
pilote, qui compte toucher 500 jeunes sur 3 ans sur l'ensemble du territoire
national, est exclusivement réservé aux jeunes universitaires diplômés et vise
entres autres, à leur fournir un encadrement technique et financier, pour leur
permettre de réaliser leurs projets d’entreprises et contribuer au
développement économique d'Haïti. http://www.mci.gouv.ht/
- Le Service d’appui aux entreprises (SAE) du
MCI, a pour l’objectif d’encadrer les petites et moyennes entreprises dans un
souci de renforcer leurs capacités d’approvisionner le marché local et de le
formaliser, via des séminaires à
l’intention de jeunes issus de 9 écoles
professionnelles de la zone métropolitaine de Port-au-Prince pour apprendre à monter un plan d’affaires,
de savoir les processus de création d’une entreprise et de connaître comment
chercher des fonds pour lancer son entreprise. http://www.mci.gouv.ht/
- Le Concours Digicel de l’Entrepreneur de
l’Année, vise à donner une
visibilité et aussi une réelle ouverture dans la culture de l’entrepreneuriat.
Le prix Digicel Entrepreneur de l’année récompense chaque année les
entrepreneurs du pays ayant réussi dans chacune des catégories suivantes :
émergent ; agroalimentaire et environnement ; construction ;
éducation, tourisme et culture ; industrie ; services. http://www.digicelhaitientrepreneur.com/
- Le Concours de plans d’affaires du projet MEMA
(Mon Entreprise Mon Avenir), créé par les fonds Clinton-Bush, des 2 anciens
présidents américains, pour permettre à des jeunes dans une vingtaine de pays
dont Haïti, de créer et d'ouvrir des petites et moyennes entreprises tout en
recevant un accompagnement fourni par Technoserve-Haïti. www.memahaiti.org/
-
La Création de programmes de formation
courte durée de l’entrepreneurship, sous forme de séminaires payants dans
des universités de la capitale ou par des groupes privés (Group Croissance,
CEDEL, Digicel…) http://haiti.buildingmarkets.org/fr/node/10053
-
L’Académie de Leadership, organisé
par la Jeune Chambre Internationale (JCI Haïti), vise à renforcer la capacité des jeunes,
notamment membres des organisations locales de la JCI Haïti, afin qu’ils soient
en mesure de jouer leur rôle dans leurs communautés en tant que de véritables
Leaders.
- Le Laboratoire mobile d’Innovation et de Développement Économique en Haïti, « Bus LIDE », une initiative du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) en collaboration avec le Ministère du Commerce et de l’industrie et l’École Supérieure d’Infotronique d’Haïti (ESIH). Ce projet dispose d’une application informatique novatrice, qui met en contact de façon continue les institutions de crédits et les jeunes entrepreneurs.
- Le Laboratoire mobile d’Innovation et de Développement Économique en Haïti, « Bus LIDE », une initiative du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) en collaboration avec le Ministère du Commerce et de l’industrie et l’École Supérieure d’Infotronique d’Haïti (ESIH). Ce projet dispose d’une application informatique novatrice, qui met en contact de façon continue les institutions de crédits et les jeunes entrepreneurs.
3. Des réseaux de jeunes entrepreneurs
-
La Jeune Chambre Internationale en Haïti
(JCI), dont les membres analysent les
défis locaux, collaborent avec des partenaires communautaires, conduisent des
projets pour trouver des solutions et évaluer les résultats pour assurer leur
durabilité. http://www.jci.cc/
-
Le Réseau des Jeunes Entrepreneurs Haïtiens (RJEH), une jeune association patronale a but non lucratif, non
confessionnelle et apolitique qui regroupe des jeunes entrepreneurs haïtiens et
d'autres jeunes entrepreneurs d'autres nationalités. La mission du RJEH est de créer un espace qui développe la
culture entrepreneuriale en Haïti tout en faisant la promotion des jeunes
entrepreneurs haïtiens tant sur le plan national qu’international. https://www.facebook.com/pages/Reseau-des-Jeunes-Entrepreneurs-Haitiens-RJEH/
-
Un mouvement d’associations de femmes entrepreneures (Jacmel, Petit-Goâve,
P-au-P,…) et d’ateliers de jeunes entrepreneurs dans le pays soutenu par des
institutions financières internationales (BID, PNUD, USAID) et des fondations
nationales (FOKAL, Digicel…).
3. Des revues dédiées à l’entreprenariat des jeunes
-
Etre Ayisyen pour inciter les jeunes
à l’entrepreneuriat. Elle a été créée par la Fondation ETRE AYISYEN qui se donne pour mission
de promouvoir un changement de paradigmes par l’éducation, la découverte et la
valorisation des ressources locales, la formation des jeunes pour le
développement d’entreprises et la création de richesses. http://www.mathiaspierre.ht/etre/
-
L’Actualité des services aux entreprises,
revue semestrielle sur le développement du secteur privé. C’est un produit d’information du Gret financé par l’AFD
et la Fondation de France. Document PDF disponible
-
Le Bulletin du CRED-Haïti, qui promeut les jeunes entrepreneurs acquis à la cause du changement et
qui veulent développer un autre paradigme de l'entrepreneuriat axé sur le
développement communautaire, la solidarité citoyenne, la modernité et la
protection de l'environnement. Document PDF disponible
- La
Trousse d’outils à la création d’entreprises, élaborée par l’Overseas
Development Institute (ODI) vise à adapter les
initiatives en faveur de l’entrepreunariat des jeunes aux contextes dans
lesquels elles s’inscrivent. Effectuée à l’adresse des décideurs
et des professionnels, cette trousse doit permettre de faciliter toute nouvelle
intervention ou d’ajuster les initiatives en cours et ainsi d’optimiser leur
impact. Document PDF disponible
Ratio de dépendance avantageux et Prime démographique : un
bonus à mettre à profit !
L’émergence des
Adolescents et des Jeunes de 15 à 24 ans (20,5%), due à la diminution du poids
des personnes à charge (moins de 15 ans et plus de 65 ans), est une opportunité
historique : le ratio de personnes à charge est exceptionnellement faible,71
pour 100 ; cela ne se présente qu’une fois à travers l’évolution d’une
population, et le sera encore au cours des 30 prochaines années.
Il convient donc de mettre a profit
cette opportunité, en facilitant l’intégration des Adolescents et des Jeunes
dans le circuit social et économique, à travers des investissements en matière d’Education,
de Formation Professionnelle, d’Emploi, de Santé, de Santé Sexuelle et Reproductive
; faciliter aux Adolescents et aux Jeunes l’exercice des droits fondamentaux, pour rompre le cycle intergénérationnel
de la pauvreté et assurer le Développement Durable. Source FNUAP Haïti 2013
Réalisé par Jean-Gérard Anis & Carine
Schermann
FOKAL Mars-Avril 2014
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